Pour qui ?
- Pour les sportifs ayant effectué un effort plus fatigant qu’à l’accoutumée.
- Pour les sportifs présentant des contractures.
- Pour préparer le sportif à un massage manuel ou mécanisé ultérieur.
- Pour favoriser, en alternance avec le froid, les phénomènes circulatoires (vasomotricité).
Pourquoi ?
- Entraîner une vasodilatation et ainsi améliorer la nutrition cellulaire, augmenter l’élimination des produits pathogènes et le processus de réparation tissulaire après effort.
- Favoriser l’analgésie et la sédation.
- Provoquer, au niveau musculaire, un relâchement, un effet antispasmodique et une augmentation de l’élasticité.
- Favoriser la disparition de la sensation de fatigue et la diminution de l’excitabilité musculaire.
- Tenter de diminuer le risque d’apparition de contractures ou de blessures musculaires.
- Dans un cadre thérapeutique pour soigner les contractures.
Comment ?
- Application de dispositifs spécifiques (Hot Packs, algues, compresses de paraffine, linge humide…) capables de garder la température entre 38 et environ 50 ºC pendant une durée comprise entre 20 et 40 min maximum.
- Par des infrarouges également. Protéger la peau avec une serviette sèche pour éviter les brûlures.
- Le sujet doit rester inactif.
Protocole
- Quand ?Au moins deux heures avant ou après l’exercice. A exclure pendant l’exercice.
- Durée de l’application :20 à 40mn.
- Températures : 38 à 50 °C (à adapter selon la tolérance maximale de la peau).
- Posture du sportif : quelle que soit la région traitée,le sportif fera une application directe avec un maximum de confort. Pour les membres inférieurs,il devra s’installer allongé avec les jambes légèrement surélevées.
- Avant l’application. Il est recommandé de vérifier que la peau est bien sèche. Il faut s’assurer de pouvoir contrôler la température et le temps d’application.
- L’usage systématique de la thermothérapie pendant la saison d’entraînement ne semble pas contre-indiqué ; néanmoins elle n’est pas à conseiller pour tous les sports à dominante « endurance » car elle induit une dépense énergétique supplémentaire pouvant ralentir la récupération au niveau métabolique.
Contre-indications
- Syndromes infectieux et inflammatoires aigus.
- Pathologies dermatologiques, plaies ouvertes.
Cette fiche est tirée du livre « Fiches pratiques pour la récupération en sport », de Christophe Hausswirth (INSEP Publications).
Pour commander ce livre : le site de la boutique de l’INSEP.