Dominique Chauvelier : « Des courses annulées ou qui vont l’être disparaîtront. »

Dominique Chauvelier est toujours aussi passionné par la course à pied et plus que jamais impliqué. L'ancien quadruple champion de France de marathon et médaillé de bronze lors des Championnats d'Europe 1990 à Split, maintenant âgé de 63 ans, reste une référence et continue de prendre du plaisir notamment à travers son activité de coaching. "Chauchau" comme on le surnomme dans le milieu s'est confié sur la période actuelle particulière et sur l'avenir du running impacté par la pandémie de Covid-19. Entretien. 1 réaction


Julien Devanne : « Être un marathonien en ce moment cela ne veut plus dire grand chose. »

Julien Devanne champion de France 2019 de marathon et de semi-marathon vit comme tout le monde une année particulière. Depuis le début du déconfinement, l'Angevin agé de 31 ans, licencié au FreeRun/A3Tours a pu reprendre un entraînement plus conforme à ses habitudes sans bien évidemment aucune certitude sur sa prochaine compétition. Il s'interroge avec philosophie sur la situation actuelle. Entretien.

Samuel Bonaudo : « Nous avons un peu redynamisé cette ferveur, ces échanges autour d’une course qui avaient disparus depuis 2 mois. »

« Les coureurs ont du cœur » fut un véritable succès. Cette opération prévue du 1er au 3 mai dernier destinée à lutter contre le Covid-19 a mobilisé 21.010 personnes qui ont parcouru 3 km en courant ou en marchant au profit de la Fondation de France. L’organisateur de courses Samuel Bonaudo à l’origine du projet qu’il nous avait présenté la semaine dernière se félicite de l’engouement suscité par cette initiative. 1 réaction

Covid-19 : « Les coureurs ont du coeur » avec déjà plus de 6000 inscrits tous unis contre le virus

Après plus de 40 jours de confinement en France, force est de constater que les initiatives pour faire du sport à la maison ou autour de chez soi n'ont pas manqué. Samuel Bonaudo, créateur et organisateur de courses, a lancé une opération solidaire "Les coureurs ont du coeur" afin de mobiliser un maximum de runners du 1er au 3 mai. Les dons sont reversés à la Fondation de France dans le cadre de son action "Tous unis contre le virus". Entretien. 1 réaction




Pas de marathon de Paris mais un marathon de chez lui

C'est aujourd'hui, dimanche 5 avril, que devait se disputer le marathon de Paris 2020. Le report de la 44ème édition au 18 octobre prochain en raison de la pandémie de coronavirus n'en a pas découragé certains. Parmi eux, Yannick Marie, habitué de l'épreuve, a décidé de courir les 42,195 km dans son jardin à Draveil (Essonne) en forme de clin d'oeil à toutes celles et à tous ceux qui auraient dû prendre le départ. 1 réaction


Nos cousin Québécois, du vélo ils en font !

Lors des derniers championnats du monde de vtt qui se sont déroulés au Canada dans la province du Québec et plus précisément au Mont Sainte Anne, j’ai eu l’occasion d’agrémenter cette pause outre atlantique de de rencontres avec des acteurs clés du cyclisme québécois. Immersion intégrale dans le cyclisme de nos cousins québécois.




Le Swiss sportlab, un laboratoire novateur en Suisse

Cyrille Gindre est le fondateur du site Volodalen, site référence de la course à pied que tous les passionnés connaissent. Ce chercheur a écrit de nombreux ouvrages et il collabore de longue date au magazine Zatopek. Il y a 6 ans, il quitte son Jura natal pour venir créer son laboratoire à Aigle en Suisse, à 2 pas du siège de l’Union Cycliste Internationale.

2h au Marathon : 1 chance sur 10 en Mai 2032

À observer un marathon on se prêterait volontiers à deviner sur le résultat. Aujourd’hui plus que jamais, on cherche à prédire les performances au point d’en oublier leur composante imprévisible. Un contexte… Un athlète… Une foule… Et le record tombe. Alors plutôt que de s’évertuer à projeter une « date » pour cette fameuse barrière des 2h, ne serait-il pas plus pertinent de parler de « probabilité » de record ?

Olivier Gui : « Les tensions s’aplanissent, une équipe est en train de se construire. »

Les 25 et 26 janvier dernier, le temps d'un week-end, les meilleurs marathoniens Français du moment étaient réunis à Dourdan (Essonne). L'occasion de faire un point à 6 mois des Jeux Olympiques de Tokyo mais aussi d'échanger pour apaiser le climat tendu. Un rassemblement notamment à l'initiative d'Olivier Gui, le directeur technique national adjoint chargé du running. Entretien.

Championnat du Monde de 24h : 24 heures pour un record !

24 heures en courant pour parcourir le maximum de distance.

Énoncé ainsi, l’exercice est clair et simple. Et il l’est. Mais ce qui l’est moins, c’est l’approche mentale de l’exercice. Habituellement une course se termine sur la ligne d’arrivée, ici cette ligne d’arrivée n’existe pas. C’est à chacun d’aller la fixer. De la repousser le plus possible pour au final engranger la distance la plus importante. La performance ici c’est la distance réalisée et non le temps mis. Et là, l’exercice est plus difficile. Car malgré la douleur, malgré la difficulté, il faut aller coûte que coûte de l’avant. Ne jamais s’arrêter. Toujours progresser.
C’est à ce moment que la force mentale s’exprime. Ignorer les alertes envoyées par le cerveau à ses muscles. Repousser son seuil de douleur. Il n’y a pas de limite. « La seule limite, c’est celle qu’on se donne ! ». C’est le moment où chacun d’entre nous juge que la souffrance n’est plus supportable.

Jeff Lastennet : « Un cross ou un marathon m’a toujours fait plus rêvé qu’un 800 m »

Jeff Lastennet est un touche à tout passionné. Il y a un peu plus de dix ans, il était demi-finaliste aux championnats du Monde 2009 à Berlin, sur 800 mètres. Une autre vie, presque, pour le Bordelais, 32 ans aujourd’hui. Sa carrière a été stoppée par des blessures à répétition. Il a ensuite goûté aux longues soirées, qu’il n’avait pu qu’entre apercevoir durant ses années sur le double tour de piste, comme pour rattraper le temps perdu. Une vie étudiante à l’âge adulte, en somme. Sauf que le sport est dans ses veines. Sauf que ses veines sont le sport.
5 réactions

Hugo Hay, une structure atypique pour voir Tokyo et Paris

Hugo Hay a fait un choix fort. A 22 ans, le double médaillé aux championnats d’Europe de cross espoirs (argent en 2017, bronze en 2018) a quitté début septembre Bressuire (dans les Deux-Sèvres, près de Poitiers), et son coach de toujours, Abel Jamain (excepté un intermède de quelques mois avec Alain Lignier), pour rejoindre Louvain et la Belgique, aux côtés de l’entraîneur Tim Moriau et d’un groupe dense d’une douzaine d’athlètes (1) avec qui il se trouve actuellement en stage jusqu’à la mi-février. Le champion de France senior et vice-champion d’Europe espoir du 5 000 mètres l’été dernier explique la réflexion qui a sous-tendu ce choix, la manière –atypique- dont se construit son entraînement ; ses ambitions ; la façon dont il a monté sa propre structure –sans l’aide de la Fédération, dont le rôle interroge, par parenthèse -; et termine en expliquant pourquoi il a choisi de ne pas porter, en compétition officielle, les chaussures volantes de son propre équipementier.
3 réactions