Nous somme tous différents face à la nourriture
C’est vrai et cela se vérifie par la diversité des goûts en matière culinaire. Par ailleurs, les habitudes prises dans l’enfance restent souvent fortement ancrées du style « ce qui est à moi est à moi ». Tel est l’exemple des aliments que l’on s’octroie personnellement. Une attitude souvent retrouvée chez les enfants qui vivent comme une grande injustice le fait que l’on picore dans leurs biscuits ou desserts préférés : « on » étant bien souvent le frère ou la sœur, voir même de temps en temps papa ou maman (enfin soyons honnête, surtout papa !).
Cette habitude, soulève plusieurs questions : manger est-il devenu un acte solitaire ? Notre régime alimentaire est-il encore solidaire avec tous les modes alimentaires pratiqués de nos jours ? Avant, on encourageait la commensalité, c’est-à-dire l’acte de manger ensemble, la famille rassemblée (idem pour les amis) autour d’un même repas. Avec des règles de savoir-vivre : « pas de coudes sur la table, pas de lecture lorsque l’on mange, on ne parle pas la bouche pleine, on s’essuie la bouche avant de boire, etc.».
Aujourd’hui, cela devient plus compliqué. Allez donc concocter un dîner quand chaque membre de la famille a ses propres besoins, des convictions personnelles ou un régime alimentaire qui lui est propre (santé ou sportif). Que celui ou celle qui cuisine reste calme, il existe des solutions !
Quelques règles du savoir manger ensemble
La Table rassemble. C’est même un moment privilégié où chacun se retrouve. Et donc, en principe un moment de paix et même d’attention envers l’autre, voire de communication puisque l’on peut écouter ou raconter sa journée, se faire des confidences, proposer des idées de loisirs, de vacances ou… Exposer son planning courses et expliquer son plan d’entraînement, dans lequel – évidemment – figure la préparation nutritionnelle.
Si pendant un court moment, l’affolement peut être de mise, il est bon de rassurer celui ou celle qui cuisine en insistant sur la simplicité du régime sport et du coup de main qui sera apporté. Le partage ou l’équilibre dans la préparation des repas quand cela est possible est une évidence, non ?
Une quiche, un potage, un plat de pâtes, un riz aux petits légumes, une salade composée, un poisson vapeur, un wok de tofu fumé sont autant d’idées sur lesquelles se mettre d’accord. Avec un sympathique : « Ce soir, c’est moi (ou nous) qui régale, demain c’est toi (ou vous) ». Sans que chacun ne procrastine de trop, autrement, ce ne serait plus crédible.
Et puis, ce n’est pas toujours facile pour la personne qui doit réfléchir aux menus, à l’équilibre alimentaire, à veiller aux besoins nutritionnels des plus jeunes et des moins jeunes. Qui plus est s’il faut préparer quatre repas différents (ou plus), cela devient ingérable.
En outre, devant la complexité de ce qui ferait plaisir à l’un et à l’autre, il tombe parfois une telle lassitude… Donc vive le partage entre grands et petits, le tablier du commis sur soi, les petites mains pour dresser la table et tout le monde de se rassembler autour d’un bon dîner, dans une atmosphère bien agréable. Et c’est bien mieux comme cela, vous verrez.