Comment fonctionne mon corps durant l’effort ?

Pour prendre soin de votre corps, apprenez à le connaître

Le fonctionnement du corps humain est très complexe. Il est régi par différents systèmes : respiratoire, cardiovasculaire, nerveux, musculaire et mental.

Comment fonctionne mon corps durant l’effort ?

Le fonctionnement du corps humain est très complexe. Il est régi par différents systèmes : respiratoire, cardiovasculaire, nerveux, musculaire et mental. Mais le corps humain ne se résume pas à ces ensembles. Pour tourner correctement, il a besoin de nutriments essentiels : du calcium pour la contraction, des glucides pour l’énergie, etc.

Dans cet article, nous n’évoquerons que le fonctionnement du corps dans sa globalité et non les modalités, plus spécifiques, des muscles ou des besoins nutritionnels.

Durant l’effort, nous sollicitons plus particulièrement les systèmes cardiovasculaire, musculaire et squelettique, respiratoire, nerveux et mental.

  • Le système cardiovasculaire

Ce système se compose du cœur et des vaisseaux sanguins. Il permet la circulation du sang à travers le corps. Cet ensemble apporte aux tissus l’oxygène et les substances nutritives nécessaires à leur bon fonctionnement et les aide à se débarrasser des déchets.Lorsque le corps se met en mouvement, le système cardiovasculaire est sollicité immédiatement avec plusieurs conséquences :

1. Une augmentation du débit sanguin afin que le sang apporte plus d’oxygène aux muscles. Les artères transportent le sang enrichi en oxygène vers les muscles, tandis que les veines ramènent le sang chargé en déchets et gaz carbonique vers le cœur. Lorsque l’effort devient soutenu et difficile pour l’organisme, le sang se dissocie de son oxygène pour laisser cet oxygène aux tissus (les muscles). Ce principe est appelé « effet Bohr ».

2. Une vasodilatation (fluidité) des capillaires sanguins, qui permet les échanges de nutriments et de gaz avec les tissus (muscles).

3. Une augmentation de la fréquence cardiaque.

  • Le système musculaire ou squelettique

Que provoque le mouvement ?Plus de 600 muscles, de 200 os et les articulations le constituent. Les muscles du mouvement : quadriceps, ischio-jambiers, psoas, etc. sont des muscles dits squelettiques. Ils sont rattachés aux os et aux articulations et sont fixés aux os par les tendons. Lorsqu’ils se contractent, ils  provoquent le mouvement.Le fonctionnement optimal du muscle s’exerce à une température de 38,5-39°C, d’où l’importance d’un bon échauffement.A l’effort, la mise en action du système musculaire et squelettique entraîne :

1. Une augmentation de la température ;

2. Une vascularisation ;

3. Une amélioration de l’élasticité ;

4. Une diminution de la viscosité de la synovie (liquide permettant de faciliter les mouvements) ;

5. Une utilisation de la totalité de l’amplitude (lors des foulées bondissantes, par exemple).

  • Le système respiratoire

La respiration nous permet de récupérer l’oxygène dont nous avons besoin pour survivre et de rejeter les déchets gazeux, tel le gaz carbonique. Que provoque le mouvement ?

1. Une augmentation de la fréquence respiratoire ;

2. Une augmentation du stockage d’oxygène ;

3. Une augmentation de la consommation d’oxygène ;

  • Le système nerveux ou sensori-moteur

Sans lui, pas de mise en action. Il est responsable du coup d’envoi ! Tous les muscles et les organes du corps dépendent de ses influx nerveux pour fonctionner.L’activité génère :

1. Une stimulation des récepteurs proprioceptifs (récepteurs aptes à recevoir les stimulations musculaires, tendineuses, osseuses ou articulaires) ;

2. Une élévation de la sensibilité du récepteur jusqu’à l’atteinte de la capacité de réaction optimale ;

3. Une amplification des stimuli nerveux, qui sont faibles au départ.

  • Le système mental

Si votre cerveau n’ordonne pas à votre corps de se mettre en action, rien ne se passera. Votre « mental » est un acteur primordial quels que soient vos objectifs : forme, performance… Que se passe-t-il lorsque vous produisez un effort ?

1. Une augmentation des hormones de bien-être : l’endorphine et la sérotonine (apparentée à l’adrénaline). Les endorphines sont libérées par le cerveau, et plus précisément par l’hypothalamus et l’hypophyse dans les situations de stress, qu’il soit psychologique ou physique, de façon plus significative pendant et après l’exercice physique. Une fois sécrétées, elles se dispersent dans le système nerveux central, les tissus de l’organisme et le sang. La quantité d’endorphines augmente pendant l’exercice. Trente à 45 minutes après l’arrêt de l’effort, elle atteint cinq fois les valeurs de repos. Elles inhibent les douleurs d’origine musculaire ou tendineuse pendant l’effort, ce qui accroît le dépassement de soi.

2. Une augmentation de la motivation et de la persévérance, du courage…

En conclusion, tous ces systèmes agissent de façon simultanée. Par exemple, l’effort induit une élévation de la fréquence cardiaque et du rythme respiratoire, ce qui accélère le transport sanguin afin d’apporter de l’oxygène aux muscles. Ces systèmes sont contrôlés par le système nerveux.

Prenez soin de votre corps et soyez à l’écoute de celui-ci.
Dès qu’un système fonctionne mal, tous les autres pourront être concernés.

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