Les 5 erreurs diététiques à ne pas (plus) faire avant une compétition

  1. Sauter ou bacler un repas
    durant la semaine précompétitive. C’est le meilleur moyen d’être vidé sur le plan musculaire et de rencontrer un gros coup de mou en pleine course. Au contraire, durant cette semaine, fignolez vos repas en maximisant le rapport densité nutritionnelle/calories.

  2. Ne pas s’hydrater au quotidien
    Ce n’est pas parce que vos hormones antidiurétiques – vasopressine, aldostérone… – seront actives pour limiter vos pertes hydriques, que vous devez vous enferrer en contrepartie dans une déshydratation chronique. Misez sur les aliments qui contiennent de l’eau pour contribuer à votre hydratation quotidienne (concombre, salade verte, tomate, courgettes, radis noir, fromage frais, melon, fraises, framboises, pèches, cerises…) et buvez au quotidien ! Eau fraîche, idéalement température autour de 15 °C, smoothie, citronnade ou jus de fruit ou de légumes.

  1. Sous-estimer les apports nutritionnels
    des repas adaptés aux sportifs dans la prévention des crampes et autres blessures. Une alimentation variée et diversifiée et donc source de sels minéraux (potassium, calcium, magnésium, sodium), de vitamines (B1, B6, B9 B12, C, E…) et d’acides gras essentiels dont omégas3, vous permettra d’aborder sereinement, sur la base du travail réalisé en amont à l’entrainement, votre objectif.

  1. Penser uniquement aux féculents
    pour la charge glucidique et donc la constitution du glycogène avant l’effort et oublier les végétaux (légumes, fruits, graines et oléagineux, fruits secs…), ces aliments, si précieux car riches en nutriments, qui vous protègeront des défaillances lors du rendement énergétique (travail cellulaire) à l’effort.

  2. Obéir à la loi du tout ou rien
    Soyez un bon élève toute l’année, et n’essayez pas de rattraper sur la dernière semaine vos besoins nutritionnels. Certes, c’est mieux que rien mais ce n’est pas l’idéal de tenter d’avoir son bac en révisant au dernier moment.