Le poids et soi, c’est toujours une longue histoire, Parfois d’amour, parfois de haine. Ce dont il faut tenir compte en premier c’est votre historique pondéral, depuis votre naissance jusqu’à aujourd’hui. Tout ce qui peut influencer ce dernier et qui n’est pas décrypté et compris chez vous rend la stabilité de ce poids fragile. L’arrêt du sport pour récupérer, en raison d’une blessure ou pour toute autre raison peut ainsi être l’occasion d’une envolée des kilos due à une maîtrise très (trop) stricte de l’alimentation en parallèle de l’entraînement. Tant que la pratique sportive est là, elle agit comme un tuteur, un cadre auquel vous vous raccrochez, elle vous pose des limites complètement acceptées puisque l’objectif tient sur cette adhésion aux contraintes fixées : recherche et maintien du poids de forme.
Les conseils sont de consulter un spécialiste de la nutrition qui vous guidera dans vos choix alimentaires lors d’une coupure afin de réguler vos prises alimentaires en tenant compte que vous n’aurez moins ou plus d’activité physique. Puis de consulter à nouveau lorsque vous reprendrez une activité afin de l’adapter à votre dépense énergétique en raison de votre pratique. Le tout pour vous éviter toute déviance du comportement alimentaire : trop strict avec soi durant la saison, débordements à outrance lors de la coupure.
Vous fixerez ensemble un poids de forme raisonnable après évaluation de votre dépense énergétique de repos et à l’effort. Puis, vous deviendrez à la fois leader et acteur de votre logique de poids, tout en étant bienveillant envers vous-même: « Je limite ma prise de poids à un nombre de kilos que je saurais perdre naturellement avec la reprise de mes séances d’entraînement ». Soit en moyenne 2 kilos et pas plus.
Enfin, tenez-vous à ce contrat moral passé avec vous-même. Cela vous permettra une relâche sans effets excessifs sur le poids. L’incidence sera minime et bien vite rattrapée.