cycliste en train de boire

Fringale à vélo = Hypo

Manger sur le vélo est plus facile par rapport à d’autres sports. D’autant que le glycogène constitué en amont de la sortie, les graisses corporelles contribuent à fournir le fuel énergétique nécessaire à l’effort. Cependant, à force d’être concentré sur la route, sur la fréquence cardiaque ou la puissance à développer, le cycliste peut oublier de s’alimenter régulièrement. Le sucre sanguin va alors être détourné pour servir de surpercarburant, un peu comme une réserve de dernière chance. Jusqu’à ce que la glycémie chute brutalement. Le piège se referme très vite sur la victime car la fringale ne pardonne pas. L’hypoglycémie qui en résulte coupe net l’effort. Et impossible d’avancer. Parfois, le message d’alerte est perçu. Celui de la faim impérieuse qui pousse à manger pour répondre à la nécessité physiologique de combler la baisse du taux de sucre dans le sang. Mais lorsque la fringale survient, c’est trop tard. Que faire ?

L’urgence est de manger

Vous avez déjà ressenti cette faim incompressible, message lancé par votre cerveau en réponse à l’hypoglycémie qui s’annonce. Vous avez vécu cette sensation de jambes qui tremblent, de muscles tétanisés, d’effort coupé subitement… Pour une question de sécurité, il faut vous poser rapidement et manger en urgence.

  • Premier geste : prenez un gel avec de l’eau ou croquez trois morceaux sucres que vous placez ensuite sous la langue pour une absorption rapide. Une brick de jus de fruit de 20 cl peut convenir (pomme par exemple).
  • Second geste : prenez une compote de pommes et enchaînez avec une barre de céréales. Hydratez-vous. Vous sentez revenir vos jambes, cela va mieux. Poursuivez. Remangez une compote de pomme et à la suite, un sandwich à base de jambon fromage.

La fringale et l’hypoglycémie sont passées ? Si vous le pouvez, reprenez la route ou bien écourtez votre sortie et restez attentif sur vos besoins énergétiques lors de la prochaine séance.