Championnat du Monde de 24h : 24 heures pour un record !

24 heures en courant pour parcourir le maximum de distance.

Énoncé ainsi, l’exercice est clair et simple. Et il l’est. Mais ce qui l’est moins, c’est l’approche mentale de l’exercice. Habituellement une course se termine sur la ligne d’arrivée, ici cette ligne d’arrivée n’existe pas. C’est à chacun d’aller la fixer. De la repousser le plus possible pour au final engranger la distance la plus importante. La performance ici c’est la distance réalisée et non le temps mis. Et là, l’exercice est plus difficile. Car malgré la douleur, malgré la difficulté, il faut aller coûte que coûte de l’avant. Ne jamais s’arrêter. Toujours progresser.
C’est à ce moment que la force mentale s’exprime. Ignorer les alertes envoyées par le cerveau à ses muscles. Repousser son seuil de douleur. Il n’y a pas de limite. « La seule limite, c’est celle qu’on se donne ! ». C’est le moment où chacun d’entre nous juge que la souffrance n’est plus supportable.


Jeff Lastennet : « Un cross ou un marathon m’a toujours fait plus rêvé qu’un 800 m »

Jeff Lastennet est un touche à tout passionné. Il y a un peu plus de dix ans, il était demi-finaliste aux championnats du Monde 2009 à Berlin, sur 800 mètres. Une autre vie, presque, pour le Bordelais, 32 ans aujourd’hui. Sa carrière a été stoppée par des blessures à répétition. Il a ensuite goûté aux longues soirées, qu’il n’avait pu qu’entre apercevoir durant ses années sur le double tour de piste, comme pour rattraper le temps perdu. Une vie étudiante à l’âge adulte, en somme. Sauf que le sport est dans ses veines. Sauf que ses veines sont le sport.
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Gros moteur oui, mais sans économie pas de performance !

La plupart des plans d’entraînement ont pour principal objectif d’augmenter la taille du moteur aérobie, de se faire une caisse ! Pourtant, avoir un gros moteur, sans la mécanique qui va avec, va limiter la performance. Il faudra donc que nos muscles soient capables de produire la force nécessaire pour avancer, mais également à moindre coût, nos sports étant énergétiques. Voici les clés pour y parvenir.

Hugo Hay, une structure atypique pour voir Tokyo et Paris

Hugo Hay a fait un choix fort. A 22 ans, le double médaillé aux championnats d’Europe de cross espoirs (argent en 2017, bronze en 2018) a quitté début septembre Bressuire (dans les Deux-Sèvres, près de Poitiers), et son coach de toujours, Abel Jamain (excepté un intermède de quelques mois avec Alain Lignier), pour rejoindre Louvain et la Belgique, aux côtés de l’entraîneur Tim Moriau et d’un groupe dense d’une douzaine d’athlètes (1) avec qui il se trouve actuellement en stage jusqu’à la mi-février. Le champion de France senior et vice-champion d’Europe espoir du 5 000 mètres l’été dernier explique la réflexion qui a sous-tendu ce choix, la manière –atypique- dont se construit son entraînement ; ses ambitions ; la façon dont il a monté sa propre structure –sans l’aide de la Fédération, dont le rôle interroge, par parenthèse -; et termine en expliquant pourquoi il a choisi de ne pas porter, en compétition officielle, les chaussures volantes de son propre équipementier.
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Apprendre (aussi) à s’entraîner sans montre

Aujourd’hui il n’est plus possible d’assister à une course sur route ou un triathlon sans voir une grande majorité des concurrents regarder sans cesse leur montre, GPS, ou autre capteur de puissance. Pourtant, lorsque l’on observe des sportifs de très haut niveau, l’inverse sera souvent constaté.
Une étude a testé l’intérêt de connaitre son intensité d’exercice sur le résultat final d’une épreuve. Ses concluions : il est clairement précieux de savoir courir aux sensations.
Explications :

Pourquoi je ne cours pas avec les Next%

L’arrivée des Nike Vaporfly 4% puis des Next% a bouleversé le paysage de la course à pied sur route - en attendant la piste ! Les chronos ne veulent plus dire grand-chose et c’est, au fond, une question fondamentale qui doit agiter nos neurones quand frémissent nos guiboles sur le macadam : pourquoi courons-nous ; pourquoi cherchons-nous à être le plus performant possible ?

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Une analyse de la flambée des performances à Houilles…ou quand les chronos ne veulent plus rien dire !

Cette très intéressante analyse de Vincent Guyot sur les temps réalisés lors de la corrida de Houilles incite au questionnement. En effet, elle interroge l’éthique même de notre sport et, au-delà, le concept de la performance.
S’il est parfois nécessaire de faire parler les chiffres ici, ils se suffisent à eux-mêmes.
Implacables, irréfutables, avec une seule conclusion possible, oui, il y a bien des chaussures qui font courir plus vite.
Lecteurs de Lepape info, lisez puis, ensemble, interrogeons-nous comme le fait avec justesse et une grand lucidité P. Urruty sur la portée de sa performance réalisée lors de la Corrida de San Sebastian.
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Le désentraînement, un mal pour un bien ?

Nous avons déjà évoqué la problématique du désentraînement en maintes occasions :

- Lors de la période d’affûtage (réduction des charges d’entraînement dans l’attente d’une surcompensation)

- Lors des périodes de coupures annuelles ou de récupération post-course (arrêt total ou partiel des charges d’entraînement)

- Lors des périodes de blessures (arrêt total ou pratique d’activités croisées non traumatiques).

Entraînement : Une séance technique course avec matériel

Cette vidéo fait suite à la vidéo réalisée avec Hassan Chadi que vous pouvez retrouver sur le site Lepape Info. Cette séance s’appuie sur l’utilisation de petit matériel (plots de différentes hauteurs, lattes, corde mais pourrait également avoir recours à de petites haies, bancs …). Elle a pour objectif l’apprentissage et l’amélioration des éléments d’exécution techniques pour permettre d’acquérir une foulée juste, efficace et gagner ainsi en économie de course.
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Yann Schrub a tenu son rang

L’équipe de France senior a souffert, comme attendu, en finissant 11e par équipes. Elle était inexpérimentée et marquée du sceau de la jeunesse : les quatre athlètes en lice fêtaient leur première sélection chez les seniors à ce niveau. Azzedine Habz, 26 ans, a fini 37e, Emmanuel Roudolff-Lévisse, 24 ans et pas dans son assiette 65e, Abderrazak Charik, 22 ans et encore espoir, 54e alors que Yann Schrub, 23 ans, a confirmé sa victoire aisée au cross de sélection, en finissant 19e.

Julien Wanders : « J’assume ma tactique »

10,22km en 30 minutes pile. Soit un passage aux 10 bornes en 29’25’’ et quelques sur ce parcours spectaculaire lisboète : cela dit la performance affolante et le rythme impressionnant imprimé par le Suédois Robert Fsiha, pas un inconnu puisqu’il avait pris la 17e place (et 1er Européen) des Mondiaux l’année dernière. Julien Wanders avait dynamité la course, dès le départ, à environ 2’50’’ au kilo. Il a ensuite connu un énorme trou noir, de deux tours, avant de revenir sur la fin, pour terminer à quelques secondes du podium. Virevoltant (comme la semaine dernière lors de la course de l’Escalade à Genève où il avait estoqué l’Ethiopien Barega -12’52’’ sur 5 000 m), et ahurissant sur la route, parfois même trop, il est moins à son avantage en cross.
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Une génération cinq étoiles !

Dans la foulée de Jimmy Gressier, les espoirs français, dont la plupart sont nés en 1997, ont remporté un cinquième titre consécutif par équipes aux championnats d’Europe (juniors en 2015 et 2016, espoirs depuis 2017).

Liv Westphal, un nouveau cap et une nouvelle distance par rapport aux affaires

Dans la droite ligne de sa 22e place aux championnats du Monde en mars dernier, Liv Westphal a pris une très solide 5e place dimanche lors des championnats d’Europe de cross, à 19 secondes du podium. Concentrée à 100% sur l’athlétisme depuis une grosse année, elle tente de garder le cap, son cap plutôt, en dépit des multiples affaires qui secouent l’athlé tricolore.