Le « Lâcher prise »
Il s’agît tout simplement de prendre les choses comme elles viennent en se disant que ce n’est pas si grave. Par exemple, vous êtes au départ d’une compétition, votre famille a fait le déplacement pour vous encourager et vous sentez le stress monter. Vous pouvez évidemment vous dire que c’est important de réussir cette compétition pour vous et vos proches et qu’il ne faut pas se louper. Il y a alors peu de chances que vous soyez complètement concentré sur la course et que vous preniez du plaisir à la courir. Mais vous pouvez aussi vous dire que ce n’est pas si grave et admettre qu’après tout ce n’est que du vélo. Et paradoxalement vous augmentez, dans ce cas-là, vos chances d’être performant.
Cette notion de « lâcher prise » est fondamentale dans l’apprentissage de la gestion du stress. Mais elle peut sembler entrer en contradiction avec tous les exercices recommandés pour diminuer l’anxiété. En effet, lâcher prise nécessite de se détacher des obligations que l’on se donne et d’accepter la réalité comme elle est sans chercher à la contrôler ou à la changer.
Et pourtant cet état-là s’entraîne aussi ! En effet, plus l’on va s’exercer à rentrer dans cet état d’esprit, plus celui-ci va nous accompagner naturellement, même dans les moments de grande pression supposée. En réalité, il s’agît plus ici d’une prise de conscience que d’un entraînement. Regarder les choses objectivement, avec du recul (et pour la plupart du temps, s’apercevoir qu’après tout l’enjeu n’est pas si important) c’est cultiver son « lâcher prise » !
Libérer la parole
Un autre moyen très efficace de faire face au stress est de parler de la situation stressante et d’exprimer son ressenti. Le stress est un mécanisme qui agît de l’intérieur. En évoquant votre anxiété, vous vous libérez d’une (grande) partie de son poids. Et c’est aussi une manière d’accepter la situation telle qu’elle est (dire la réalité de son ressenti plutôt que de se le cacher).
En outre, expliciter les choses permet de les rationnaliser et d’éviter d’être en proie à des fantasmes qui finalement ne correspondent pas à une réalité.
Prenez donc l’habitude de formuler ce que vous ressentez à des personnes de confiance. La position du coach est évidemment idéale pour cela.
La relaxation
Voici un exercice simple qui vous aidera à diminuer, au moins ponctuellement, votre stress :
-Installez-vous confortablement et veillez à ne pas pouvoir être dérangé dans les 5 à 30 prochaines minutes (selon la longueur de votre séance), fermez les yeux
-Réalisez plusieurs respirations profondes (autant de respirations que vous avez besoin pour vous sentir bien)
-Puis concentrez-vous sur chaque partie de votre corps (les unes après les autres) et détendez-les (vous pouvez partir du haut de votre corps pour terminer par les pieds…. Ou faire l’inverse)
-Entre certaines parties de votre corps vous pouvez adoptez un discours interne positif du type « je me sens bien » ; « je suis détendu » ; etc.
-Prenez votre temps et attardez-vous sur les parties que vous estimez importantes pour vous
-En fin d’exercice vous pouvez visualiser une situation qui vous apporte du bien-être (un lieu, une atmosphère, une personne…)
-Vous pouvez bien sûr prolongez votre séance par une sieste si vous en avez l’envie
Ceci est un exemple que vous devez personnaliser. Avant un entraînement ou une compétition évitez les séances longues (>10minutes) qui auront tendance à vous désactiver.
Ce genre d’exercice améliore votre récupération, votre qualité de sommeil et diminue les tensions psychologiques et musculaires.