La testeuse
Delphine Gosselin
39 ans
Directrice d’une entreprise du bâtiment
Taille : 1m68
Poids : 55 kg
Pratique du running depuis 10 ans environ
Chronos :
Marathon: 4h26 – semi-marathon : 2h01 – 10 km : 55mn
Coureuse sur route qui a bifurqué vers le trail
Les conditions du test
J’ai testé le sac sur 250 km, à savoir quatre sortie par/semaine, en entraînement trail et en rando-course sur chemins, sable, fartlek et sur les 15 km de la Médiévale. Les conditions météo étaient fraîches et humides voire pluvieuses.
Le test
Au déballage, niveau couleur la sobriété est de mise : une association de bleu ciel et de gris, quelques touches de rose pâle. Le sac semble léger, avec beaucoup de rangements : deux bidons souples de 500 ml de couleur bleue sont livrés avec, et deux compartiments sont prévus de chaque côté sur la poitrine pour les insérer. Deux poches zippées de chaque côté, une plus grande sur le dos, zippée également, deux pochettes de chaque côté de la poitrine, un compartiment avec pochette réfrigérante pour la poche à eau. Egalement un élastique pour accrocher les bâtons et beaucoup de petits élastiques un peu partout pour y accrocher une carte par exemple ou des petits accessoires. Il y a aussi des lanières pour attacher la pipe à eau. Enfin, on trouve un sifflet sur les attaches au niveau de la poitrine et une couverture de survie (rangée dans une poche interne).
Comme à mon habitude et en attendant la première sortie avec le sac, j’entrepose mes bidons au congélateur dans un sachet à congélation, cela permet de détruire les hypothétiques microbes et bactéries et de stocker mes bidons et poches à eau. Je les sors cinq minutes avant de partir, et hop !
La première séance test se fera sur une rando-course de 7 heures. Je charge donc le sac. Le temps est frais et nuageux donc je m’équipe en conséquence : coupe-vent que je stocke dans le rangement prévu pour la poche à eau (si vous n’avez pas besoin de la poche à eau cette poche devient donc un rangement supplémentaire) ainsi qu’une banane.
Je remplis mes deux bidons d’eau que je place dans les endroits prévus, je range le téléphone portable dans une des poches zippées, l’appareil photo dans l’autre. Mes deux barres de céréales et mes pâtes de fruits sont réparties dans les deux poches qui se trouvent sur le devant. Mon bonnet et mes gants dans la grande poche filet arrière ainsi qu’une paire de chaussettes de change et un paquet de mouchoirs, la caméra dans la poche arrière zippée. J’accroche la carte avec l’itinéraire sur un des élastiques et ma carte d’identité dans la poche interne où se trouve la couverture de survie. Arrivée au point de départ, je rajouterai dans le sac les clefs et la carte grise de la voiture ainsi que mon porte-monnaie !
Le sac s’enfile comme un gilet et ne bouge absolument pas pendant que je cours… Il s’attache avec deux systèmes de lanières et de crochets. Je grimpe quelques rochers, descends une échelle et rien ne bouge, je saute quelques branches tombées et toujours rien ne bouge… Je ne sens pas le poids du sac, je n’ai même pas l’impression d’avoir quelque chose sur le dos !
Les bidons sont facilement attrapables, plus besoin de les sortir de leur poche pour boire, il suffit de baisser un peu la tête et d’aspirer, c’est magique ! Les poches sont facilement atteignables, pas besoin de retirer le sac pour y accéder, sauf les poches dorsales arrières mais là il faut juste décrocher les lanières et voilà, c’est vite fait.
Il a plu vers la fin de la sortie, les accessoires dans les poches n’ont pas été mouillés.
Je n’ai constaté ni frottement ni échauffement, le dos est un peu humide à l’emplacement du sac mais sans plus…
J’ai emmené ce sac sur des sorties plus courtes de 45 minutes mais il est clairement inutile sur ce type de séance.
Je l’avais également sur les 15 km de la Médiévale, j’y avais mis en plus une frontale de rechange et des piles. Rien n’a bougé et j’étais très à l’aise sur la course même si sur cette distance le sac est superflu…
L’absence de poche à eau ne m’a pas dérangée, les deux bidons de 500 ml m’ont suffi pour les grandes sorties et puis pour les remplir rien de plus facile : vous dévissez et remplissez sans sortir les bidons des poches.
Après deux lavages les couleurs n’ont pas terni, les accroches sont restées en place et les zip ferment toujours aussi bien.
Conclusion
Un très bon sac de trail, ultra trail, parfait pour de très longues distances. Je le recommande sur des courses de plus de 42 km, d’autant plus si elles sont en autonomie complète… A condition de ne rien oublier ! Mais sur ce point, le sac ne peut rien pour vous !
La fiche du sac Salomon Advanced Skin Lab Hydro 12
Marque : Salomon
Modèle : Advanced Skin Lab Hydro 12
Poids : 340 grammes à vide
Prix : 175€
Retrouvez tous les sacs à dos et poches à eau sur lepape.com
Quelques photos du test du sac Salomon Advanced Skin Lab Hydro 12
