Comme dans tous les domaines cyclistes, la science et la démocratisation de ses découvertes en gain de poids comme d’aérodynamisme profitent désormais au sport de masse, même si bien entendu les élites conservent l’exclusivité des dernières avancées de pointe. Fort logiquement dans le domaine qui nous concerne ici, en termes de matières on retrouve deux catégories de guidon : ceux en aluminium (la majorité) mais aussi ceux en carbone, choisis généralement pour leur gain en poids mais aussi pour leur esthétisme.
La plupart des vélos sont livrés avec ce qu’on on appelle les cintres compacts. Ils sont un peu moins hauts que leurs devanciers et ont réduit la distance entre les parties hautes et basses. Ils permettent notamment aux cyclistes de rouler plus fréquemment les mains en bas. La pédalée devient plus efficace sur les parties roulantes, le cycliste peut davantage tirer sur les reins et gagner également en aérodynamisme.
Le choix d’un guidon est également une affaire de goût et de confort personnel. Rien n’interdit même, si on le souhaite, de s’équiper des guidons ronds, en général l’apanage des sprinters et des pisteurs. Il existe également des guidons anatomiques, plus plats au retour du cintre qui permettent ainsi une meilleure prise en main de l’engin.
On n’oubliera pas que pour choisir correctement la taille de son guidon, on se basera sur sa largeur d’épaule calculée en axe/axe, c’est-à-dire au niveau de l’articulation et non de l’extérieur des épaules.
Pour les VTT on retrouve le choix entre les deux matériaux, alu et carbone. Les guidons de VTT ont un largeur de cintre plus large. Les vélos de Cross Country sont souvent équipés d’une angle de guidon droit. On peut également pour améliorer son confort – ou si on se destine à la descente – avec un guidon en position plus haute.
Enfin comme toujours avec les VTC, leur équipement de base n’est que rarement appelé à subir des changements et les guidons suivent cette logique.