Reprendre après un ultra

Mimmi Kotka, la célèbre ultra-traileuse suédoise de 39 ans, vient de mettre fin à sa carrière d’athlète. Elle dit se sentir comme une ‘’coquille vide’’ après avoir cumulé les ultra trails au fil des saisons. Pour elle, depuis l’an passé, les abandons se succèdent et le plaisir s’échappe. Même si la nécessité de la coupure n’est pas ressentie de la même manière par tous, le corps et l’esprit ont besoin de se reposer et de se régénérer. La récupération doit se concevoir à l’échelle de la saison avec une coupure dite annuelle, mais aussi après chaque ultra. Pour autant, faut-il couper complètement ou poursuivre une activité limitant le désentraînement ?

Surmenage ou dépassement de soi : comment distinguer ?

Il est intuitif de penser que le surmenage est avant tout révélé par un changement dans le niveau de performance du sportif : qui ne peut soutenir la séance prévue est alors un profil possiblement surmené. Effectivement, cela fait partie des repères de choix autant dans les laboratoires de sport que sur le terrain.



Reconnaître simplement la fatigue

Le site Lepape-info regorge d’articles regorge d’articles sur la fatigue, centrale et périphérique, sur les moyens de la prévenir ou d’en récupérer. Et si le nombre d’articles est impressionnant, c’est parce que la problématique est complexe. Mais voyons comment identifier simplement un état de fatigue chez l’athlète.


Tête de noeud : quand la fatigue emmêle les neurones

Parfois, on refuse l’idée même de l’effort lorsqu’elle nous traverse. Une sortie improvisée, une aide spontanée… À peine conscientisée et déjà rejetée ! Cela arrive quand on se démène dans les séances d’entraînement d’un plan qui nous dépasse en réalité. Cela arrive aussi de façon plus commune après une journée de travail délicate. Deux scénarios bien différents. Et pourtant, si on analyse leurs conséquences respectives sur le sportif, on note des similitudes intéressantes.

Vaincre la fatigue par l’alimentation

Il est relativement rare que le sportif adapte son alimentation à l’intensité de l’entraînement. Il aura même parfois tendance à limiter ses apports nutritionnels en période de préparation dans l’objectif de « sécher » à l’approche de la compétition. Pourtant il est prouvé que de bonnes stratégies alimentaires pourront permettre de mieux prévenir les états de fatigue liés ou non à l’entraînement. Et ainsi de tirer de meilleurs bénéfices de nos séances, tout en augmentant le plaisir au quotidien.



​L’importance d’Evaluer sa charge d’entraînement avant une compétition ​pour plus d’Efficacité​

Dans la perspective d’une compétition, vous avez pu expérimenter plusieurs plans d’entraînement, les rejeter ou les ajuster à vos besoins, si bien que vous êtes potentiellement parvenu(e) à « un » plan qui vous correspond. Concrètement, vous pourrez justifier ce plan par le type de séance réalisée, d’enchaînement des activités, ou encore les périodes de charge et de récupération. Mais tout cela ne vous semble-t-il pas…trop défini ? Trop « figé » ?


5 astuces pour faire face à la Fatigue Mentale

La fatigue mentale s’installe lorsque la concentration a été importante et prolongée, comme au cours d’une journée de travail. Elle s’apparente à une sensation de manque d’énergie et est connue pour empiéter sur les performances en endurance.



C’est quoi la Fatigue ? Approche théorique #2 : La remise en cause des données existantes

N’a-t-on pas des arguments récurrents qui nous suggèrent que la compréhension du phénomène de fatigue ne devrait pas être réduite à ce qui se passe dans le corps… A commencer par celui du sprint final ! Une dernière accélération… parfois même après 42km de course ? C’est vrai ça… Comment, sur la base des précédents modèles (cf. partie #1), deviendrait-il possible à un athlète de courir plus vite en fin de marathon que sur la moyenne de l’épreuve ? Ses réserves énergétiques devraient en effet être trop amoindries pour générer un tel comportement, sa température centrale trop élevée, ses traumatismes trop importants… Trop ! Trop… ? A priori, non.