Le 2ème marathon de Sauternes, le 2 juin 2012

Le marathon est une histoire de chiffres. De fréquence cardiaque, d’allure, de VMA, de chrono. Le marathon de Sauternes, c’est une histoire d’équation. « Sauternes = bon moment ». C’est en tout cas ce que souhaite mettre en avant Thomas Dejean, viticulteur et qui sert de relais entre l’organisation sportive et le côté viticole de l’événement.

On vient donc à Sauternes pour courir, bien sûr, mais aussi pour « découvrir la région ». Une région « moins plate » que le Médoc voisin – dont le célèbre marathon présente un concept similaire mais d’envergure différente. « Sauternes, c’est très joli, mais ce n’est pas vraiment plat », sourit Thomas Dejean. Et de rassurer d’emblée : « Il n’y a pas de très grosses difficultés pour les coureurs. Mais une côte au 38^ème kilomètre, pour accéder au Château d’Yquem, qui est en quelque sorte la locomotive de l’appellation ». A ce stade du parcours, évidemment, quand la route s’élève « on le sent passer ». Mais dans cette côte, les coureurs sont « accompagnés par des orchestres de jazz ». L’animation musicale joue d’ailleurs un rôle important dans l’événement, avec la présence de plusieurs groupes de bandas.

Le parcours, qui fait découvrir chacune des 5 communes où les viticulteurs sont autorisés à produire du Sauternes, passe à travers les vignes. Mais pas seulement. « Il y a aussi des passages près d’un bois et de rivières, avec donc une partie ombragée ». Sans oublier les traversées de châteaux… « On passe même sous l’un d’entre eux grâce à un tunnel ! ».

Prendre soin de son corps et de ses papilles

Comme l’an dernier pour la première édition, le marathon de Sauternes devrait accueillir, en ce samedi 2 juin, environ 600 coureurs entre le Château Guiraud, d’où s’élanceront les athlètes à 8h30, et le Château Filhot (arrivée et village course). « Ils trouveront des services qu’ils n’auront pas ailleurs », promet Thomas Dejean. « Sur le parcours, des points sont équipés de brumisateurs, or quand on arrive au 30^ème ou au 35^ème kilomètres, c’est agréable ! ». D’autant que si les prévisions météo se confirment, le soleil devrait être de la partie. « A partir du 30^ème kilomètre, les ravitaillements sont doublés, il y en a tous les 2 kilomètres et demi ». Et comme l’organisation accorde « une importance toute particulière au point de vue médical », deux médecins mobiles sillonnent le parcours, et une table de massage est installée à mi-parcours. Voilà pour aider à soulager les éventuels bobos et autres douleurs…

Et pour le plaisir des papilles, bien sûr, les Châteaux qui ouvrent leurs portes proposent de déguster leurs vins et autres « gourmandises ». « Pour les moins pressés », comme le souligne Thomas Dejean. Pour les autres, il y a toujours la possibilité de profiter du village des saveurs installé au château Filhot, là où sera jugée l’arrivée et où se tient le village marathon. Au programme : du vin, du pain, du fromage de brebis ou encore des huîtres d’Arcachon. Et pour que tout le monde puisse goûter, ce village des saveurs est ouvert dès le vendredi, au moment du retrait des dossards.

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