Revient, la nuit….

Courir de nuit ne s’improvise pas

Pour bien gérer les épreuves de plus de 12 heures, il est nécessaire de mettre en place une stratégie du sommeil.

La nuit. Vous allez devoir mettre en place votre stratégie propre en analysant parfaitement les données de la course.

Si comme sur l’UTMB, par exemple, vous projetez de rentrer dans les 30 heures, vous ne vous arrêterez peu ou pas du tout. C’est l’adrénaline et autres hormones qui vous aideront à tenir.

Si, en revanche, vous savez que vous allez devoir tenir deux nuits, la gestion du sommeil devient LE facteur déterminant de votre réussite et de la gestion de votre épreuve.

Là, pas question d’improviser : vous allez devoir vous préparer. Sachez qu’une micro-sieste ne sera pas du temps perdu. Je peux affirmer que j’ai vu un athlète en tête de course faire une micro-sieste de 10 mn, repartir 3e et gagner au final en terminant dans des conditions incroyables !

Cela semble irréel, mais les micro-siestes régulières peuvent vous offrir une récupération extraordinaire vous permettant de repartir avec une sensation de bien-être et de vous re-booster la tête. Vous ne vous poserez plus jamais la question : je m’arrête ou pas pour dormir un peu ?

Par contre, je vous conseille de vous entraîner à effectuer des micro-siestes. Cela ne s’improvise pas. Commencez par le faire à la maison. L’objectif est de dormir 10 mn en apprenant à s’endormir vite et à se réveiller tout aussi rapidement. Lorsque vous maîtrisez la technique, vous allez devoir le faire à l’entraînement sur vos sorties longues. L’idéal est de partir avec des amis pour plus de sécurité. Si vous êtes seul, programmez votre montre et placez-vous dans un endroit sécurisé non loin de chez vous ou proche d’un club-house, d’un refuge, etc. Pas d’imprudence !

Si durant ces tests, vous ne vous réveillez pas, n’ayez pas de regret : vous aviez du retard de sommeil ! Refaites l’expérience.

Si vous ne parvenez pas à maîtriser cette technique, prenez-le en compte, cela vous montre que le jour de la course, vous devrez systématiquement le faire lors d’un point de contrôle ou de ravitaillement et compter sur quelqu’un pour vous réveiller !

Enfin, je ne vais pas vous le cacher, le réveil est dur et la remise en « marche »  difficile, mais une fois ces minutes passées, vous allez ressentir tous les bienfaits de cette pause et reprendre les minutes « perdues ».

Sur les très longues épreuves, n’hésitez pas à reconduire ces micro-siestes 2, 3 ou 4 fois.

Ecoutez votre corps, il saura vous parler.

Enfin n’oubliez pas que sur un trail, il faut être très vigilant afin d’anticiper vos appuis.

1 réaction à cet article

  1. Pour Claude

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