1-Quand faire le point ?
Deux bilans par saison, c’est le minimum. Un à mi-saison et en en fin de saison. Dans l’idéal nous recommandons un bilan après chaque objectif. Par exemple, si vous poursuivez 3 grands objectifs, nous vous conseillons 3 bilans post objectifs + 1 bilan de fin de saison.
Autre situation qui nécessite de faire le point : si vous êtes en méforme prolongée et que vous ne vous en sortez pas. Dans ce cas-là, arrêtez tout et posez vous pour tout remettre à plat.
En revanche, n’abusez pas de ces check-up complets car vous risquez de vous perdre à vouloir vous questionner sans cesse. Il y a un temps pour réfléchir mais il y a aussi un temps pour agir et mélanger les genres peut s’avérer contre-productif.
2-A tête reposée
Il est très important de réaliser ces bilans dans de bonnes conditions. Nous vous conseillons de les faire pendant ou après une coupure ou à la suite d’une période de décharge. Et après un objectif, laissez toujours passer au moins 5 jours avant de vous atteler à un inventaire complet. Vous aurez donc compris qu’il est primordial de réfléchir à votre entraînement à froid et en étant reposé.
3-Un regard extérieur
Pour être efficace, nous vous invitons à faire appel à un regard extérieur pour échanger sur votre entraînement. Si vous n’êtes pas suivi au quotidien par un coach, demander l’aide d’un entraîneur ponctuellement pour une analyse poussée de votre planification est une bonne option.
4-Qu’est-ce que l’on regarde ?
Lors d’un bilan, on doit s’attarder sur certains points importants de l’entraînement :
–La forme. Quelle a été l’évolution de votre forme durant toute la préparation et le jour de l’objectif ? Relever en particulier les périodes où vous vous êtes senti performant et les périodes plus difficiles. Notez aussi les infections et les blessures qui traduisent en général un niveau de fatigue avancé.
–La charge d’entraînement semaine par semaine. Regardez surtout si des périodes régulières de repos ont été respectées (1 semaine de récupération par mois en moyenne, 1 semaine de récupération toutes les 6 semaines maximum). Observez aussi les périodes de surcharge pour vous assurer de la bonne assimilation du travail effectué.
–Les objectifs. Ont-ils été bien choisis au départ. Le bilan est un moment privilégié pour réévaluer les objectifs initiaux (trop élevés ? pas assez ambitieux ? inadaptés ? etc.).
–Le calendrier de compétition. Est-ce que vous avez trop couru ? Est-ce que vous n’avez pas assez couru ? Suivant l’examen vous pouvez réajuster le tir pour la suite de la saison ou pour la saison prochaine.
–Les contraintes extérieures. Demandez-vous alors si vous avez trouvé le bon équilibre entre votre entraînement et vos obligations extra-sportives. Si ce n’est pas le cas, il est important de procéder à des changements pour retrouver le bon rythme.
Enfin il faut mettre en relation tous ces paramètres pour bien comprendre l’impact de la préparation sur votre forme physique et appréhender ce processus dans sa globalité.
5-Qu’est-ce que l’on en fait ?
Maintenant que vous avez fait le diagnostic, il faut en tirer les conclusions et apporter des solutions pratiques ! Si vous repérez un dysfonctionnement dans votre entraînement, corrigez-le. Par exemple, si vous arrivez à la conclusion que vous avez trop couru en compétition cette saison, prenez des mesures pour réduire le nombre de courses la saison prochaine !
Synthèse
Récapitulons. Faire un audit régulier de son entraînement est très important pour progresser. Et pour faire un bon bilan il y a quelques points clés à respecter :
-Un bilan après chaque grand objectif et en fin de saison
-Réfléchir à froid et après une période de récupération
-Faire appel à un coach
-Analyser la forme, la charge d’entraînement et la pertinence des objectifs
-Apporter des solutions concrètes aux problèmes soulevés