Les bienfaits du sport sur le grand âge
On voit de plus en plus d’hommes et de femmes âgés pratiquer un sport et à un haut niveau : à 70 ans, 80 ans et même 90 ans. Devant cette longévité sportive, on peut se poser de nombreuses questions à propos par exemple de l’existence de gènes exceptionnels (et sur la longueur des télomères, extrémités des chromosomes de ces personnes).
Et puis à y regarder de plus près, on constate que généralement ces athlètes se mettent au sport assez tardivement, passé la soixantaine et qu’ils/elles bénéficient d’un capital préservé sur le plan de l’intégrité physique (osseux, cartilagineux, tendineux…). On peut se demander aussi quels bienfaits ont-ils/elles à tirer d’une pratique sportive aussi tardive ?
Outre la joie de vivre et le dynamisme qui les caractérisent, plusieurs points positifs sont à relever : notamment l’entretien des fonctions cognitives (apprentissage, mémorisation), la condition physique (coordination des mouvements, équilibre, capacités motrices…) et un métabolisme de base élevé grâce à la fonction musculaire entretenue.
Avec l’âge, on assiste habituellement à un phénomène propre au vieillissement : la sarcopénie, sorte de fonte musculaire qui traduit une forme de dénutrition parfois sévère chez la personne âgée, cette dernière pensant qu’avec les années, ses besoins nutritionnels s’amoindrissent. Bien au contraire, lorsque l’on vieillit, il y a nécessité de redoubler de vigilance sur la composition de l’assiette, pour compenser le ralentissement des fonctions physiologiques. Cela est d’autant plus vrai dans le cas d’une activité sportive de haut niveau.
Des apports nutritionnels adaptés à la longévité sportive
Lutter contre le vieillissement inexorable, maintenir sa condition physique et pratiquer le plus longtemps possible, et surtout en bon état, son sport reposent sur des piliers fondamentaux en nutrition. Outre un entraînement bien dosé, un encadrement médical régulier, l’accent doit être mis sur la récupération qui devient un point de plus en plus délicat avec les ans. L’hydratation, l’apport quotidien de protéines végétales et/ou animales (au petit-déjeuner, au déjeuner, au dîner), les collations après le sport fourniront les éléments qui permettront la restauration glycogénique et l’anabolisme musculaire.
Des suppléments seront peut-être à envisager en accord avec le médecin du sport et en concertation avec le diététicien : collagène, Coenzyme Q10, Ubiquinol, DHEA, omégas3 (EPA mais surtout DHA), et dans la série d’antioxydants, on préconisera l’usage (*) de l’huile d’olive (oleuropéine) et la purée d’amande (vitamine E) à accommoder avec des aliments source d’acide alpha-lipoïque, quercétine, sélénium, manganèse, de vitamine C, zinc, caroténoïdes, d’anthocyanes et autres polyphénols et flavonols (oignon, ail, épices, noix, graines, légumes et fruits verts, rouges, oranges, violets…).
Au final, toute la famille des antioxydants sera privilégiée pour limiter le stress oxydatif qui favorise le vieillissement des cellules. L’assiette sera composée dans le but de maintenir la vitalité au quotidien de façon à « bien manger pour bien vieillir et « sporter » encore longtemps ! ».
Corinne Peirano (Expert Lepape-info Diététicienne-nutritionniste, http://corinne-peirano.wix.
1 réaction à cet article
Marie
Merci pour cet article et ces renseignements La vitamine D est également essentielle et surtout en vieillissant. Immunité prévention de nombreuse maladies, muscles et os… Pour les sportifs lereca vitamine D3+silicium organique est une excellente solution. Chez lereca