Le freinage à disques est devenu en peu de temps le nouveau standard au moins au niveau professionnel.
Pourtant les deux premiers du classement général au Tour de France ont préféré cette année utiliser le « freinage patins » (seulement sur les étapes de montagne en ce qui concerne Tadej Pogačar). Que faut-il en penser ?
Le frein à disque
Il a fait ses preuves en VTT ou en cyclo-cross où le freinage revêt une importance capitale. Mais il n’est arrivé sur la route que récemment. Pour quels avantages et quelles limites ?
Avantages
– Le freinage est puissant, progressif et précis.
– Efficace par tous les temps (secs et humides).
– Ne fait pas chauffer les jantes carbones.
– Ne frotte pas les jantes si la roue est voilée.
– Peu d’usure du système.
Limites
– Le poids (environ 600 g de plus sur une gamme de vélo identique).
– Le changement de roue est compliquée (nécessite un outillage particulier).
– Le réglage des étriers demande plus de précisions.
– Peut être tranchant en cas de chute.
– L’entretien nécessite des connaissances et du matériel particulier (pour la purge du liquide).
Les patins
Plus classique, plus habituel, plus… ou moins efficace ? Décryptage des points forts et des points faibles de ce système !
Avantages
– Facile à remplacer avec des connaissances en mécaniques moindres et sans outillage.
– Le poids (environ 600g de moins sur une gamme de vélo identique).
– Le changement de roues est facilité (en course cela peut être très important).
Limites
– L’usure du système est plus rapide (oxydation des câbles, usure des patins).
– Le freinage est moins puissant, moins précis et moins progressif (notamment par temps humide).
– Les patins peuvent venir frotter la roue si celle-ci est voilée.
Le freinage à disques n’est donc pas meilleur que celui à patins et inversement. Chaque système offre des avantages particuliers et connaît également ses limites. Mais en connaissant ces points forts et ces points faibles vous pouvez faire votre choix selon vos priorités.