Marathon du Cognac 2014

Plié(e) en deux sur le bas côté de la route, vous chercher un endroit pour tenter de vous soulagez et vomir afin de poursuivre votre route et venir à bout de votre course. Un problème courant pour de nombreux marathoniens dont il faut chercher la cause.

  • Cause 1 : une vitesse de course inadéquate

La première cause de ces vomissements peut être une allure inadaptée aux capacités du moment. Cela se règle à l’entraînement en habituant progressivement le système nerveux appelé neurovégétatif (que vous ne pouvez contrôler) à la vitesse de course. Quand on débute, le système nerveux orthosympathique aux commandes des fonctions cardiaques et respiratoires est fortement sollicité. Par l’entraînement, des réglages ont lieu en faveur du parasympathique et se traduisent entre autres par une adaptation cardiovasculaire à l’effort. En course, la violence de l’exercice (démarrage rapide, vitesse marathon inappropriée, sprint d’arrivée) peut entraîner une réaction extrême du système orthosympathique avec des vomissements. Votre médecin du sport vous expliquera ces déséquilibres bien mieux que moi.

  • Cause 2 : le repas d’avant course

La deuxième cause, il faut aller la chercher du côté du repas précédant la course. Qu’avez-vous mangé ? Combien ? Pour un repas complet, il vous faut respecter la règle des 3 h de digestion. Pour le petit-déjeuner, sans doute qu’un gâteau de l’effort, mangé 1h à 1h30 avant la course vous suffirait. Ils sont faciles à digérer et à préparer et pourraient résoudre vos soucis. N’oubliez pas de bien vous hydrater en parallèle, jusqu’à 1 verre d’eau 10 minutes avant la course.

  • Cause 3 : les ravitaillements en course

La troisième cause peut être dans le choix de vos ravitaillements en course et de la quantité absorbée. Cela peut-être une accumulation d’aliments sucrés qui vous écœure au point d’en vomir. La solution viendra en alternant le sucré-salé (barres, gels si supportés). La marque peut aussi ne pas vous convenir, tentez en une autre. Et n’oubliez pas de tester ces ravitaillements à l’entraînement afin de voir si vous les supportez et surtout si le goût et la texture vous conviennent.

Enfin, l’hydratation. Si vous absorbez trop d’eau au cours de votre marathon, des symptômes d’hyponatrémie apparaissent sous forme de nausées et vomissements dans un premier temps. Testez sur vos longues sorties, des boissons de l’effort (hypotoniques) comprenant au moins 400 mg de sodium pour une dose, pour trouver celle qui vous convient le mieux. Et buvez à une fréquence de 3 à 4 gorgées toutes les 20 à 30 mn.

Bonne continuation, Bon Marathon !