Quel que soit votre niveau d’application, que vous soyez, débutant, confirmé ou expert, vous avez du, un jour ou l’autre, avoir recours aux strappings, plâtres, ou autres chevillères et genouillères.
Les contentions sont universelles, elles dépassent les frontières du degré d’expertise. Lors de votre activité professionnelle quotidienne ou lors de vos séances sportives, le mal récurrent, qui obstrue vos fonctionnalités corporelles, nécessite d’être pris en charge.
De nos jours, le sport fait partie intégrante de notre mode de vie, il concerne des centaines de millions de praticiens dans le monde. Son succès significatif se retrouve dans toutes les strates de la population. Peu importe votre sexe, votre poids ou votre âge, vous êtes amenés à solliciter votre corps, ce qui, naturellement accroît les aléas d’accidents.
Les contusions qui se retrouvaient, spécialement, chez les sportifs de haut niveau ne se limitent plus aux sportifs préparés et entraînés, mais concernent une pluralité de personnes.
Pour palier à ces déficiences physiques, on retrouve, depuis plusieurs années, différentes techniques d’immobilisations. Il existe des contentions souples appelés plus communément «strappings» ou des orthèses qui elles, prennent une place importante dans la vie de tous les jours.
Le Guide pratique des contentions, se destine à un public large mais averti. L’auteur met en exergue la possibilité pour la personne, sportive ou non, de réussir à réaliser les différents moyens d’immobilisation avec habileté et facilitée.
L’auteur de cet ouvrage, Christophe Geoffroy, (nouveau kinésithérapeute de l’Equipe de France de football) puise son expertise dans son travail de collaboration avec le monde du sport de haut niveau. Il réussi à combiner pratique sportive personnelle et activité quotidienne.
Dans la première partie, l’auteur installe d’une manière très simple et pédagogique les préceptes de bases. Il expose aussi, les principes et les applications pratiques concernant la réalisation et la pose de contentions souples et d’orthèses.
La seconde partie est, quant à elle, consacrée aux réalisations pratiques et à toutes les commodités qui permettent de répondre à toutes les demandes.
L’ouvrage s’appuie sur des représentations photographiques de qualité, agrémenté de dessins clairs, qui se succèdent. Ils facilitent votre visualisation et permettent de voir concrètement l’élaboration de tous ces montages. Ces montages, vous seront utiles un jour ou l’autre, qu’ils soient effectués à titre préventif ou thérapeutique, que vous soyez médecins, kinésithérapeutes, pharmaciens secouristes ou encore monsieur tout le monde.
Les conseils qui se succèdent au gré de l’avancement du livre, s’appuient sur le bon sens, la réflexion et la logique.
L’objectif à terme est de rendre plus familière ces pratiques et permettre à chacun, d’acquérir les bons réflexes aux bons moments. Et ceux pour satisfaire vos moindres petits problèmes physiques.
Guide Pratique des contentions
Auteur : Christophe Geoffroy
Editions : Edition Geoffroy
Nombres de Pages : 250
70 montages différents
400 illustrations
Prix : 30 €
2 réactions à cet article
everest8850
Bonjour,
je me suis fracturé le 4e orteil….cela fait maintenant presque 3 semaines que j’ai arrêté la course. j’ai posé un strapping (en scotchant 2 orteils ensembles), mais je l’ai enlevé depuis, et je voudrais savoir dans combien de temps je pourrai reprendre la course à pied.
Merci d’avance pour votre réponse
Cdt Paul
Yannick Guillodo
Bonjour,
D’une manière tout à fait générale et classique, suite à une fracture, un os met environ 45 jours à consolider, donc à se réparer.
Pour que cet os fracturé puisse consolider, il ne faut pas exercer une tension, une pression, ou toute mise en charge qui pourrait nuire à la bonne cicatrisation. Toute sollicitation anormale d’un os fracturé peut induire un déplacement éventuel de la fracture, dans un premier temps, et/ou une pseudarthrose (non consolidation), dans un deuxième temps.
La prudence s’impose, n’est ce pas ?
Or l’os fracturé, chez vous, est difficilement mis au repos dans la vie quotidienne (il faut bien marcher !). Il est donc hors de question de vouloir courir, c’est-à-dire d’augmenter la charge et la sollicitation sur cet os, avant le 45e jour d’évolution.
Soyez donc très patient avant de reprendre un sport dynamique, en charge, comme la course à pied qui impose une succession de vols, avec des impulsions (décollage du corps) et des réceptions (atterrissage corps), par l’intermédiaire des pieds.
Il faudra, de toute façon, « respecter totalement la douleur » lors de votre reprise de la course à pied. En effet, la douleur serait signe de souffrance au sein du foyer de fracture donc d’une consolidation « non totalement acquise ».
Tenter de courir en modifiant votre foulée, pour ne pas appuyer sur le foyer de fracture (minimiser la douleur), c’est-à-dire en faisant un appui principalement interne, sur le premier rayon (axe du gros orteil) serait une erreur. Vous risqueriez de déclencher d’autres problèmes notamment tendineux.
En résumé, mes conseils sont : patience avant 45 jours d’évolution et reprise progressive, rythmée par la sensation douloureuse.