Trois paramètres
Dans la phase finale avant un objectif ou une course importante l’athlète doit bien gérer son entraînement pour :
-Arriver le jour J dans un état de fraîcheur suffisant pour exploiter tout son potentiel
-Arriver le jour J entraîné et avec une haute capacité de performance
-Arriver le jour J suffisamment activé pour être en pleine possession de ses moyens
La phase d’affûtage doit donc prendre en considération ces 3 paramètres, ce qui la rend complexe !
Un modèle idéal…
Selon les études scientifiques, voici la phase d’affûtage « idéale » :
-Ne pas arriver en état de sur-entraînement au départ de cette phase
-2 semaines avant l’objectif
-Réduction progressive du volume d’entraînement jusqu’à 40 à 60%
-Maintien de l’intensité
-Diminution de la fréquence des entraînements de 20%
… A adapter
Mais ceci est très théorique et nous nous rendons compte, sur le terrain, que l’individualisation et l’adaptation sont primordiales dans la réussite d’une phase d’affûtage. Aucun coureur ne réagît de la même manière et des contraintes externes (de temps par exemple) viennent quasi systématiquement perturber l’approche de l’objectif.
Que faire alors ?
Pour commencer, vous pouvez vous inspirer du modèle « idéal » qui reste une base intéressante. Ensuite analysez vos expériences passées et adaptez cet idéal en fonction de vos réussites et de vos échecs déjà vécus. Enfin soyez continuellement à l’écoute de vos sensations présentes pour affiner votre approche. Et n’ayez pas peur de vous éloigner du « modèle » si votre expérience et vos sensations vous le préconisent !
Ne pas tester de nouveautés le jour de l’objectif
Si possible, essayez des choses en amont de l’objectif. Utilisez par exemple des compétitions de moindre importance pour faire des « répétitions générales » où vous pourrez tester des approches nouvelles. Mais ne jouez jamais aux apprentis sorciers quand le résultat de votre course est important pour vous.
Conclusion
Pour réussir votre affûtage vous pouvez vous appuyer sur des tendances générales (exposées ci-dessus). Mais adaptez-vous aussi, à vous-même bien sûr, mais aussi à l’environnement. Et pour cela faîtes confiance à votre expérience et à votre ressenti !