Fléchissement des températures extérieures => Besoins caloriques stagnent.
Vrai, évitez de tomber dans l’engrenage « le froid revient, j’ai besoin de plus de calories ».
La baisse de la luminosité, l’arrivée du mauvais temps donnent l’envie de nous réchauffer avec des plats réconfortants. De nouvelles envies de petits plats mijotés reviennent en mémoire. Bœuf bourguignon, blanquette de poisson,… commencent à s’inscrire à nos menus.
Certes, nos ancêtres avaient besoin d’augmenter leurs tissus adipeux pour se préserver des rudes fraicheurs. Mais, aujourd’hui, dans notre société moderne, nos conditions de vie et la moindre exposition au froid nous protègent des difficultés climatiques.
Plus besoin de faire de réserves caloriques dans lesquelles l’organisme pourrait puiser si l’automne devenait trop rigoureux. Le corps soutient des températures jusqu’à -5 °C, -10 °C.
Dans les régions (Vosges, Jura,…) où les hivers peuvent être rudes, lorsque les situations professionnelles ou d’activités sportives soutenues exposent au froid et aux intempéries, une légère majoration des apports caloriques peut s’envisager.
Donc, inutile de consommer beaucoup plus mais utile de manger mieux pour se prémunir contre les petits bobos : rhumes, coups de fatigue,…. Aliments de saison et recettes appétissantes accompagnent à merveille la santé du sportif. Alors, oui, pot au feu de la mer, choucroute, gratin dauphinois,… ont encore et toujours leur place dans nos assiettes.
Soutenir ses entrainements avec une nourriture généreuse en goût est légitime. C’est bon pour le moral ! L’organisme a besoin d’un certain nombre de calories pour effectuer toutes ses activités. Le cerveau sait adapter les quantités consommées à la condition de ne pas survoler son temps de repas en étant parti dans sa tête, sinon vous risquez de manger plus, voire beaucoup plus ! Prendre le temps de savourer est le secret !
Sport par temps froid => Hydratation sans attendre d’avoir soif.
Vrai, vous transpirez autant qu’aux autres saisons de l’année.
Tout muscle à l’effort a besoin d’énergie pour maintenir ses capacités et retarder l’apparition de la fatigue. Cette énergie est fabriquée au moment de l’effort. Une partie, environ le quart, est utilisée sous forme d’énergie mécanique pour la contraction des muscles en activité. Les ¾ restants sont dissipés sous forme d’énergie thermique, c’est à dire sous forme de chaleur qui entraîne une élévation de la température corporelle. Afin d’éviter la surchauffe de l’organisme, la chaleur excessive est évacuée dans l’eau de la transpiration. Or, trois problèmes apparaissent avec ce système : c’est que la sueur mouille les vêtements, fait froid dans le dos, et la sudation déshydrate. C’est là, le hic !
- Le premier geste est de choisir des vêtements techniques adaptés pour nous préserver du froid et permettre la bonne évacuation de la transpiration. Un échauffement de qualité, et la séance peut commencer.
- Le second geste, essentiel, est de se désaltérer. L’abaissement des températures a souvent pour conséquence une réduction de la consommation hydrique. Les sensations de soif sont moins fortes que lors d’un entrainement en plein été, mais les risques de déshydratation existent toujours. Gardez les bonnes résolutions prises pendant les vacances d’été : boire en journée et lors de vos longues sorties. De l’eau bien sûr, les alcools ne s’inscrivent pas dans les boissons hydratantes !
- La couleur claire de vos urines reste un bon indicateur de ce qui se passe dans le corps. Elle signe un bon niveau d’hydratation.
Repas adaptés à votre faim, hydratation surveillée, vous voilà prêt à affronter la saison automnale en pleine forme !
Dominique POULAIN, Diététicienne nutritionniste du Sport. http://www.nutritionniste-dieteticien.fr