Après des semaines de restrictions, vous pouvez à nouveau vous entraînez comme bon vous semble et où vous le souhaitez. L’occasion pour Brooks Running de lancer la Catamount, sa nouvelle chaussure de trail légère et toute blanche.
Légèreté et dynamisme pour aller plus vite et surtout plus loin telles étaient les demandes des athlètes élites et des consommateurs sondés avant la conception de la Catamount comme l’explique Hugo Chouissa (running merchandiser de Brooks EMEA). Eliminer des barrières comme la chaleur, le trop plein d’humidité dans la chaussure, l’effet des rayons UV qui renforce le coté étuve de certains modèles mais aussi amortir le terrain, les chocs, les impacts figuraient également parmi les souhaits émis sans oublier le confort sur des kilomètres et des kilomètres quelque soit le terrain.
Ainsi l’un des premiers éléments clé de la Catamount se trouve sur le coté de la chaussure avec des petites encoches, des ouvertures de drainage pour faciliter l’évacuation de l’humidité, de la transpiration. Le renforcement sur l’avant-pied est destiné à protéger les orteils, la face latérale et le talon sont également renforcés pour permettre au coureur de ne pas avoir peur de heurter un obstacle sur son chemin. A l’intérieur de la chaussure des renforcements suédés assurent un maintien de grande qualité. La languette « semi-bootie » descend jusqu’à la plante du pied sous la chaussure pour offrir un maintien du pied à 360°.
Avec un drop diminué à 6 mm, la semelle en gomme caoutchouc TrailTack, très adhérente grâce à ses larges encoches, efficace sur tout type de terrain (humide, sec, pierres, graviers) avec le pare-pierre flexible Ballistic Rock de l’avant du pied au média-pied facilite le déroulé en offrant un confort inégalable. Autre atout la nouvelle semelle intermédiaire bleue DNA FLASH et ses bulles d’azote pour un meilleur retour d’énergie qui assure dynamisme, légèreté et amorti. Résultat la Catamount pèse 272 g (modèle hommes) et 249 g (modèle femmes), un poids en dessous de beaucoup de chaussures de trail longues distances comme le précise Hugo Chouissa.
Coté design, sur la face interne au niveau du talon il y’a un petit encart intitulé « My Crew » (Mon Equipe) où l’on peut écrire le nom de ses soutiens (famille, amis etc… ) qui vous encouragent pendant la course ou au quotidien lors de vos entraînements afin de créer un lien entre le coureur et son équipe.
L’autre aspect qui ne passe pas inaperçu d’autant plus pour une chaussure de trail, la Catamount est blanche. Hugo Chouissa explique ce parti pris : « On voulait que la chaussure soit comme un canevas, une toile blanche à partir de laquelle chaque coureur arrivait à créer quelque chose, à renforcer cette idée que la chaussure a vécu quelque chose avec chacun individuellement. Si la chaussure passe dans la boue, à travers les rochers, une rivière, elle va s’imprégner de tous ces éléments et elle représentera les aventures vécues du début de la préparation à l’objectif final. »
À noter que le modèle blanc n’existera que pour la première saison jusqu’en janvier 2021 avant de laisser la place à une déclinaison de couleurs plus classiques.
Avant de commencer à écrire vos nouvelles aventures chaussés de la Catamount, il va falloir patienter jusqu’au 1er août, date de sa commercialisation au prix de 160 euros. Un coût plutôt élevé mais compétitif selon Hugo Chouissa aux vues des technologies innovantes.
Certains ultra-traileurs élites ont testé en exclusivité la Catamount et ont livré leurs premières impressions.
Stéphane Brogniart : « La Catamount tient le pavé, elle ne bouge pas que ce soit dans la caillasse, dans de l’humide. Pour ce qui est de la toile on sent qu’elle ne va pas s’écorcher qu’elle va résister dans la durée et en tout temps en gardant de la souplesse. La petite pointe d’élasticité au niveau des lacets est un plus et offre la possibilité de ne pas taper dans quelque chose qui est dur surtout dans une descente raide. Sur les portions de route, on ne s’écroule pas, j’ai un pied assez dynamique et je ne me suis pas retrouvé à m’écraser avec de l’énergie qui parte dans cette semelle trop molle. Cela rebondit on est quasiment avec un ressenti de chaussure de course sur route et c’est plutôt agréable quand on doit relancer après des passages techniques. Si vous remettez du pied, cela répond vite. Pour ce qui est de la tenue de route, on ne part pas dans tous les sens quelque soit le terrain, on est bien tenu au niveau du talon notamment sur les terrains escarpés où il faut mettre les pieds en travers. C’est un modèle taillé compétition, c’est sympa avec l’aspect blanc on peut écrire une histoire autour de sa basket même si je pense comme cela est prévu qu’il faudra penser à d’autres coloris plus tard pour séduire peut-être plus de coureurs. »
Yoann Stuck : « Je l’ai testée notamment encore hier au Mont Ventoux avec de gros cailloux. Les terrains sont très secs en ce moment, j’ai pu voir ce que cela donnait sur des petits gravillons. En montée, vous avez une super accroche même sur du sec, le chausson enveloppe très bien le pied et cela vous donne de la précision. Vous avez une liberté de mouvement. La légèreté de chaussure est intéressante, sur du technique et du très pentu vous allez pouvoir poser le talon afin de se reposer un peu et jouer un peu plus avec le terrain. On ressent moins les chocs et la nouvelle mousse DNA FLASH crée un énorme amorti, c’est un pur plaisir, on peut faire du long et du court. Sur des séances en fartlek, c’est une chaussure qui répond vraiment. »
Baptiste Robin : « J’ai fait du volume avec cette chaussure, dès les premières foulées on sent qu’elle est légère et dynamique. Dès qu’on attaque dans le terrain on sent que la semelle est vraiment différente avec ce que Brooks a pu faire avant. Le but est de l’emmener sur une portion un peu plus longue. On part dans 15 jours (le 4 juillet) avec Martin Kern et Grégoire Curmer de Chamonix pour suivre le sentier du GR5 jusqu’à Briançon pour 200 km et environ 13 000 m de dénivelé et essayer de battre le record de 37h51′ établi par François d’Haene, Michel Lanne et Thomas Véricel en 2011. On va pouvoir écrire une histoire sur la chaussure c’est clair et voir comment cela se passe sur autant de kilomètres et sur un terrain changeant. »