Et si l’on passait au rouge ?

Les pigments et les tanins qui les composent leur confèrent cette couleur rouge-violet-pourpre si particulière. Ainsi anthocyanines, flavonoïdes et béta-caroténoïdes ou provitamine A auxquels s’ajoutent les vitamines C et E, potentialisent le caractère protecteur et anti-inflammatoire des fruits rouges. Leurs effets sont reconnus sur les maladies dégénérescentes et cardiovasculaires (protection des vaisseaux sanguins), sur certains cancers (côlon), ainsi que sur la peau et la vue (la rétine). Leurs fibres solubles et insolubles favorisent en outre un bon transit intestinal.

Pour 100 g, le cassis est champion toute catégorie en vitamine E : 1 mg, en vitamine C : 80 mg (l’acide ascorbique accroit par ailleurs l’absorption du fer du fruit), en fer (1,3 mg), en calcium (60 mg) et en fibres (7 g). La mûre, la myrtille, la fraise et la framboise ne sont pas en reste avec leur teneur en potassium, magnésium et autres micronutriments (dont vitamines du groupe B).

Quels fruits rouges et comment les consommer ?

Les baies sauvages ou de culture, parmi lesquelles myrtilles, mûres, airelles, canneberges, groseilles, cassis et autres fruits dont fraises, framboises, cerises, peuvent être regroupés sous l’appellation fruits rouges. Ces supers fruits sont peu caloriques (entre 38 et 50 kcal/100 g, cerise : 68 kcal/100 g) et rafraîchissants car pauvres en lipides, en sucres et riches en eau.

En jus, séchés, frais ou surgelés, en coulis pour accompagner une panna cotta ou un fromage blanc, en purée de fruits ou frais dans une salade de pousses d’épinard (pensez aux framboises) ou en accompagnement d’un foie gras (bienvenu avec des groseilles)… n’hésitez pas à profiter de leur saveur et de leurs qualités nutritionnelles toute l’année !