Chaleur, attention danger !

Le réchauffement climatique est à l’œuvre et les périodes de fortes chaleurs se multiplient. C’est le cas actuellement en ce mois de mai avec des températures élevées qui mettent à mal les organismes en constituant au mieux un frein à la prolongation de l’exercice, au pire une source de blessure ou de malaise. Que faire pour prévenir ?




Préparation SaintExpress 2020

En 2020, la saison de trails ne démarrera véritablement qu’à la fin de l’été. Ainsi, il est judicieux de se projeter sur des courses de fin de saison dont fait partie la SaintExpress. Petite sœur de la SaintéLyon, cette course de 44 km s’est fait peu à peu sa place pour devenir une épreuve à part entière avec ses spécialistes. Remportée en 2019 par Aziz Yachou en 3h11 chez les hommes et Marie Perrier en 3h42 chez les femmes, c’est un trail « rapide ». Pourquoi ? Parce qu’il est couru majoritairement sur bitume, et que le ratio dénivelé positif / dénivelé négatif est en largement en faveur de la descente. Mais nous verrons par la suite que certains pièges sont à éviter.
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Recycler sa saison…pour accomplir quelques belles courses en fin d’année

Pour les coureurs comme pour la population en général, le temps de compréhension et d’acceptation de la crise sanitaire a été long. Dans les premiers temps du confinement, beaucoup sont restés focalisés sur les objectifs à venir en tenant de limiter le désentraînement, voire à améliorer le niveau de forme en raison d’un nouveau temps libre appréciable. Et puis le temps de la désillusion et de l’acceptation de la réalité est venu : les courses d’avril se sont annulées, puis celles de mai ont disparu du calendrier, et ce sont maintenant celles de juin qui subissent le même sort. Certes, un déconfinement est probable à partir de mi-avril, par secteur géographique, mais les rassemblements ne seront pas admis pour autant. Qu’en sera-t-il cet été pour les grands rendez-vous internationaux qui réunissent des traileurs du monde entier ? La probabilité d’une annulation ou d’un report grandit chaque jour.


COVID-19 et entraînement trail : comment faire ?

En quelques semaines, les informations relatives au COVID-19 sont devenues de plus en plus pessimistes et ont restreint les libertés individuelles auxquelles les coureurs nature sont particulièrement attachés. Face à une menace invisible, le temps d’adaptation est relativement long mais il faut se rendre à l’évidence : le risque est élevé, pour soi et pour les autres, et chacun doit réagir !

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Les courses horaires en trail : une préparation idéale ?

Dans le monde de la course à pied, on a l’habitude des courses horaires sur la route. Les 6h sont fréquentes, les 12 heures un peu moins, les 24 heures officielles. Il ne s’agit plus d’établir un chrono mais une distance, chacun définissant sa propre ligne d’arrivée. Et bien ce type d’épreuve a maintenant a fait des émules en trail, mais sous une forme nouvelle et stimulante : il s’agit le plus souvent de répéter une même montée pendant 6 heures, alors que le temps de descente en télécabine est neutralisé. L’intérêt majeur de ce type de compétition : cumuler sous forme fractionnée un fort dénivelé positif, tout en se préservant des effets redoutables de la répétition de descentes.

Le Swiss sportlab, un laboratoire novateur en Suisse

Cyrille Gindre est le fondateur du site Volodalen, site référence de la course à pied que tous les passionnés connaissent. Ce chercheur a écrit de nombreux ouvrages et il collabore de longue date au magazine Zatopek. Il y a 6 ans, il quitte son Jura natal pour venir créer son laboratoire à Aigle en Suisse, à 2 pas du siège de l’Union Cycliste Internationale.

L’exercice physique intense : une redistribution instructive des flux sanguins

Dans la majorité de nos articles, nous parlons d’exercices physiques intenses ou longs, mettant à mal les systèmes physiologiques de l’individu, parfois jusqu’aux limites tolérables. Les problèmes musculaires, la déshydratation, la dérive cardiaque, les désordres gastro-intestinaux…peuvent être mis en lien plus ou moins directement avec la redistribution des flux sanguins à l’exercice. Voyons ce qu’il se passe.


Développer sa force (Part V) : la planification

Voici le 5ème article sur la problématique de la force. Après avoir montré l’importance de cette qualité chez les coureurs de trail et course de montagne, nous avons expliqué comment développer la force maximale et l’endurance de force, sans négliger la force explosive et la puissance-force en complément. Bien entendu, il faudrait davantage d’articles pour montrer la large panoplie d’exercices à réaliser, au poids du corps ou avec charges. Mais comme nous l’avons répété, il est judicieux de se rapprocher d’un préparateur physique diplômé pour planifier, programmer et réaliser les séances de renforcement musculaire à visée d’amélioration de la performance et de prévention des blessures.
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Développer sa force (Part IV)

Avant d’entrevoir la planification annuelle du travail de la force, revenons sur 2 catégories de force que nous n’avons pas détaillé, et sur une modalité d’exercices : le circuit-training. L’analyse de l’activité trail démontre que l’endurance de force est la qualité première à développer et acquérir. Mais nous avons vu que l’endurance de force est dépendante de la force maximale, définie dans l’article 1. Dans le même ordre d’idée, le développement de la force explosive (dont fait partie la pliométrie) et de la force-vitesse, ne serait-il pas judicieux pour améliorer la performance globale de l’athlète ? C’est ce que nous allons voir aujourd’hui.

Développer sa force (Part III)

Dans les 2 précédents articles, nous avons défini la force et les intérêts de développer cette qualité, puis nous avons déterminé les paramètres à prendre en compte dans la programmation d’une séance, et notamment le fameux 1 RM. Aujourd’hui, nous poussons un peu plus loin en proposant des séances tenant compte des paramètres étudiés, et destinés à développer la force maximale et l’endurance de force. 9 réactions


Développer sa force (Part I)

En trail et en course de montagne, nous avons de nombreuses fois souligné l’importance de la qualité de force dans la performance. Pour les non-connaisseurs qui en doutent encore, placez-vous au pied d’une montagne et gravissez le plus vite possible 1000m de dénivelé positif sur une distance de 3 à 5 kilomètres. Puis selon votre spécialité, imaginez répéter cet effort entre 1 et 10 fois, en ‘’récupérant’’ dans des descentes où il faudra freiner et résister à la déformation. Très vite, vous comprendrez que la force est première dans l’activité trail, et que le cardio sans la force n’est pas grand-chose.
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