Test de la Garmin Forerunner 10

La testeuse

Emilie Joubert

28 ans
Journaliste
Pratique du running depuis 3 ans
Une à deux séances par semaine
Chronos :
10 km : 58mn

Le test

Ce test a été effectué sur un mois, à un rythme d’une à deux séances par semaine : des séances plutôt courtes (30 à 35 minutes) et deux sorties plus longues : 1 heure et un 12 km en point d’orgue.

L’aspect extérieur est une question de goût, mais cette Forerunner 10 devrait faire quasiment l’unanimité sur un point : son design est plutôt fin et discret. Légère (36 g pour le modèle rose utilisé pendant le test), elle est agréable à porter. Son bracelet est souple et confortable.

Pas la peine de chercher la ceinture cardio en ouvrant l’emballage, il n’y en a pas (et il n’est pas possible d’en rajouter en option). La Forerunner 10 se veut une montre pour coureurs débutants ou occasionnels, qui souhaitent avant tout un outil simple.

La simplicité est effectivement un de ses vrais atouts. La navigation dans le menu est globalement très intuitive. Dans « paramètres », on choisit d’activer, ou non, certains outils comme les alarmes ou bips sonores lors des pressions sur les touches. On définit aussi une préférence pour un affichage soit en allure de course (minute par kilomètre) soit en vitesse (kilomètre par heure).
Et dans « options de course », on peut notamment programmer des séances « course/marche » : par exemple 30 sec de course puis 30 secondes de marche. Idéal pour celles et ceux qui débutent la course à pied et augmentent progressivement leur temps de course.

Lors de la séance, deux données s’affichent sur l’écran, vous naviguez ensuite de page en page pour voir les autres. Vous pouvez choisir les combinaisons qui vous conviennent le mieux : par exemple page 1 : temps de course et distance parcourue et page 2 : vitesse et calories dépensées.

Dotée d’un GPS, cette Garmin permet donc de connaître sa durée de course, sa vitesse (ou allure), sa distance parcourue et sa dépense en calories (à prendre avec pas mal de recul puisque le calcul ne peut pas prendre en compte la fréquence cardiaque à l’effort).

Autre fonction proposée : le virtual pacer qui permet de programmer une allure avant de commencer sa séance, et de savoir si l’on est en avance ou en retard sur cet objectif au fil du temps. Pour le détail, dommage que l’on soit obligé de programmer la fonction en « allure de course » et non en « vitesse ». Pour les débutants, la vitesse est certainement plus intuitive : la notion de 10 km/h est souvent plus parlante que celle de 6mn/km, bien que les deux soient identiques…
En programmant, donc, le virtual pacer par exemple à 6mn/km, la montre donne ensuite, pendant la séance, régulièrement des indications sur son allure. « Bonne allure », « En retard » ou « En avance » s’affichent sur l’écran. On aurait peut-être apprécié de savoir directement « de combien » on est à avance ou en retard par rapport à l’objectif, sans avoir en appuyer sur la touche « suivant » mais l’outil reste tout de même intéressant.

Dans un environnement urbain (proche banlieue parisienne), le délai d’attente avant de capter le signal GPS s’est avéré très respectable. Une petite minute et la montre est opérationnelle. Plus qu’une pression sur l’un des quatre boutons (en l’occurrence en haut à droite, avec le petit logo du coureur) et le chrono démarre. Lors de ce mois de test, la qualité du GPS a semblé très fiable.

Bien sûr, si vous courez de nuit ou par éclairage faible, la Forerunner 10 dispose d’un système de rétroéclairage. L’affichage est d’ailleurs de taille suffisante pour une lecture claire pendant l’effort.

A la fin de chaque séance, la Forerunner propose un bilan automatique, avec notamment l’allure pour chaque circuit/kilomètre (si l’option est activée), le kilomètre le plus rapide étant mis en évidence. Au fil des séances, elle propose aussi par exemple la distance la plus longue depuis le début de l’utilisation, ou encore les « 5 km les plus rapides ». Intéressant pour voir sa progression et se fixer des challenges personnels.

Enfin, on peut télécharger ses données en ligne sur le site Garmin Connect via un système USB convaincant. Pour ceux qui ne la connaissent pas, l’interface s’appréhende facilement et permet de stocker ses informations de course, de visualiser ses parcours, d’effectuer des comparaisons, ou encore de les publier sur les réseaux sociaux. C’est aussi par USB que cette montre se recharge. L’autonomie est bien de 5 heures ce qui convient parfaitement pour son utilisation. Le système de clip pour recharger la montre est aussi pratique. Contrairement au système utilisé sur d’autres montres Garmin, ici vous êtes sûr et certain de bien le fixer.

Au final, une montre GPS bien pensée qui permettra aux coureurs débutants et occasionnels préférant la vitesse à la fréquence cardiaque de disposer d’un outil d’entraînement répondant à leurs besoins.

La fiche de la Garmin Forerunner 10

Disponible en vert clair, rose et noir et rouge
Taille de l’écran.- Noir et rouge  (Homme) : 2,5 cm x 2,4 cm (0,98” x 0,94”). En rose ou vert (Femme) : 2,1 cm x 2,0 cm (0,81” x 0,77”)
Autonomie : 5 heures en mode entraînement, 5 semaines en mode économie d’énergie – Recharge par système USB
Poids : en noir et rouge : 43 g (1,5 oz). En rose ou vert : 36 g (1,3 oz)
Conserve l’historique de 7 activités
Pas de moniteur de fréquence cardiaque

Prix : 129 €
Référence : 010-01039-05 (en rose)

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