Trail : soignez la récup !

Ecoutez votre corps !

Votre récupération dépend du profil de la course, mais aussi de vos sensations.

La récupération fait partie de votre entraînement. Il est important de le rappeler sans cesse, tant le traileur a tendance à l’oublier.

Combien de temps faut-il pour récupérer d’un trail ? Une question récurrente et une réponse pas si simple. Tout va dépendre de votre préparation, de l’épreuve et de petits facteurs tels que la gestion de votre course, le délai que vous avez avant votre prochain objectif et le statut de ce trail (était-il un objectif ou une course préparatoire ?).

Votre préparation

Pour déterminer la durée de votre récupération, il faut examiner votre préparation. En effet, si vous effectuez 4 à 6 entraînements par semaine, votre récupération va être plus facile que si vous réalisez 2 à 3 séances par semaine. On revient ici à l’essence même de l’entraînement : habituer ses fibres musculaires. Plus elles sont rompues à l’exercice, plus ce sera « facile ». Mais attention, ce n’est pas une raison pour augmenter le nombre de vos sorties par semaine !

Votre récupération

Pour les courses courtes de 12, 15 ou 25 kilomètres et des organismes entraînés, la récupération durera entre 5 à 8 jours. Mais pour des courses plus longues (au delà de 50 kilomètres), il faut compter 10 à 15 jours de repos avant de repartir tranquillement. Si ce délai n’est pas respecté, vous encourez le risque d’une mauvaise récupération, de gros coups de fatigue ainsi que de périodes de doute et de démotivation.

Dans ce domaine, l’âge est aussi un facteur important. Au fil des ans, la récupération sera plus longue et moins bonne. Soyons honnête, il est aisé de constater que l’on récupère bien plus vite entre 20 et 25 ans, qu’entre 40 et 50 ans ! De fait, pour les plus jeunes, il sera plus facile d’enchaîner les compétitions et les entraînements. Toutefois, l’expérience est aussi un atout. On se connaît mieux et on est plus en mesure de capter les signaux de son organisme.

La seule règle d’une bonne récupération est de savoir écouter son corps et, surtout, les différents messages d’alerte qu’il nous fait passer. Durant les jours suivant une compétition, hydratez-vous et reposez-vous. Des courbatures, une fatigue générale, des escaliers difficiles à monter : on ne chausse pas les runnings.

Enfin, si votre compétition « n’était » qu’une course préparatoire, accordez-vous cette période de récupération méritée. Une reprise trop rapide compromettra votre prochain rendez-vous.

Petite précision aussi pour ceux et celles qui suivent un plan d’entraînement : ne vous astreignez pas à le suivre scrupuleusement si vous avez des sensations de fatigue nettes. Réadaptez vos séances ou accordez-vous des périodes de pause, c’est primordial pour la suite de votre saison.

Rappelez-vous toujours qu’une reprise trop rapide sera plus préjudiciable qu’un repos bien mérité

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