Actuellement, de nombreuses souches sont cultivées dans des lacs de régions chaudes, (Sud de la France, Mexique,…). Elles sont récoltées, traitées puis commercialisées en compléments alimentaires*¹ sous un nom commun, la «spiruline» qui sera proposée sous forme d’aiguillettes, poudres, comprimés…
Elles se vendent dans le milieu sportif avec des promesses de ‘’remise en forme’’, de ‘’stimulation d’énergie’’, de ‘’prise de masse musculaire’’…
De la relativité avant toute chose
La concentration en protéines de «la» spiruline explique son utilisation dans les pays en difficulté nourricière. En France, une alimentation variée fournit à l’organisme les protéines dont il a besoin*². Il est un peu exagéré de jouer sur la peur d’une déficience d’apport.
Pour exemple, les 5 g conseillés par jour par les fabricants fournissent 3 g de protéines. En comparaison, dans votre assiette, un steak de bœuf de 140g vous en assure 28 g, soit 40% de la ration d’un homme de 70 kg. Des produits laitiers, des féculents en journée… complètent facilement vos besoins.
*¹ Pour complément d’information : La directive européenne sur les compléments alimentaires a été transposée en droit français en 2006 par un décret (n°2006-352)
*² Rapport de l’Afssa. «Apport en protéines : consommation, qualité, besoins et recommandations», 2007
1 réaction à cet article
Nicolas
Personnellement je consomme de la spiruline non pas pour son apport en protéines mais pour son apport en vitamines, minéraux, oligo-éléments et anti-oxydants à l’état naturel, souvent absents de notre alimentation industrielle. La spiruline est très riche en fer et pour un végétarien comme moi c’est un plus appréciable. De même les antioxydants sont importants pour les sportifs.
Pour cette utilisation c’est le meilleur cocktail naturel de vitamines-minéraux-etc. du marché…
Le mieux est évidemment de consommer fruits et légumes frais, bio, de saison en grande quantité ! 😉
Ceci étant la spiruline est une algue comestible parmi d’autres, et toutes ont un intérêt nutritionnel.