Une mauvaise réputation
On lui colle une image négative parce que souvent associée à la malbouffe. La viande servie en fast-food est en effet riche en matières grasses saturées et parfois dopée en additifs. L’hygiène de vie (sédentarité, tabac, alcool, charcuteries, peu de fruits et légumes, céréales raffinées) de certaines personnes amatrices de viande rouge contribuent à renforcer l’idée de sa nocivité. On fait aussi la comparaison avec la viande blanche – volailles, veau et porc – associée à une alimentation saine, bonne pour la santé. L’étude INCA a, en outre, enfoncé le clou en démontrant le lien entre viande rouge et le risque de développer des maladies cardiovasculaires, ainsi que des cancers digestifs (colorectaux). Et pour finir, on dit que la viande rouge est bourrée de toxines, acidifiante, riche en cholestérol et inadaptée avant une compétition sportive, ni après d’ailleurs.
Fréquences, quantités et quelles viandes ?
En réalité, tout est question de portions, d’accompagnement et de teneur en graisses. La viande rouge est une source de protéines de bonnes qualités et riche en fer, zinc et vitamine B12 (fixation de l’oxygène, immunité, formation du sang). Pour contrer le caractère acidifiant, propre aussi à la viande blanche et au poisson, dégustez toujours votre steak avec des légumes et prévoyez des portions allant de 100 à 120 g en ne dépassant pas 500 grammes par semaine. Limitez les viandes en sauce, souvent indigestes, et les cuissons à hautes températures telles que grillades et barbecue, qui dégagent des substances cancérogènes. Enfin, misez sur le bœuf, moins gras que le mouton : tende de tranche, rumsteck, filet, faux-filet ou bavette et évitez le bord (graisses saturées) qui entoure votre viande.