Le testeur : Richard Coffre
47 ans
Taille : 1m82
Poids : 73 kg
Pratique du running depuis 1997
4-6 entraînements par semaine en fonction des objectifs pour environ 50-75 km hebdomadaire.
Chronos
10 km : 44 min
Semi-marathon: 1h 36
Marathon : 3 h 36
Participations à l’Ecotrail (30, 50 et 80 km)
Les conditions du test
2 semaines d’utilisation dans la vie quotidienne et sportive (running, rando et balade)
Le test
Le bracelet est très doux au toucher et on est tout de suite à l’aise. Pas de sensations de raideur du bracelet qui donne à penser qu’il faut s’habituer. La montre ressemble aux premières Suunto du début des années 90 avec un design très épuré que j’adore.
La qualité de l’écran et sa gestion des couleurs est belle mais consommatrice d’énergie, j’ai donc commencé par paramétrer l’écran en mode économie d’énergie sous peine de vider très rapidement la batterie : ce mode n’est pas activé par défaut ce qui permet d’avoir de beaux affichages (il existe une multitudes de watchfaces disponibles au téléchargement sans compter celles mises à disposition par défaut sur la montre).
La documentation est conséquente : plus de 130 pages mais la richesse fonctionnelle de la montre rend cela nécessaire.
La prise sur la montre pour le chargement de la batterie est trop sensible. Au moindre contact, la connexion est rompue. Il est donc inenvisageable de bricoler quelque chose de solide comme on le fait désormais avec les Garmin Fenix 3 et autres Suunto haut de gamme. Il se peut que Casio révise sa copie ultérieurement. Il y a eu une mise à jour majeure du soft le 09/09/2016.
Après la mise à jour de la montre et un paramétrage « économie d’énergie », l’autonomie de la montre s’est sensiblement améliorée et elle peut tenir une journée en utilisation non intensive des capteurs. Par contre il semble que le dialogue continu entre la montre et le smartphone soit nettement en défaveur de ce dernier dont l’autonomie diminue drastiquement…
Ce dialogue est constitué par le déport des notifications vers la montre. Il est vraiment utile aussi bien en Outdoor, qu’au bureau : c’est plus discret que de sortir son téléphone et j’ai pris plaisir à dicter mes SMS vocalement et à les envoyer.
Toutefois cette consommation, que je juge excessive, est le seul point noir pour avoir un produit vraiment Outdoor. Une solution de contournement consiste à ne pas connecter votre smartphone sur Internet pour limiter les interactions. Comme c’est une montre qui fonctionne avec Android Wear, vous avez accès à cet immense catalogue. Pour ma part, j’en ai testé plusieurs dont le Google Fit. Ensuite une fois, c’est pas mal.
J’ai aussi apprécié le fait de pouvoir piloter mon lecteur de podcasts depuis la montre. Bien sûr j’ai testé les fonctions Outdoor : boussole, altimètre, pression atmosphérique, heures de lever/coucher de soleil. J’apprécie tout particulièrement les graphiques montrant l’évolution de la pression atmosphérique, l’altitude sur les 18 dernières heures.
Bien que l’écran soit nettement plus petit que celui d’un smartphone, l’affichage est très lisible et le mode de navigation assez intuitif.
Au final, l’essayer c’est l’adopter mais surveillez tout de même la batterie de votre smartphone.
Prix : 499 euros
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