Allégé en sucre, sans sucre, sans sucre ajouté, 0 %, faible teneur en matières grasses : le light est souvent utilisé dans le but de contrôler son poids. Mais face aux nombreuses appellations, comment s’y retrouver ? Explications.

sodas light

0 % en graisses, 0% en sucre

En tout premier, bien prendre conscience que la mention « light » ne signifie pas zéro calorie. Parfois la différence entre un allégé et un non allégé ne justifie pas le choix. Ce qui sépare un yaourt 0 % d’un autre au lait demi-écrémé, c’est environ 10 Kcal. Dans le second, vous y puiserez en outre de la vitamine D pour l’absorption du calcium et il vous coûtera moins cher. Des études ont démontré que les aliments light n’étaient pas aussi vertueux dans la gestion du poids. En trompant le cerveau sur son besoin calorique quotidien et en donnant bonne conscience, le « light » pousse à compenser le leurre calorique en mangeant davantage soit au cours d’un repas, soit en dehors de celui-ci sous forme de grignotage. Ce n’est plus une mousse au chocolat qui est dégustée mais deux voire trois. D’autres recherches ont indiqué que deux canettes de boissons light par jour favorisaient l’apparition de maladies cardiovasculaires (diabète de type II) chez certaines personnes.

De nombreux additifs

Ensuite, la composition. La liste des ingrédients des produits allégés comporte de nombreux additifs, parfois une dizaine pour le yaourt aux fruits 0 % d’une grande marque. On y retrouve des édulcorants et de nombreux ingrédients : amidon transformé, polydextrose (fibres), pectine, alginates, carraghénanes, gomme guar… Le marché des additifs s’est développé en parallèle des aliments allégés. Utilisés pour se rapprocher au maximum du produit original, ces outils technologiques vont améliorer la texture, l’onctuosité ou la saveur apportées habituellement par le gras et le sucré. Le piège, c’est que ces substances peuvent être du sucre caché et rajouter des calories par rapport au produit classique. On s’éloigne à ce stade de l’image santé que véhiculent les produits « light » (moins de calories).

Et le plaisir de manger ?

Au final, on peut se poser la question du plaisir de manger. Un plat allégé, certes, présente une teneur calorique réduite mais quelle satisfaction en retirer ? Le système sensoriel (goût, vue, odeur, toucher) ne peut être aussi apaisé qu’avec, par exemple, un vrai plat de pâtes à la sauce bolognaise. Comment obtenir le rassasiement nécessaire pour limiter l’excès de calories dans ce cas ? Manger du sucre et du gras s’avère-il réellement un problème si l’on privilégie la qualité et que l’on modère la quantité ?

Je vous conseille une à deux cuillères à café de miel pour sucrer au quotidien, des huiles d’olive pour cuisiner ou de colza pour assaisonner, un peu de beurre pour tartiner.. Dans le cadre d’une alimentation équilibrée avec activité physique associée, ce sera bien mieux pour votre santé et pour votre balance !

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