Le système de freins qui équipe la majorité des cycles est conçu sur une base simple : un système de ressors à étriers avec lequel un patin va écraser la jante pour ralentir sa progression. A partir de là, les modèles vont se décliner principalement en fonction de la qualité des étriers. Ceci dit, généralement, les étriers sont dans la continuité du groupe tout entier. Ils font partie intégrante de la transmission. La qualité de ceux-ci est rarement supérieure – ni inférieure – à celle de l’ensemble du cycle d’origine. A l’exception des coureurs de très haut niveau, il est assez rare de changer ces étriers sauf casse, évidemment. De plus il y a généralement une continuité esthétique entre les freins et le cadre qui va avec.
On distingue cependant plusieurs qualités d’étriers. On peut, en cherchant bien, en trouver à 600 ou 700 euros. Afin d’obtenir un gain en poids, il en existe des en carbone. Leur freinage est moins abrasif, donc moins efficace. Dans des conditions type pluie, ce modèle a ses limites. Mavic a cependant conçu un modèle en exolight qui arrive à assurer par tous temps. De même les patins peuvent être plus denses en caoutchouc proposant ain,si une meilleure densité et une sensation de freinage plus forte. Enfin sur des vélos « aéro » de type vélo pour chrono, on pourra trouver des étriers intégrés à la fourche pour un gain en poids et en aérodynamisme évident.
Mais la plus grande révolution à venir sur les vélos route reste l’arrivée des freins à disques, déjà adoptés de longue date et largement par les adeptes du VTT et du cyclocross. Sur route, ils sont pour l’instant destiné aux pratiquants de grandes distantes. Ceux qui vont devoir accomplir plus de freinages, notamment ceux qui vont régulièrement monter – et donc descendre – un ou plusieurs cols par sortie. L’usure peut être deux fois moindre qu’avec les patins, ils génèrent moins de choc sur la jante. Quand au freinage, il s’avère à la fois plus doux à la pression du levier et plus puissant sur la jante. En somme, la sensation est plus proche d’un freinage moto ou voiture.
Evidemment pour l’instant le système demeure plus coûteux en poids. Ce système de type hydraulique nécessite de l’huile, une durite et des disques. Il implique également un cadre et des roues modifiées. S’ajoutent des pattes d’insertion pour fixer les disques, des moyeux spécifiques pour les insérer et des pattes de fixation sur la fourche pour les étriers. Certes le dépannage s’avère plus difficile les roues proposant des pneus plus épais. Mais la technologie devrait accélérer à l’horizon 2017 : les freins à disques, déjà testés sur certaines courses cette saison, devraient alors être homologués sur les courses UCI.