Le pour !
Pour les amateurs, une journée active ne pourrait démarrer sans café. Un expresso contient 60 à 90 mg de caféine. Cette substance psychostimulante agit comme un coup de fouet dans les cinq minutes environ après ingestion. Ses teneurs en potassium et en antioxydants attribuent au café des propriétés bénéfiques pour la santé en général. On recommande ainsi sa consommation notamment en prévention des AVC, de la maladie d’Alzheimer et de certains cancers. Il agit aussi comme un antimigraineux chez certaines personnes. Sa réputation de favoriser la perte de poids repose sur la mobilisation des graisses à l’effort, avec en parallèle une épargne du glycogène musculaire, et une amélioration des capacités d’endurance. On peut boire ainsi 1 tasse de café, 1 heure avant la séance de sport à condition de bien le tolérer.
Le contre !
Car tout est question de dosage et de tolérance individuelle. Au-delà de 2 à 4 tasses de café par jour, on s’expose aux effets secondaires sur les organes principaux : cerveau, intestins, cœur, foie et reins. Le café fait réagir les intestins en accélérant le transit. C’est un excitant non adapté chez les anxieux ou en présence de troubles du rythme cardiaque. Avec plus de 6 à 8 tasses par jour, on dénote une addiction qui exige un sevrage prudent pour limiter les perturbations cardiaques et l’apparition de migraines. Redoutable pour le foie, la caféine met du temps à être éliminée, parfois plus de 10 heures, en donnant une sensation de mal digestion. Enfin, le café est un diurétique qui accentue la déshydratation et accélère de fait la fuite des minéraux via les urines. Chez le sportif, ce serait plutôt une contre indication car la déshydratation favorise le risque de blessures (crampes, claquage, contracture, tendinite…).