Comment choisir ses terrains d’entraînement ? Quels sont les avantages et les inconvénients des uns et des autres ? Petit tour d’ horizon des différents entraînements par Renaud Longuèvre.
Le sable sec
C’est le sol le plus mou. Très dur pour les cuisses et très éprouvant. Peu d’intérêt pour l’entraînement du coureur.
Le sable mouillé
Quoi de meilleur pour le mental que de courir sur de longues plages comme celles de la Manche ? C’est un sol souple mais parfois irrégulier (avec des endroits plus ou moins secs). Intéressant pour les coureurs.
La pelouse
Autre sol souple, la pelouse représente un indispensable, reposant pour les articulations. Toutefois, quelques mises en garde sont nécessaires : gare aux pelouses avec des trous – attention aux entorses ! – et il s’agit souvent d’un espace limité type stade ou parc, donc sur lequel il s’avère difficile et monotone de réaliser des sorties longues.
Les pistes en cendrée
Il y en a de moins en moins ; toutefois, les anciens rappellent avec justesse qu’il n’y avait pas autant de tendinites autrefois avec ce genre d’équipement. Une cendrée bien arrosée est une piste idéale pour effectuer des séances de rythme pour les coureurs à pied.
Les pistes en synthétique
Certaines sont plus souples que d’autres. La logique préventive voudrait qu’on s’entraîne sur des pistes souples et qu’on fasse la compétition sur des pistes dures. Malheureusement, une collectivité ne peut que rarement se doter de deux pistes, dont une qui ne sert que quelques fois dans l’année… Sur le synthétique, il est intéressant de réaliser des séances : il n’y a pas de relief et des repères sont installés tous les 100 mètres. Vous pouvez ainsi être sûr des distances que vous parcourez et mieux réguler votre allure.
Le bitume
Hormis le week-end sur les quais de Paris, quand la circulation est bloquée, les routes de France sont encore l’espace des voitures. Et courir avec les gaz d’échappement, c’est moyen. Gardez donc le bitume pour les compétitions.
Les conseils du coach
Nous vous conseillons d’alterner entre les différents sols. Si vous êtes en thalasso, par exemple, ne vous privez pas de courir sur la plage. Surtout, soyez à l’écoute de vos articulations et dès que vos tendons vous envoient des signaux douloureux, privilégiez la pelouse ou des sols de sous-bois bien souples. Evitez d’enchaîner des séances de qualité sur piste ou sur route. Intercalez des sorties sur sol souple, pour gérer au mieux votre capital santé.
3 réactions à cet article
cambour
mon spors est le velo pas le marathon mercie
Sabine Dechaume
bonjour
Vous souhaitez une étude des terrains pour le vélo ? Des plans ? Posez vos questions à nos coachs ?
JERARI
peut on me renseigner sur la composition des sols de piste en cendree