Les graisses alimentaires sont composées d’acides gras, parmi lesquels on distingue les oméga-3 et les oméga-6. Ces lipides sont dits essentiels car notre organisme ne peut les fabriquer. Ils doivent donc être apportés par l’alimentation.
Ou les trouver ?
Les omégas-6 sont présents en grande quantité dans de nombreux aliments sous la forme d’acides linoléique et arachidonique : viande, charcuteries, abats, œufs, huiles de tournesol, pépins de raisin, germe de blé, amandes, noisettes… Leur consommation est quotidienne et souvent en excès. Ce qui entraîne un déséquilibre – cause de l’apparition de certaines maladies – par rapport aux omégas-3 généralement peu consommés. Ces derniers sont retrouvés principalement dans le soja, les graines (lin : à moudre avant consommation), les noix (de Grenoble, cajou, macadamia..), les huiles de colza, noix, soja et lin, dans les crustacés, coquillages et fruits de mer, certaines algues, et les poissons dits gras comme le saumon, le maquereau, les sardines, les anchois, les harengs ou encore les truites saumonées. Ces aliments d’origine marine fournissent de l’EPA et du DHA aux propriétés reconnues pour l’équilibre nerveux et le fonctionnement visuel.
Et pour le coureur à pied ?
Les omégas-3 ont pour qualité d’être anti-inflammatoires. Des apports quotidiens sont recommandés pour le coureur à pied, à titre de prévention des blessures, de protection et de réparation cellulaire. Concrètement et compte tenu des besoins essentiels en oméga3, je recommande deux cuillères à soupe d’huile de colza ou de noix par jour et idéalement trois à quatre portions de poisson gras ou autres produits de la mer par semaine. Conservez les huiles au réfrigérateur, réservez-les uniquement pour l’assaisonnement et variez vos sources d’omégas-3 : poisson et autres produits marins, huiles végétales, graines et noix, afin d’apaiser au quotidien les inflammations liés aux entraînements et enchaînements de courses.
1 réaction à cet article
cyrille douin
Les omega 3 et 6 ne présentent quasiement que des avantages. A consommer avec modérations toutefois lorsqu’ils sont pris en compléments alimentaires.