Idée reçue : L’inégalité de longueur des membres inférieurs entraine des pathologies de l’appareil locomoteur chez le sportif

Le naturel, il n'y a rien de mieux

L’inégalité de longueur des membres inférieurs, égale ou inférieure à 2 cm, est un problème commun et pas forcément source de blessures. Explications.

Un peu de définitions

Au niveau médical, on différencie : Les véritables inégalités de longueur des membres inférieurs qui sont supérieures à 2 centimètres (maladie rare 1 pour 1000 sujets), des petites inégalités de longueur, égales ou inférieures à 2 cm, en station debout, qui est une anomalie très courante (40 à 70 %  de la population).

Bien évidemment, cette limite, 2 centimètres,  peut-être discutée d’autant qu’il faut différencier :
– les inégalités de longueur vraie (la structure osseuse d’un membre inférieur est plus courte que celle du membre controlatéral), il s’agit donc d’un raccourcissement ou d’un allongement réel de l’os
– des inégalités fonctionnelles par une attitude, en statique ou en dynamique, entraînant un déséquilibre droit/ gauche.

Nous ne traiterons, dans cet article, que des « petites inégalités »,  inférieures ou égales à 2 centimètres.

L’inégalité de longueur des membres inférieurs (« une jambe plus courte que l’autre ») est généralement présentée comme une des causes des pathologies de l’appareil locomoteur du sportif, notamment  du coureur à pied. De ce fait,  la correction partielle de l’inégalité (port d’une semelle) est souvent présentée comme un « remède » face à des nombreuses plaintes tendineuses, musculaires, articulaires, … du sportif.

Cette idée reçue est largement recevable car on peut penser que cette inégalité, face à des milliers de foulées,  entrainent des contraintes anormales, sources de douleurs, au niveau de l’appareil locomoteur.

En effet, la différence de hauteur, entre les deux membres inférieurs, peut générer  des troubles statiques et  dynamiques, à leur niveau  mais aussi au niveau du rachis :

1. Statique : si la jambe la plus courte n’est pas compensée,  les épines iliaques sont, de ce côté,  plus basses ;  le sacrum n’étant  plus horizontal, il existe une attitude scoliotique et une possibilité de scoliose vraie (déformation du rachis). Outre l’obliquité du bassin,  l’inégalité pousse à une compensation :

  • Au niveau de la jambe la plus courte par une augmentation de l’extension du genou, une augmentation de la flexion de la cheville, une supination du pied  et /ou un ensemble de tout cela.
  • Au niveau de la jambe la plus longue par une flexion du genou, une pronation du pied ….

2. Dynamique : l’inégalité modifie la répartition et la force de l’impact mécanique sur l’appareil locomoteur. Il semble logique de penser que le temps d’appui et donc la foulée sont réduits du côté de la jambe courte entraînant une vélocité inférieure et une augmentation de la cadence de ce côté. Une étude électromyographique a montré que les muscles du membre inférieur le plus court ont une activité supérieure que ceux de l’autre membre (controlatéral.) De plus, la pression transmise au niveau de la hanche, du membre le plus long, est supérieure à celle du membre le plus court. Cette augmentation serait due à une diminution de la surface de contact articulaire (entre le fémur et le cotyle) et à une augmentation de la tension des adducteurs, due à la différence de longueur.

Tout ceci « expliquerait », pour certains (idée reçue ?), les douleurs lombaires, les tendinopathies, les douleurs articulaires de hanche, du genou, de la cheville, les fractures de fatigue… De ce fait,  une correction plus ou moins complète de l’inégalité (port d’une semelle) améliorerait le rapport de force entre la jambe la plus longue (appui plus fort) et la jambe courte (appui plus faible) et résoudrait les pathologies. D’autant que chez le sportif,  l’inégalité de longueur des membres inférieurs  entraînerait une foulée moins académique avec  une dépense énergétique supérieure à celui qui a une foulée académique (sans inégalité de longueur de membres inférieurs). Cette augmentation de la dépense énergétique expliquerait des performances plus faibles !

C’est oublier d’autres éléments importants :

1. L’inégalité de longueur de membres inférieurs, égale ou inférieure à 2 cm, est un problème commun puisque retrouvé, selon les études, entre 40 et 70 % de la population (cette variation est due aux « systèmes de mesure », cf. n° 2). Est-ce que 70 % des coureurs à pied sont « anormaux » et doivent être appareillés par des orthèses plantaires (semelles)  puisqu’ils ont une inégalité de longueur des membres inférieurs ?  Ne sont ce pas les 30%, égaux au niveau de membres inférieurs, qui sont « anormaux »,  car en minorité ?

2. Existe-t-il vraiment une inégalité ? Sait-on réellement quantifier une différence de longueur entre les membres inférieurs ? La réponse est globalement non. Car  les inégalités de longueur vraie c’est-à-dire une différence entre la structure osseuse d’un membre inférieur mesurée à celle du  membre controlatéral est  difficile à faire en pratique médicale courante. Seuls certains examens, qui  sont rarement prescrits,  mesurent, avec une erreur « acceptable »,  un raccourcissement ou un allongement réel de l’os. En effet, souvent,  le diagnostic d’inégalité de longueur des membres inférieurs  est fait sur une radiographie, simple, de bassin. En fait, s’il y a  une « inégalité » cela veut simplement dire qu’il existe un défaut d’horizontalité des têtes fémorale et non une réelle inégalité des membres. Cette « mesure » est donc fausse.

3. La compensation dynamique, naturelle : l’ensemble des  études médicales montre que le corps compense les inégalités,égales ouinférieures à 2 centimètres, sans problème majeur. Cette compensation s’installe « naturellement » en parallèle à  la « création lente» de l’inégalité (période de croissance).

4. La différence qui existe entre la marche et la course et surtout  la course en conditions réelles (trail notamment). Dans la course,  il se crée une oscillation verticale  importante ;  à  chaque foulée,  il faut décoller puis atterrir, sur un pied. Il n’y a pas d’appui bipodal  pendant la course donc l’inégalité des membres inférieurs n’existe pas d’autant que la course se fait sur un terrain « non plat » dans la majorité des cas (seul, le tapis de course est plat !).

Alors, idée reçue ou pas ?

Il existe une abondante littérature scientifique sur ce sujet. Mais, globalement, il existe encore beaucoup de controverses en regard d’une corrélation entre une asymétrie de longueur des membres inférieurs et leur lien direct avec les plaintes musculo-squelettiques du sportif.  A ce jour, la relation entre ces deux  éléments doit être interprétée avec beaucoup de précautions car il n’y a pas de preuve directe trouvée mais juste une coïncidence dans certaines études. En fait, comme il a déjà été dit,  le sujet, sportif ou non, est capable d’une grande adaptation à son inégalité de membres inférieurs. Par contre, le sujet plus âgé, face à une nouvelle inégalité des membres inférieurs (pose d’une prothèse de hanche par exemple), aura énormément de difficultés à s’adapter à cette récente asymétrie.

Deux pathologies sont plus étudiées : les douleurs lombaires et les fractures de fatigue des membres inférieurs :

–   Sur la pathologie  lombaire, il y a une volumineuse littérature assez controversée sur une éventuelle responsabilité de l’inégalité de longueur des membres inférieurs. Certaines études montrent qu’il existe un lien entre une inégalité de longueur des membres inférieurs et les douleurs lombaires mais d’autres études réfutent  cette association.  Malgré toutes ces études publiées, on ne peut affirmer que les douleurs lombaires du sportif sont dues à son éventuelle asymétrie de longueur des membres inférieurs

–  Par contre, la littérature  semble plus affirmative sur les fractures de fatigue des coureurs à pied en effet ;  il a été montré que :

  1. il existe plus de fracture de fatigue en cas d’inégalité de membre inférieur.  Cette dernière  est donc un facteur de risque de fracture de fatigue, notamment chez les athlètes féminines.
  2. Il a été montré aussi que les fractures de fatigue survenant sur le fémur, le tibia, le métatarse (le pied)  sont plus fréquentes sur la jambe la plus longue (73 % des cas) ; cette incidence plus forte sur la jambe la plus longue semble corrélée avec les forces de transmission plus importantes sur cette jambe.

En pratique : faut-il traiter une inégalité des membres inférieurs ?

La réponse est plutôt non.

Si le sportif ne se plaint de rien et que l’on découvre une inégalité, il faut ignorer cette découverte ; surtout ne rien faire.

Si le sportif  présente une plainte de l’appareil locomoteur,  il ne faut pas prendre la décision de réduire systématiquement  une asymétrie (par une orthèse plantaire) même s’il existe  une « inégalité » sur la radiographie de bassin ; on ne traite pas une radiographie. On ne peut affirmer que cette asymétrie est la cause certaine de la pathologie. L’examen clinique s’impose pour chercher d’autres causes et évaluer l’asymétie, la statique habituelle du patient. Lors de cet examen, il faudra éventuellement corriger les asymétries en demandant au patient de se tenir droit et de contracter les muscles abdominaux, notamment. Par différents repères anatomiques, il est possible d’objectiver une asymétrie lors de cet examen statique. L’examen dynamique est indispensable chez le sportif. Mais il est difficile d’objectiver une réelle asymétrie à la marche et encore plus à la course,  pour beaucoup d’examinateurs. Après avoir éliminé des raideurs articulaires ou musculaires, il faudra essayer de mesurer cliniquement les inégalités de longueur des membres inférieurs. Cette mesure sera de toute façon généralement inexacte. Mais les examens complémentaires et notamment la radiographie du bassin sont également source d’erreur, comme il a déjà été dit.

On le répète, compte tenu des connaissances scientifiques actuelles,  on ne sait pas si l’asymétrie de longueur joue  un rôle sur les plaintes formulées par le sportif ; donc prudence dans la décision d’une correction de l’inégalité.

Pourtant, souvent,  la cause est entendue : le sportif se plaint, par exemple, d’une tendinopathie. On trouve une inégalité des membres inférieurs sur une radiographie de bassin. On décide que cette douleur tendineuse est due à l’inégalité de membres inférieurs. On prescrit une semelle orthopédique. En fait, cette imputabilité et donc cette prescription sont discutables.

En conclusion : il s’agit plutôt d’une idée reçue car aucune étude scientifiquement valable ne montre un lien direct de causalité entre une petite inégalité de longueur des membres inférieurs et l’ensemble des pathologies de l’appareil locomoteur du sportif. De plus, aucune étude scientifique n’établit une relation entre l’inégalité de longueur des membres inférieurs et une plus grande proportion de blessures, durant une activité sportive. Les sportifs avec une  inégalité ne se blessent pas plus que ceux sans inégalité.

Ceci peut  être du à deux raisons :

  • la première est que le sportif est « constitué de la sorte » et s’est adapté à cette différence de hauteur. Il existe une adaptation physiologique à long terme par le système neuromusculaire chez les sujets qui ont une inégalité réelle des membres inférieurs.
  • La deuxième est que, égale ou inférieure à 2 cm,  l’inégalité peut être considérée comme une situation quasi normale puisque touchant une grande majorité de la population ; corrige-t-on une normalité ?

En fait, il faudrait davantage de recherches scientifiques pour réellement connaître les effets  biomécaniques d’une inégalité de longueur des membres inférieurs. Car, pendant la course à pied, il existe bien d’autres éléments susceptibles d’entraîner une pathologie que la simple inégalité de longueur des membres inférieurs. Les études sont difficiles à faire car des travaux  montrent que l’on ne peut pas comparer une inégalité de membres inférieurs réelles (celle du patient) et une inégalité artificielle induite par une talonnette (chez un patient sans inégalité de longueur de membres inférieurs), pour une étude expérimentale.

Une inégalité est un facteur étiologique possible face aux  blessures de surmenage, notamment les fractures de fatigue. Il est possible que ces fractures n’apparaissent que pour une certaine dose d’efforts. L’inégalité de longueur des membres inférieurs serait normalement supportée, sans aucune douleur, pendant plusieurs années et deviendrait symptomatique après une certaine période. Cela rejoindrait l’usure inégale (arthrose) des genoux  et/ou une arthrose de hanche sur la jambe la plus longue. Certaines études montrent aussi des aponévrosites plantaires plus fréquentes au niveau des jambes les plus longues et également une relation avec des bursites trochantériennes.

Enfin, la réflexion qui est souvent donnée par les sportifs est : « même si cela ne me fait pas de bien, je ne prends pas de risque à mettre une semelle  ». On ne peut totalement cautionner cette affirmation. Cette semelle peut créer, à moyen ou long terme, un changement biomécanique responsable d’une autre pathologie. Mais on ne peut rien affirmer.

Conclusion vouloir changer « son naturel »,  porter une semelle  et donc créer  « une réduction artificielle » d’une inégalité « normale » des membres inférieurs doit être l’exception.

45 réactions à cet article

  1. Il faut considérer chaque cas individuellement. Compenser l’inégalité n’est pas obligatoirement la solution pour tous. Travailler sur la proprioception et la posture est la base. Il faut savoir que la posture du dos peut être modifiée par un travail en kinésithérapie, une baisse de force musculaire due à une immobilisation prolongée ou à une fatigue passagère suite à un surmenage, un accident ou une maladie telle qu’une simple grippe. Toute modification de la posture du corps doit s’accompagner d’une remise en question du besoin d’utiliser des semelles de compensation ou de proprioception. Le besoin d’une compensation peut évoluer et la compensation doit être accompagnée d’un travail sur la posture. Ce n’est que mon humble avis : j’ai une inégalité vraie de 3 cm découverte à l’âge de 40 ans et que j’ai décidé de compenser à ma manière car mon dos n’en pouvait plus (je ne boitais pas malgré cette inégalité, c’est pourquoi elle a été découverte si tardivement et non compensée jusqu’à 40 ans. Mais le corps ne compense pas, il encaisse jusqu’à une certaine limite

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    • Bonjour,
      J’ai moi même une vraie inégalité de longueur de 2cm et je n’arrive pas à résoudre mes douleurs malgré toutes les solutions proposées (semelles, kiné, ostéo,etc)
      Comment avez vous réussi à vous débarrasser de ce problème ?
      Merci pour votre aide

      Répondre
      • Bonjour,

        Je suis maintenant en retraite, mais je me suis battu durant toute ma carrière pour informer que ce problème si souvent récurrent, entrainait de multiples et néfastes conséquences.
        Effectivement, j’ai constaté après de nombreuses années d’exercice, que très souvent le corps médical n’en tient pas du tout compte. Alors que cela occasionne de graves problèmes osseux, musculaires et ligamentaires sur toute la hauteur du corps (dos, hanches, genoux, chevilles et voûtes plantaires).
        Avec une gymnastique appropriée et une compensation avec des semelles, ce handicap pourrait en partie, bien soulager des souffrances.
        Bien à vous et bien cordialement,

        Daniel Remy.

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        • bonjour Daniel Remy
          votre point de vu, comme votre expérience m intéresse.
          je vais d article en article sur les ILMI sans presque jamais y lire autre chose que la reprise a bon compte de préceptes dépassés, pour ne pas dire de contre vérités.
          pouvons nous communiquer?
          Bien à vous,
          Dr A P Burin.

      • Bonsoir
        J’ai moi même une vraie inégalité de longueur de 2cm et je n’arrive pas à résoudre mes douleurs malgré toutes les solutions proposées
        Comment avez vous réussi à vous débarrasser de ce problème ?
        Merci pour votre aide

        Répondre
    • waouh comment vous avez fait pour ne pas boiter moi jè un différence de loin de 3 avant je boitait pas mais ma démarche est assez bizar c’est ce qui m’agasse le plus si non aucune douleur nul part mais je voudrais marcher comme une miss mais je parvient c’est plus comment faire

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  2. Bonjour,
    Je suis un ancien sportif amateur et mon inégalité de 1,5 cm a été découverte après 4 ans de multiples consultations et multiples examens coûteux. Symptômes : Tendinite Hanche et Fessier, scoliose, mal aux lombaires. Les professions medicales ne sont pas assez impliquées dans la décision pour stopper la souffrance et soulager car il pense que le corps humain doit absorber ces imperfections. Malheureusement la non prise en charge radicale par des semelles provoquera obligatoirement des lésions définitives voir opérations graves. Alors que des semelles pourrait peut être l’éviter. Messieurs les médecins, agissez plutôt que de philosopher. Nous vous en remercierons.

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  3. Bonjour,
    Sportif occasionnel (en entretien on va dire), j’ai découvert une inégalité des membres inférieurs de 2cm suite à une hernie discale lombaire qui a du être opérée après presque un an de douleurs sciatiques continues (et je n’ai que 30 ans).

    Je porte depuis des semelles qui compensent intégralement l’inégalité, et même si ce n’est pas parfait cela va globalement mieux.

    Je ne pense pas que des personnes non concernées par le problème devraient se permettre d’en parler avec autant de légèreté, car une inégalité importante peut entrainer à plus ou moins long terme des problèmes de dos très handicapants (sciatiques, hernies discales etc). Et ceux qui ne le vivent pas au quotidien peuvent difficilement imaginer le handicap/l’enfer que cela représente.

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    • Bonjour moi idem 30ans et là depuis plus de un ans lumbo sciatique gauche dos totalement foutu et là voilà que maintenant on me trouve une asymétrie de hauteur des tête fémorale et la le corp médecin une honte pas d’opération car trop jeune et passe besoin de semelle .donc pour moi c’est souffre en silence

      Répondre
  4. Je suis maintenant en retraite, mais je me suis battu durant toute ma carrière pour informer que ce problème si souvent récurrent, entrainait de multiples et néfastes conséquences.
    Effectivement, j’ai constaté après de nombreuses années d’exercice, que très souvent le corps médical n’en tient pas du tout compte. Alors que cela occasionne de graves problèmes osseux, musculaires et ligamentaires sur toute la hauteur du corps (dos, hanches, genoux, chevilles et voûtes plantaires).
    Avec une gymnastique appropriée et une compensation avec des semelles, ce handicap pourrait en partie, bien soulager des souffrances.
    Bien à vous et bien cordialement,

    Daniel Remy.

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  5. Bonjour,
    Jeune de 25 ans je souffre une inégalité des membres inférieurs et je ne sains pas à qui adresser merci de m’aider s’il vous plait.

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  6. Bonjour,
    Jai 60 ans, une scoliose de 45°environ et une inégalité aussi d’un bon centimètre.
    suis bloquée depuis 3 jours avec un lumbago suite je crois à plusieurs exercices d’étirements entrepris chez un kiné et travaux chez moi. Aucuns médecins ou spécialistes depuis des années de consultations n’a tenu compte de cette inégalité de longueur de jambe . . aujourd’hui je suis un peu dégoutée car peut être une talonnette aurait évité autant de souffrance. Quelqu’un a-t-il porté une talonnette à partir de 60 ans malgres l’artrose souvent installé

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  7. j’espères vos réponses.
    Merci beaucoup. lili

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    • Bonjour

      -Il faut d’abord différencier une vraie scoliose (rotation des corps vertébraux) d’une attitude scoliotique (compensation d’une asymétrie de longueur des membres inférieurs sans véritable rotation des corps vertébraux). Nécessité de réaliser un cliché d’ensemble du rachis de face en charge et couché pour voir quelle est la part de correction possible. Cette notion est très importante chez un jeune et nécessite un suivi. Peut être moins à votre âge !

      -Il faut ensuite évaluer de façon rigoureuse votre inégalité de longueur des membres inférieurs en réalisant un cliché de bassin de face en charge en prenant soin de bien positionner ses pieds à plat et ses genoux en extension égale+++.

      Dans le cadre d’une vraie asymétrie de longueur des membres inférieurs, une différence de 1 cm ne devrait, en principe, pas poser de problèmes. Mais… il faut toujours écouter ce que le patient nous dit et perçoit. Personnellement en tant que traitant ma réponse est de dire qu’il faut essayer pour voir quelle va être l’effet de cette talonnette sur vos douleurs et leur devenir. En fonction de votre âge je commencerai par une correction d’un 1/2 centimètre pour évaluer un éventuel effet et l’absence de troubles. L’appui au sol intervenant dans l’équilibre une correction, sur le tard peut s’accompagner de sensations de « malaise ». Si bonne tolérance mais effet limité, je tenterai la correction de 1cm correspondant à votre asymétrie.
      On a parfois la surprise de voir disparaitre des douleurs des membres inférieurs et du rachis dans sa totalité, voire des membres supérieurs.

      Question regret, si vous avez une vraie scoliose, n’en voulez pas à vos traitants je pense que la semelle n’aurait pas changé le cours de vos douleurs.

      Cordialement

      Répondre
      • Ah ! les ILMI !
        Je viens de découvrir cette appellation, à 29 ans, 20 ans après avoir commencé un suivi orthopédique pendant la croissance. Avec compensation autour d’1 cm (et jusqu’à 1,5 cm au plus fort de la croissance) de l’inégalité de longueur pendant cette période, sur prescription du médecin orthopédiste.

        Aujourd’hui, je comprends que la prise en charge est assurée par les podologues en France sur prescription du médecin généraliste.

        Comment savoir quel est le bon traitement ? Les trois derniers podo que j’ai vus ont opté pour une compensation de 4 mm, 0 mm et maintenant 4 mm à nouveau.

        Je crois comprendre de mes lectures qu’il n’y a pas de protocole standard (la médecine est un art, pas une science en la matière). Mais les sources médicales, via les prédictions de recherche Google, que j’ai consultées ne sont pas claires ni équivalentes (Université catholique de Louvain, Nantes-chirurgie-jeunesse-sports, podimedic.com, orthodynamica.com).

        On ne compte plus aussi les marchands para-médicaux : podo-orthésistes contrôlés apparemment de près par l’Assurance maladie (j’en ai eu l’expérience) et la semelle sur-mesure à portée de clic sur thion-medical.com).

        Concernant l’évaluation de l’inégalité, je croyais que la mesure des têtes fémorales était fiable, mais peut-être uniquement pour la période de croissance ?

        Le site internet de la SOFCOT (société française chir orthopédique et traumato) n’évoque pas la sujet pour les patients adultes.

        J’ai fini par être tout à la fois blasé et en colère contre les médecins qui n’expliquent pas la situation à leur patient (est-ce possible, souhaitable de l’expliquer ? ; serais-je un connard de patient qui fait chier avec ses douleurs ? = j’en suis à peu près là aujourd’hui) : j’ai bien compris que ce n’était pas du clé-en-main, mais mon parcours (chir orthopédiste, podologue semelle à 0, podo-orthésiste semelle à 12, RE-chir orthopédiste en établissement privé non lucratif St Joseph à Paris, je pose trois semelles différentes 0, 4 et 12 mm sur la table de consult, il y a une interne qui assiste à la consult, le médecin me dit qu’il ne peut rien pour moi et m’oriente en consulte anti-douleur, quatre mois d’attente, je vois avant en ville un rhumato qui me dit de remettre une semelle de 4 mm, conseil de l’ordre pod (inutile), rhumato, séances kiné assouplissement cervicales, Re-rhumato, suivi régulier avec une autre podologue …)

        J’ai mal à peu près en permanence depuis 2 ans, essentiellement aux cervicales, pas trop, mais suffisamment pour que ça me mange un peu d’énergie mentale.

        Deux semaines de randonnée en cet été 2020 et je réinitialise plus fortement le schéma locomoteur, j’imagine.
        Ce que je ressens, c’est 1) soit douleurs cervicales + dos en l’absence d’appui de l’intégralité du rachis sur fauteuil ; 2) soit en position appui sur siège un échauffement des chevilles . + les convulsions lombaires, la rigidité chronique aux cervicales (15 minutes de kiné / jour)…
        L’ensemble des douleurs reste, ensuite, bien sûr, corrélé avec le moral.

        Mais comment faire la part des choses quand on a intégré un discours sur « l’équilibre du bassin », tout en subissant la persistance des douleurs, … ?

        comment faire confiance aux divers PDS (professionnels de santé) friands de leurs clients subventionnés à coups de carte vitale ? Chacun ayant une pratique différente (un client, 15 minutes ; un « je-ne-sais-pas » ; un « je vous dis que la compensation n’est pas la panacée » ; un « on peut envisager un examen EOS pour avoir une mesure exacte » ; un « si vous revenez comme pour la dernière fois je ne vais rien pouvoir faire pour vous »).

        c’est pénible de ne pas avoir de cadre de confiance … Voici mon témoignage, si vous passez par ce recoin de l’internet … Je l’imprime et le montre au méd gén, on verra ce qu’il me dit.

        Répondre
        • Bonjour,

          En réponse au commentaire de Matthieu datant du 11 Aot 2020 :

          Je suis en partie d’accord avec ce que dit Jean-Claude Gardiol, il est indispensable de différencier une vraie scoliose d’une scoliose d’attitude en réalisant un cliché radiologique du rachis.

          En revanche, un cliché du bassin n’est pas suffisant pour évaluer précisément l’inégalité de la longueur des jambes, il est impératif de demander à votre médecin un cliché des 2 jambes afin de connaître au plus juste cette différence.

          A mon sens, et contrairement au point de vue de Jean-Claude Gardiol, une différence d’un centimètre, doit déjà être traitée.

          En effet, au cours de ma longue carrière, j’ai pu constater que si rien n’est fait, au fil des années la scoliose s’aggrave obligatoirement même s’il s’agit à l’origine d’une scoliose d’attitude.
          Elle peut se transformer en vraie scoliose, l’asymétrie au niveau du bassin est de plus en plus importante car l’inflexion du rachis s’accentue inévitablement.

          De ce fait, le corps est en déséquilibre sur toute sa hauteur, ce qui provoque des raccourcissements et des distensions musculaires et ligamentaires. Cela engendre de graves problèmes de dos et des articulations (hernie discale, tassement ou fixation des vertèbres, sciatique, arthrose des hanches et des genoux, contractures musculaires douloureuses, déformations des articulations, etc…).

          En résumé, il faut prendre conscience que le centre de gravité du corps est le bassin, il doit être parfaitement équilibré.

          Voici donc mes conseils pour résoudre ce problème de jambe plus courte :

          – Radiologie des 2 jambes pour connaître précisément la différence de l’inégalité de longueur.
          – Pratiquer une gymnastique sérieuse d’étirement afin de rééquilibrer tous les muscles et ligaments dans le but d’acquérir une parfaite souplesse articulaire.
          – Corriger la différence de longueur avec une semelle :
          Commencer par compenser 5 mm puis passer progressivement à un centimètre (attention, de ne surtout pas compenser cette inégalité sans la pratique d’une gymnastique appropriée comme je vous l’indique ci-dessous).

          Ayant arrêté mon activité professionnelle, je vous conseille de suivre à raison en moyenne de 2 cours par semaine la Méthode Pilates qui est la plus similaire à la conception de ma méthode.
          Il existe également dans certains cours sérieux de danse classique, de la barre à terre qui peut être aussi très efficace.
          Avant de vous engager, renseignez-vous sur la bonne renommée du cours et informez l’enseignant de vos problèmes et lui faire part de vos clichés radios.

          Il est impératif que cette pratique fasse travailler les étirements mais aussi le tonus musculaire de manière à maintenir la rectification acquise.
          Elle devra être suivie régulièrement et à long terme.

          J’espère avoir répondu à vos attentes sur ce problème tellement délaissé par la médecine.
          Si vous avez trouvé mon commentaire intéressant, partagez le avec d’autre personne dans le même cas.
          Je vous invite également à consulter mon site internet :
          https://gym-rectif.fr .
          Il vous en dira plus sur ma méthode dont le but est de sensibiliser les gens sur la détection de toutes les déformations physiques.

  8. Bonjour,
    La correction d’ une inégalité n’est pas à prendre à la légère, le bassin est le roi de l’adaptation et un simple cliché du bassin ne suffit pas.
    Une simple antéversion d’un hémi-bassin peut vous donnez un image de bascule, idem pour une rétroversion ou translation, et on ne parle que du bassin, mais un valgus, un varus, un flexum, un récurvatum etc…. aussi.Il faut donc avant tout corriger les adaptations ou causes qui modifient cette image. On peut très bien avoir une jambe plus courte avec une hyper antéversion du même côté et avoir l’image d’un bassin équilibré.
    Il faut donc faire un analyse complète du bassin, mais pour le moment aucune machine n’ est en mesure de le faire, voyez donc un spécialiste.
    Les orthopédistes-orthésistes-podologistes peuvent faire cela.

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    • Nous avons des moyens d’analyse de la posture en 3D non irradiants. SAM3D
      Avec mes étudiants nous faisons des recherches via le VICON sur la répercussion des ILMI dans la dynamique de marche et de course avec et sans compensation et évaluation de la douleur.
      Je ne suis pas sûr que les orthopédistes orthésistes aient ces compétences ! C’est de la biomécanique couplée à de la médecine !

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      • Bonsoir,
        A qui s’adresser exactement pour des mesures de bassin ou autres après 60 ans pour éviter que la scoliose nous paralyse ?
        Il y a t-il des experts sérieux pour nous aider dans le choix d’un appareillage ou d’exercices précis pour améliorer afin d’éviter l’opération ?

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        • Mon inégalité a été mesurée grâce à une radio Full Spine. Il s’agit d’une radio 3D qui représente tout le corps. J’ai 26mm et je souffre le martyr au quotidien malgré mes 34 ans. Je suis intéressée sui vous obtenez de réponses.

  9. Bonjour,

    J’ai une inégalité d’1,5 cm. Jusqu’à l’âge de 48 ans, j’ignorais tout de cette différence de longueur et ne m’en plaignais pas. Ce sont des radios qui ont révélé cette anomalie. Le sachant, je suis allée consulter une podologue dans une polyclinique. J’ai donc porté, pour la première fois de ma vie, des semelles orthopédiques compensatrices. Au bout d’un an du port de ces semelles, j’avais de plus en plus de difficultés à marcher. J’ai même eu parfois l’impression de me paralyser. Une collègue m’a conseillé de quitter mes semelles pour voir. J’ai suivi son conseil. Les douleurs ont disparu et je me suis remis à marcher normalement.
    Conclusion : je ne porterai plus jamais de semelles compensatrices de ma vie !

    Le seul bémol, c’est que mon cerveau a pris conscience de la différence de longueur de mes jambes. Je n’en ai pas conscience lorsque je marche, mais cela me gêne en station debout à l’arrêt.

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  10. Pour compléter ma réponse, je dois toutefois ajouter que, lorsque j’ai accouché de ma fille, l’obstétricien a constaté un problème de bascule du bassin qui a beaucoup compliqué les choses ( fers pour le bébé et épisiotomie invalidante pour moi avec fauteuil roulant pendant quelques jours et bouée en caoutchouc pour m’asseoir pendant un bon mois). Si j’avais su avant que j’avais une jambe plus courte que l’autre et donc un problème de bascule du bassin, j’aurais demandé une césarienne. Par ailleurs, j’ai eu pas mal d’hémorragies durant ma grossesse, sans doute parce que le placentas ne se plaçait pas bien. Peut-être que le port de semelles durant la grossesse aurait évité ce problème…je ne le saurai jamais.

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  11. etant femme de cheval j »ai eu beucoup de problèmes de dos plusou moins bien soigne avec nerf crural bloque sans bouger pendant un mois tres sportive de nature meme maintnant a 77 ans du velo car la marche ne me convient pas avec mon dos depuis 2 ans je traine avec une douleur constante du cote droit j’ai passe un scaner du rachis une radio en 2007 avec 3mm de moins du cote gauche en 2015 rebelote radio du bassin 10 mm de moins qui me fait souffrir depuis 2 ans je ne suis pas encore a la talonette j’attends l’avis de mon medecin mais vu ce que j’ai lu je ne suis sure de rien dois je souffrir sans rien faire merci de me d ire un avis tel qui soit merci

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  12. Bonjour,

    Autant vous mettre en garde,après une manipulation osteopathique il y a 18 mois je me suis retrouvé quasiment paralyse et ce pendant 15 mois.ayant une soit disant inégalité de 17mn on m’a fortement conseillé de mettre des semelle et de compenser mon inégalité par une talonnette de 8mn,c’est à dire la moitié.Et bien ceci à bien faillit me mener tout droit sur une chaise roulante !!!J’ai vu à tour de rôle durant 6 mois 6 podologues différents qui ce sont contre dit!!!Tantôt rouge tantôt blanc!!!Et heureusement pour moi que je me suis rendu compte qu’il ne fallait absolument pas les écouter!!!j’ai perdu au total 700e pour des pseudos semelles!Depuis mi juillet 2016 je ne porte plus de semelles,et je vais de mieux en mieux!Moralité,Il y a des corps de médecines qui ne pensent qu’a une seule chose!!!Faire du chiffre!!!

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  13. 2 opérations de hernie discale en 2003 puis 2011 (L5 S1).
    50 ans, pratique régulière du trail (1 à 2 courses par mois).
    Grosses douleurs à la hanche fin 2015. Je consulte un médecin ostéo avec mes radios.
    « Vous avez un écart d’environ 8mm ».
    Depuis, je porte des semelles et les douleurs ont quasi disparu.
    Par contre, je n’ai pas osé retourné chez l’ostéo pour me remettre le bassin en place.
    Reste une foulée très courte qui limite ma performance mais à mon âge…

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    • Bonjour,
      J’ai aujourd’hui plus de 60 ans. Pendant des années j’ai souffert de mon dos et surtout du sacrum et du coccys. Les médecins me disais que j’avais une jambe plus courte. 40 ans, suite à des engourdissements de ma jambe droite avec fourmillements, j’ai passé une radiographie et on a décelé deux hernies discales. J’ai donc pris rendez-vous avec un chirurgien pour être opérée quelques jours plus tard.
      Mais une collègue de travail dont le mari avait un métier favorable aux déplacements de vertèbres, d’épaule… m’a conseillé un kiné-ostéopathe qui m’a conseillé de ne pas me faire opérer, que très peu de gens avait une jambe plus courte que l’autre et m’a aussi parlé d’un déplacement très ancien de mon bassin et que je ne souffrais pas avant parce qu’il y avait compensation.
      Il m’a remis le bassin en place. Un bon ostéopathe ne doit pas provoquer de douleurs importantes lors des manipulations.
      Je ne dirais donc pas que je n’ai rien eu comme douleur mais je n’ai eu aucune forte douleur. C’est plutôt les craquements des os qu’il remet en place qui impressionnent.
      Il n’y a eu qu’une seule séance. Je n’avais plus mal et je n’ai plus jamais mal sauf quand je fais un vrai faux-mouvement. À ce moment-là je retourne voir un kiné-ostéopathe (celui qui m’a soignée la première fois, est malheureusement décédé depuis) qui me remet mon bassin en place et s’est réparti pour un tour. Je n’ai donc jamais porté de semelle et je n’en porte toujours pas.
      Je consulte toujours un kiné ostéopathe dès que je me déplace quelque chose parce que je trouve ridicule de souffrir alors qu’une solution existe. Cordialement

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  14. Bonjour,
    je viens de constater que moM fils de 2 ans a une inégalité de jambe de moins d un cm. Ma squestion est de savoir si cela restera inchangé ou si cette différence augmentera au fil des annees???. Merci de m’aider.

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    • Je me range volontiers à cet avis .
      Après une bursite douloureuse attribuée en grande partie au poids et la pratique de marches quotidiennes relativement importantes .
      Il est apparu que les premières déambulations – nus pieds – , au réveil se faisaient quasiment sans douleurs et que la chausse de chaussures avec semelles correctives – voute plantaire + correction de la hauteur de jambes (1,5cms bascule de basssin) – ,entrainait quasi immédiatement une déambulation douloureuse .

      Après avoir enlever les semelles dans les 2 h env. suivantes la quasi totalité des douleurs avaient disparues.

      En effet pas de perfectionnisme !!!!! Laissons la nature apporter ces « correctifs ».
      Je parle d’une « basccule » de 1,5 cms , qui effectivement ne peut être traduite par une différence de longueurs de jambes .

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  15. Mr guidollo, je serai très intéressé par les études sur lesquelles vous vous êtes appuyés pour rédiger cet article très bien écrit d’ailleurs.

    Est ce que vous pouvez me les transmettre par mail svp. Il serait super d’ailleurs, même si votre blog n’est pas scientifique, d’y mettre en fin d’article les références, pour crédibiliser aussi vos dires.

    Merci de vos articles de qualités.
    maxime

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    • OUi je serais également curieux de connaître les sources de cet article bien écrit mais source de tellement de discution…………….mon expérience de soignant kinésithérapeute me fait sourire au vu de tant d’approximations, et je suis très gentil.

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  16. Bonjour a toutes et a tous.
    Une bursite de la hanche provoquant des douleurs genantes peut etre la consequence de difference de longeur des jambes.
    Les semelles de readaptation apres etude correcte de la posture rendent un grand service dans l’attenuation des douleurs…
    Bien a vous
    Oussama Sandid

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  17. 77 ans …je souffre de la hanche gauche depuis 6 ans…j’aurai me décider plutôt à voir un chirurgien pour une prothèse de Hanche … Je me suis décidée attend la le chirurgien me dit que c’est grave avec une coxarthrose gauche tres évoluée avec aspect de Coxa plana.il existe des géodes duos chondromes des deux versants articulaires…..et la jambe gauche plus courte que la droite.
    J’ai choisi de ma faire opérer à l’hôpital de Cesson sevigne ( qui est bien classe dans le domaine orthopédique et la au chois 3 chirurgiens ??? J’ai choisi le Dr CATIER sur le conseil de mon médecin traitant …..je recherche des commentaires et avis sur ce chirurgien mais je trouve rien…Merci tous les avis me seront utiles

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  18. Tous ces commentaires m’intéressent car je souffre depuis 18 mois d’une douleur à gauche à type de pincement allant de la fesse et irradiant jusqu’à la cheville, à la marche.J’ai 64 ans et une inégalité de 17mm du coté G a été notée à la radio du bassin et de la colonne lombaire
    Il n’y a pas d’amélioration avec la kiné seul le repos me soulage et le port de souliers à talons semble ne pas faire apparaitre la douleur.
    Je n’ose aller chez un osteopathe.
    Je ne sais plus quoi faire? consulter un orthopediste? et après tout ce que je viens de lire?
    acheter des talonnettes et essayer

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  19. Bonjour, je voudrai savoir si le fait d’avoir des jambe arquées ( je vais aller au podologue pour semelle ) serait la cause de ma douleurs au coude celui de gauche une osteochondrite et l’autre ( coude droit ) qui est censé cicatriser depuis 4 ans d’une certaines osteochondrite aussi et se que un déséquilibre entre mes deux jambe plus le faite qu’elle soit arquées pourrait provoquer de tels douleurs ?

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  20. J ai un enfant âgé de 11 ans il souffre d une inégalités des membres inférieurs de 3 Cm. La semelle est très grande pour une pointure de 36. Surtout les enfants préfèrent les espadrilles. Aidez moi par votre avis merci

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  21. Mon fils âgé de 17 ans a aussi inégalité de jambe de 1.5 cm….apres avoir ete suivi par un orthopediste conclusiin moins de 2 cm on opere pas….il a eu elevation et semelles…a present suite a une blessure au dis, la chiropraticienne dut quil doit avoir une semelle de 1.5 cm et ce a la longueur et non seulement au niveau du talon donc cirdonnier doit briser la chaussure et procéder a elevation externe de la chaussure. Bref, on est plus mélangé qu’autre chose.. tous defendent leur points….podiatre dit elevation et semelle…chiro grosse job de chaussure…

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  22. Bonjour ma fille a 2 ans elle a une inégalité des jambes de 3cm mais elle se différencie au niveau de la cuisse a vu d’œil besoin des conseil médicaux svp

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  23. Bonsoir
    J’ai moi même une vraie inégalité de longueur de 2cm et je n’arrive pas à résoudre mes douleurs malgré toutes les solutions proposées
    Comment avez vous réussi à vous débarrasser de ce problème ?
    Merci pour votre aide

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  24. Bonjour,

    Je suis en partie d’accord avec ce que dit Jean-Claude Gardiol, il est indispensable de différencier une vraie scoliose d’une scoliose d’attitude en réalisant un cliché radiologique du rachis.

    En revanche, un cliché du bassin n’est pas suffisant pour évaluer précisément l’inégalité de la longueur des jambes, il est impératif de demander à votre médecin un cliché des 2 jambes afin de connaître au plus juste cette différence.

    A mon sens, et contrairement au point de vue de Jean-Claude Gardiol, une différence d’un centimètre, doit déjà être traitée.

    En effet, au cours de ma longue carrière, j’ai pu constater que si rien n’est fait, au fil des années la scoliose s’aggrave obligatoirement même s’il s’agit à l’origine d’une scoliose d’attitude.
    Elle peut se transformer en vraie scoliose, l’asymétrie au niveau du bassin est de plus en plus importante car l’inflexion du rachis s’accentue inévitablement.

    De ce fait, le corps est en déséquilibre sur toute sa hauteur, ce qui provoque des raccourcissements et des distensions musculaires et ligamentaires. Cela engendre de graves problèmes de dos et des articulations (hernie discale, tassement ou fixation des vertèbres, sciatique, arthrose des hanches et des genoux, contractures musculaires douloureuses, déformations des articulations, etc…).

    En résumé, il faut prendre conscience que le centre de gravité du corps est le bassin, il doit être parfaitement équilibré.

    Voici donc mes conseils pour résoudre ce problème de jambe plus courte :

    – Radiologie des 2 jambes pour connaître précisément la différence de l’inégalité de longueur.
    – Pratiquer une gymnastique sérieuse d’étirement afin de rééquilibrer tous les muscles et ligaments dans le but d’acquérir une parfaite souplesse articulaire.
    – Corriger la différence de longueur avec une semelle :
    Commencer par compenser 5 mm puis passer progressivement à un centimètre (attention, de ne surtout pas compenser cette inégalité sans la pratique d’une gymnastique appropriée comme je vous l’indique ci-dessous).

    Ayant arrêté mon activité professionnelle, je vous conseille de suivre à raison en moyenne de 2 cours par semaine la Méthode Pilates qui est la plus similaire à la conception de ma méthode.
    Il existe également dans certains cours sérieux de danse classique, de la barre à terre qui peut être aussi très efficace.
    Avant de vous engager, renseignez-vous sur la bonne renommée du cours et informez l’enseignant de vos problèmes et lui faire part de vos clichés radios.

    Il est impératif que cette pratique fasse travailler les étirements mais aussi le tonus musculaire de manière à maintenir la rectification acquise.
    Elle devra être suivie régulièrement et à long terme.

    J’espère avoir répondu à vos attentes sur ce problème tellement délaissé par la médecine.
    Si vous avez trouvé mon commentaire intéressant, partagez le avec d’autre personne dans le même cas.
    Je vous invite également à consulter mon site internet :
    https://gym-rectif.fr
    Il vous en dira plus sur ma méthode dont le but est de sensibiliser les gens sur la détection de toutes les déformations physiques.

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  25. Bonjour,
    j’ai 44 ans. J’ai la jambe gauche plus longue que la droite de 15 mm. Je porte des semelles depuis l’enfance avec une talonnette de 7 mm à droite. Est-ce normal que, malgré les semelles, le pied droit reste légèrement supinateur avec, lorsque je marche beaucoup plusieurs jours de suite, une ampoule sous le petit orteil droit. Ayant pas mal déménagé j’ai vu différents podologues et le problème persiste. Je me dis que même avec des semelles le cerveau a peut-être l’habitude de commander au pied droit d’être supinateur. Est-ce que je me trompe ?

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    • Bonjour,
      Vous vous posez une excellente question.
      Cette véritable inégalité de longueur est sans doute en relation avec un problème neuro-musculaire survenu pendant la croissance, voire pendant la grossesse.
      De ce fait, il existe sans doute chez vous un déficit de force au niveau des muscles de la cheville et du pied qui corrigent la supination.
      Il serait chez vous intéressant de faire une évaluation isocinétique des muscles de la cheville mais rares sont les centres qui proposent de bons tests.
      Pour éviter les désagréments que vous décrivez à la marche, je vous propose de faire deux à trois fois par semaine les exercices de renforcements des muscles du pied.
      Ces exercices, malheureusement mal connus des randonneurs et des coureurs à pied, sont décrits sur notre site sous le titre : « Les appuis en course à pied. Quels muscles renforcer pour améliorer ses performances moins se blesser ».
      Vous trouverez dans cette article une gamme d’exercices qui vont vous permettre d’être plus stable, plus dynamique et mieux axé lors de vos appuis à la marche.
      Si ces exercices vous semblent compliqués à réaliser seul, n’hésitez pas à les mettre en place régulièrement avec l’aide d’un kinésithérapeute.
      Et surtout n’arrêtez pas de faire différentes activités physiques pour entretenir votre force musculaire. L’apprentissage de la marche nordique serait un excellent moyen de vous renforcer au niveau des muscles du pied et de la jambe.
      Tenez-nous au courant.
      Cordialement
      Dr J.Pruvost

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  26. Bonjour j’ai 64 ans et à l’âge de 28 ans donc en 1985 j’ai eu une fracture ouverte du fémur gauche. L’orthopédiste a placé une plaque et vis qui est bien tolérée et que j’ai toujours. À l’âge de 53 ans donc en 2010 on as diagnostiqué une lombo sciatalgie probablement consécutive à une I.L.M.I. vérifiée par scannogaphie de 1,7mm sur la jambe droite. J’ai entrepris depuis ce temps des sessions de physiothérapie (kiné) pour renforcer les muscles pelviens ainsi que le dos, hanches et jambes. J’ai ajouté par la suite une talonnette de 6mm. Plus tard j’ai fait fabriquer des orthèses avec une compensation de 6mm. J’ai entrepris depuis 10 ans des exercices de renforcement, assouplissement et étirement sous supervision pour améliorer ma condition générale. Ceci me fut bénéfique. En 2018 à l’âge de 61 ans j’ai eu une crise d’arthrose de la hanche droite et j’entrepris avec un kiné-physio et ostéo des traitements pour maintenir ma mobilité. Je suis toujours mobile : vélo léger, marche, ski de fond l’hiver. Parfois j’ai des douleurs lorsque je surutilise mais la plupart du temps je vais bien. En 2022 à l’âge de 65 ans j’ai demandé au médecin un suivi pour l’arthrose de hanche et du genou. J’attends les résultats. J’observe depuis quelques mois une douleur au pied droit qui s’installe. Ma question est la suivante devrais revenir à la talonnette , garder mes orthèses ou bien enlever le tout comme beaucoup le suggère sur ce blogue et ailleurs ?

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  27. Bonjour, j’ai 38 ans et j’ai toujours fait différents sports, j’ai commencé la pratique du tennis il y a environ 6 ans.

    C’est après avoir débuté ce sport que je me suis rendu compte de mon inégalité des membres inférieurs (1,2 cm de différence entre les 2 têtes fémorales suite radiographie).

    Les douleurs sont devenues plus importantes et moins supportables à la trentaine mais j’ai toujours eu des douleurs au bas du dos auparavant.

    Désormais suite à une session de tennis, les douleurs seront situées uniquement du côté gauche (membre le plus long) au niveau des adducteurs et de la bandelette ilio tibiale principalement.

    Les autres muscles fléchisseurs de la hanche sont aussi concernés ainsi que les lombaires. La pratique du tennis me provoque également des crises hémorroïdaires.

    Je fais des assouplissements et du renforcement musculaire, je conseille les fentes avant comme exercice afin de rééquilibrer le bassin.

    J’ai testé talonnette, semelles orthopédiques et chaussure « pied-nu », il n’y a pas de solution magique malheureusement mais certaines de ces solutions peuvent améliorer mes conditions.

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    • Personnellement j’ai une différence de 8 mm selon la Goniométrie que j’ai effectuée en 2017 et j’ai toujours eu une douleur uniquement du côté du membre le plus court avec une tension permanente à l’adducteur court (je crois). Mais je ne sais pas à vrai dire si la douleur vient vraiment de la jambe courte.

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