Commençons par les « choses qui fâchent ». En l’occurrence les deux principales difficultés que vous allez devoir affronter si vous avez décidé de prendre le départ de la 4ème édition de Paris Saint-Germain-en-Laye la course. La première se présente à peine trois kilomètres après le départ : la montée de Suresnes qu’il faut enchaîner avec celle qui mène au Mont Valérien. Vous serez alors au 5ème kilomètre et aurez atteint le point culminant de l’épreuve.
Mais pas question de tout donner sur ce premier quart du tracé. D’abord parce qu’il vous restera encore 15 kilomètres à parcourir, et surtout parce que la deuxième difficulté vous fera patienter jusqu’à deux kilomètres avant l’arrivée. Avec 18 kilomètres dans les jambes, vous verrez à nouveau la route s’élever, pour rejoindre l’esplanade du château de Saint-Germain-en-Laye. Le panorama d’arrivée est splendide, offrant une très belle vue sur Paris, mais il se mérite !
Au total, prévoyez donc quatre kilomètres durant lesquels vos cuisses et mollets seront particulièrement sollicités et votre rythme cardiaque va certainement s’accélérer. Pour le reste, pas mal de satisfactions en perspective. D’abord celle de prendre le départ dans le Bois de Boulogne, devant l’entrée du jardin d’acclimatation. Il y a largement plus désagréable pour se mettre en jambes…
Après le Mont Valérien, vous traverserez Nanterre et Reuil Malmaison pour redescendre jusqu’au Pont de Chatou. Et là, changement de décor ! Un peu après le ravitaillement des 10 kilomètres, vous rejoindrez les bords de seine que vous longerez pendant près de 7 kilomètres. Au programme : eau et verdure, bien loin de l’agitation de certains coins des Hauts de Seine.
L’occasion de profiter à plein poumon de cet aspect de l’Ile de France souvent négligé. Et de prendre un grand bol d’air avant de s’élancer à l’assaut des derniers kilomètres…
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