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Dans le midi, mais peut-être aussi dans le « Nord », c’est une véritable institution liée, en partie, à la chaleur du début d’après-midi qui rend difficile toute activité physique de plein air. On va « faire la sieste ».

D’une façon plus générale si l’on s’en réfère aux cycles de sommeil, la sieste fait partie du sommeil « lent léger ».

D’une façon très complexe, le phénomène de rythme veille sommeil est contrôlé par une structure noble du cerveau que l’on appelle l’HYPOTHALAMUS. De ce centre de contrôle vont partir des voies ascendantes (réaction d’éveil et augmentation de l’attention) et descendantes (déclencheur du sommeil) sous la forme d’une horloge et d’un régulateur de rythme.

Cette horloge est régulée sur environ 24 h. Elle gouverne l’alternance veille sommeil, mais aussi la température interne, la sécrétion hormonale, le rythme cardiaque et la tension artérielle, la fréquence respiratoire, la fonction rénale et sexuelle. Tous ces éléments sont liés par de multiples connexions, fonctionnant de façon plus ou moins harmonieuse.

Deux facteurs principaux influent l’horloge biologique : le rythme social (montre, repas, travail, loisirs etc…) et la lumière.

Des variations génétiques individuelles pourraient expliquer les personnes « du matin » et celles « du soir ». Elles expliquent aussi l’adaptation plus ou moins facile aux changements d’horaire.

Le sommeil est composé de différentes phases : sommeil lent « léger » et « profond » (réparateur de la fatigue physique) et le sommeil paradoxal (réparateur de la fatigue psychologique, du stress et intervient dans la mémorisation).

Le temps idéal de sommeil est en moyenne de 7 à 8 heures chez l’adulte.

L’exercice physique influence le sommeil d’une façon positive en optimisant tous les facteurs susceptibles de générer un bon endormissement et un repos de qualité, alternative à toute prise de somnifère et autre sédatif.

Donc faire la sieste est un moyen peu couteux de récupération des différents stress de la vie quotidienne mais aussi lors de la pratique sportive. Il est un fait que de nombreux Français sont en déficit de sommeil. Et les effets sont comme le stress, le manque de concentration, les sautes d’humeur, etc. Les siestes permettent de rattraper le sommeil perdu et donc de lutter contre les désagréments au manque. C’est encore plus vrai pour les sportifs qui ont besoin de récupérer plus longtemps mais qui souvent ne s’en donnent pas les moyens ou tout simplement ne peuvent pas allonger leurs nuits.

Mais attention, les siestes ne doivent pas excéder 30 minutes. L’idéal étant d’apprendre à maîtriser une durée de 10 mn, ce qui vous le conviendrez ne perturbera pas trop vos journées. En 10 mn, vous allez améliorer votre vigilance, lutter contre la fatigue et avoir un réel regain de vigueur. Alors plutôt que de lutter, accordez vous une pause salutaire. Qui plus est en 10mn vous ne serez pas somnolent au réveil et immédiatement opérationnel !

Le créneau horaire ? Entre 14 et 15h.

Essayez ! Les études démontrent que les personnes qui s’accorde cette pause sont plus dynamiques et plus créatives !