Embarquer en vélo en vacances pour profiter des bords de mer en mode touriste ou pour escalader les cols proches de sa villégiature, tout cycliste y a pensé. Sans oublier ceux désireux de s’entraîner un peu plus au loin de la ville ou encore qui se rendent à une compétition. Problème évident, un vélo, ça ne rentre que rarement tel quel dans un coffre, à moins de posséder son propre traffic ou J9. Comment faire alors pour transporter sa monture ?
Evidemment, tout va dépendre du volume que chaque conducteur va pouvoir consacrer au vélo dans son véhicule. Les automobilistes dotés d’un coffre XXL ou qui peuvent annexer la banquette arrière peuvent opter pour la housse. Concernant les modèles dits « souples », certains imposent de ne démonter que la roue avant, même si souvent retirer la roue arrière s’avèrera aussi nécessaire. Les housses dures (celles obligatoires pour le transport aérien) nécessitent de retirer les deux roues voire le guidon. On recommandera principalement de ne jamais poser le vélo côté dérailleur, ni côté disque pour les VTT.
Pour ceux qui n’ont pas l’espace pour s’offrir cette solution, la meilleure option reste la boule et les portes-vélo à sangler. Attention cependant à la compatibilité véhicule – matériel, pas toujours évidente. Les compatibilités sont en général inscrites sur les voitures et le plus souvent sur les emballages ou fiches descriptives des plateformes. Ce système est idéal pour sa stabilité, il propose trois points de fixation pour les vélos : sur le cadre et les roues. Attention cependant à la façon de l’installer qui peut faire rapidement basculer dans l’illégalité. La visibilité de la plaque et des feux arrière doit être maintenue pour d’évidentes questions de sécurité. Il convient la plupart du temps d’ajouter un support plaque et feux si la plateforme obstrue la vue. Autre précaution à prendre : s’assurer, sauf à être équipé des nouvelles plateformes pivotantes, de ne pas avoir à piocher le goûter des enfants ou la carte routière dans le coffre en cours de voyage, il faudra alors détacher tous les vélos pour y accéder. Dernier point à préciser : si VTT et vélos de route se transportent sur les mêmes portes-vélo, les vélos électriques ont besoin eux de plateformes qui leur sont spécifiques.
Enfin, il reste bien évidemment l’antique et fameuse galerie. Si les véhicules des clubs transportant les 8 vélos de l’équipe municipale sont difficilement remplaçables dans ce cas de figure, on ne saurait que déconseiller cette option. Les pinces dont elles sont équipées peuvent abîmer les cadres. La prise au vent générée peut mettre la conduite en porte à faux. Et le frein à l’aérodynamisme que les galeries induisent ne sont pas sans incidence sur la consommation d’essence.
Quoiqu’il arrive une attention particulière à la conduite doit être de rigueur, notamment dans les passages sinueux ou couverts. Bonne route, à voiture, puis à vélo !