Le test des Hoka One One SpeedGoat

Après avoir testé les Conquest 2, Richard Coffre poursuit sa série de test des modèles Hoka One One avec la SpeedGoat.

Le testeur

Richard Coffre
45 ans
Taille : 1m82
Poids : 73 kg

Pratique du running depuis 1997

3 à 4 entraînements par semaine en fonction des objectifs pour environ 30-45 km hebdomadaire.

Chronos

10 km : 44 min
Semi-marathon: 1h 36
Marathon : 3 h 36
Participations à l’Ecotrail (30, 50 et 80 km)

Les conditions du test 

160 km parcourus. Port des chaussures de running Hoka One One SpeedGoat pendant les séances d’entraînement de type endurance, seuil, trail.

Le test

Après avoir récemment testé les Conquest 2 (une routière), je suis passé à un modèle de trail la Hoka One One Speedgoat. La première impression a été une certaine étroitesse au niveau des orteils et une rigidité de la semelle.

Autant je m’attendais à la rigidité de la semelle pour une chaussure de trail, autant j’ai été surpris par l’étroitesse de la toe-box moi qui apprécie les chaussures généreuses sur cet aspect.

C’était d’autant plus inattendu que je n’avais pas eu cette sensation avec les Hoka One One Conquest 2.

Toutefois je n’ai pas souhaité rester sur cette impression.

Une autre remarque préliminaire, je me suis senti moins haut avec les Speedgoat qu’avec les Conquest 2.

Ce n’est pas plus mal car j’avais un peu peur d’être très haut perché ce qui n’est pas un avantage quand on court dans les sentiers.

Le test de la Conquest 2 datant de quelques semaines seulement, j’ai commencé par quelques kilomètres sur le bitume : on se rend compte que la SpeedGoat n’est pas son terrain de jeu favori même si son comportement est très convenable. C’est un point très intéressant pour les courses comme l’Ecotrail de Paris, quel que soit sa version.

Mais passons aux choses sérieuses : go into the wild 🙂

J’ai choisi de tester les chaussures dans tous les bois qui m’entourent : forêt de Meudon, Chaville, bois de Fausses Reposes, parc de Saint Cloud. Je n’ai pas été déçu d’autant que le temps m’a aidé en humidifiant le terrain juste ce qu’il fallait. La semelle de la Speedgoat est assez remarquable par la taille des crampons, ils sont bien dessinés et prometteurs d’une belle accroche. Hypothèse totalement vérifiée dès les premières pentes et les premières descentes. Quelle joie de ne pas glisser ou déraper ! Quelle accroche dans les côtes à fort pourcentage, notamment dans la forêt de Meudon, dans un passage commun de l’Ecotrail. Il me suffisait de poser un pied devant l’autre pour avancer même au ralenti. Les foulées sont très assurées et c’est plaisant.

Dans les descentes, l’épaisseur de la semelle fait merveille et permet d’absorber les cailloux. Malgré cet amorti renforcé, on ne perd pas la sensation de contrôle 🙂

C’est un point important car on conserve un dynamisme qui permet de conserver une bonne vitesse de course.

Le mesh de la Speedgoat est très léger et translucide même, autant dire qu’il ne protège pas contre la pluie ou les flaques. Vous sentez la moindre flaque.

Toutefois, les qualités des matériaux utilisés font que le pied est aéré et sèche très vite donc ce n’est un problème que si vous envisagez de courir sur des parcours particulièrement boueux.

La Speedgoat possède des protections contre les pierres et/ou cailloux et/ou racines qui sont plutôt efficaces dans des conditions normales. Un bon rocher fera sûrement du mal à la chaussure mais vous auriez dû l’éviter et à moins d’avoir des rangers, vous ne seriez pas protégé efficacement de toute façon 😉

Le laçage : c’est toujours un point que je surveille particulièrement car ayant les pieds plats, j’ai un pied plutôt fin donc le serrage des lacets est primordiale pour avoir le meilleur rendement possible. Si lors de ma première sortie Trail, je n’avais pas assez serré, j’ai vite compris comme ajuster les chaussures : résultat, une vraie extension de mes jambes.

Conclusion

Au final, je ne peux que chaudement recommander ce modèle : méfiance si vous aimez les toe box larges. Son point fort : une accroche du tonnerre sur terrain gras, de vraies sabots comme les bouquetins, n’est pas Speed goat qui veut !

La fiche des Hoka One One SpeedGoat

  • Profil de semelle incurvé équilibré sous les métas
  • Géométrie de la semelle avec une forme en H pour une stabilité renforcée
  • Construction SpeedFrame légère sans coutures
  • Revêtements synthétiques soudés pour le maintien
  • Sous-couches en microfibre soudées pour le confort
  • 28,5 mm au niveau des métas // 33,5 mm au niveau du talon // Drop : 5 mm
  • Semelle externe en Vibram® MegaGrip 4 mm
  • Rainures souples pour la stabilité
  • OrthoLite thermoformé 3 mm

Poids : 275 g

Prix : 130 €

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Quelques photos

2 réactions à cet article

  1. La Speedgoat est la remplaçante de la Rapa Nui et reprends notamment su superbe accroche grâce à son excellente semelle Vibram. J’ai couru l’Endurance Trail avec ce modèle. C’est une excellente chaussure. Cependant, je ne comprend pas pourquoi les concepteurs de Chez Hoka ont fait un avant-pied aussi étroit. L’ayant essayé avant la course, j’avais anticipé en protégeant mes deux petits orteils. Heureusement ! Et malgré cela, j’ai eu des ampoules sur les deux orteils précités. Pour moi, cet avant-pied est une aberration ! C’est comme si sur une Ferrari, on mettait le train avant d’une Twingo ! Il faut absolument faire remonter cela chez Hoka.
    Cordialement,
    Jeff

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  2. Bonjour a tous , donc voilà j’ ais testé la bête et je confirme moi qui suis adepte de la maffat speed j’ ais été surpris de l’ étroitesse du devant du pied , et oui je me suis protégé les 3 petits orteils avec strap car pansement ne tiens pas avec la transpiration , si non c’ est de la bombe comme dit plus haut c’ est une ferrari , amorti excellent , stabilité attention quand même avoir de bonne cheville , mèche aérée et chaussure légère , laçage j’ aurais aimé la quiclace mais bon , j’ adoreeeeee

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