Je vais profiter de l’occasion pour remettre les choses à plat, et au clair, pour tous ceux qui se demandent ce que peut bien signifier le mot trail et son environnement…
Actuellement en course à pied, il existe différentes catégories d’épreuves. En revanche, il y a 15 ans, on rencontrait très peu de courses dite « nature » et le gros du peloton courrait sur le bitume. Lorsque vous courriez des courses de 40 ou 50 kilomètres, vous passiez pour un fou et le marathon était la distance reine.
Dans les années 1995/2000, de nombreux coureurs se sont tournés vers les disciplines annexes à la course sur route et aux chronos. La discipline a donc commencé à se développer, l’Histoire était en route….Chaque coureur avait son envie de courses, de découverte de nouvelles contrées et de nouveaux horizons. C’était possible, puisqu’il n’y avait ni limites, ni règles… Dans chaque région de France et de Navarre ainsi que dans tous les pays du monde, le trail (chemin en anglo-saxon) été né. Ce qui plaisait à tous ces gens, c’était tout simplement qu’il n’y avait pas de moules, de règles, et de course après le temps…
Ce petit bout d’Histoire avait aussi pour but de vous expliquer qu’en trail, il n’y a pas de règles en termes d’organisation et de pratique. Concernant nos types de terrains, on peut donc utiliser toute sorte de chemin, route, piste forestière, sentier, et autres voies.
Deux grands types de terrains sont rencontrés :
- Les parcours plutôt roulants : avec de la route bitumée pour faire les jonctions entre différentes parties, de la piste forestière large, ou de petits sentiers vallonnés et peu techniques. Il est donc possible de courir sur une grosse majorité du parcours.
- A l’opposé, certains parcours proposent des parties beaucoup plus dures techniquement. Dans ce cas, vous rencontrerez davantage de sentiers mono trace ou single-track. Vous y trouverez des parties très techniques, avec beaucoup de pierres, des zones (en montée ou en descentes) sur lesquelles vous pourrez plus difficilement courir et qui vont allonger votre temps de course.
Lors de vos épreuves, les conditions météo pourront également durcir la course. La boue, la pluie, la neige, et autres intempéries, vous rappelleront que vous pratiquez de la course nature ! Il faut donc savoir se plier à ces aléas…
C’est aussi tout l’intérêt de cette pratique sportive : il n’y a pas de chronos, de moules ou de références. Chacun a des propres références qui sont uniques. Car sur une même épreuve, le parcours, entre votre passage et celui des premiers ou des deriers concurrents, le parcours est différent.
Actuellement, certaines fédérations cherchent à introduire des standards, mais cela restera une pratique incontrôlable dans son ensemble. Difficile, en effet, de connaître le nombre de pierres ou de flaques que vous rencontrerez le jour de la course.
Et chacun, en fonction de son instinct, aborde une épreuve, une course, un passage technique, à sa manière.