L’entraînement en force nous protège-t-il vraiment des blessures en course à pied ?

C’est l’un des arguments pour son inclusion dans les programmes d’entraînement en course à pied ou en triathlon.
La logique est d’ailleurs bonne et les anecdotes monnaie courante. Pourtant les preuves scientifiques sont plutôt fragiles. Allons creuser ce sujet primordial pour le pratiquant !


Quel crédit pour les bandeaux de froid ?

Depuis quelques années les bandeaux de froid sont de plus en plus utilisés par nos triathlètes élites. La communication a passé un palier supplémentaire cet été lorsqu’en mondiovision sur le marathon olympique la championne Sifan Hassan et le double champion olympique de la distance Eliud Kipchoge en étaient équipés.
Mais que savons-nous concrètement sur leur efficacité en terme de capacité de refroidissement et d’impact sur la performance ?

Comment les femmes réagissent à l’entraînement en force

Vous n’êtes pas sans savoir que la recherche sur l’athlète féminine est relativement pauvre.
Pourtant la femme n’est pas un homme et ne réagira pas nécessairement de la même façon à un stress d’entraînement identique.
Il existe peu de données sur l’entraînement en résistance chez la femme, c’est pourquoi des chercheurs ont décidé de les regrouper dans l’objectif de faire émerger des tendances.

Pourquoi la « méthode norvégienne » n’est qu’une mode ?

Depuis quelques années Jakob Ingebrigsten est devenu la star du demi-fond mondial.
Ses résultats ont été accompagnés d’un concept d’entraînement « la méthode norvégienne ».
Pour différentes raisons elle est devenue un fantasme, une mode, mais dans les faits a-t-elle fait ses preuves et est-elle adaptée à tous les athlètes ?

Les signaux de notre corps à l’effort peuvent être une arme très puissante !

On a souvent entendu dire que les sportifs de haut-niveau avaient une plus grande capacité à écouter les signaux de leurs corps et surtout à savoir les utiliser dans un contexte de performance.
Deux récentes études semblent montrer que ce n’est pas si simple. Mais, savoir se servir de ce facteur pourra être une arme très efficace pour performer.

L’entraînement en altitude

À la mode lors de différentes périodes ces 60 dernières années en fonction de réussites sportives mises en avant par certains champion(ne)s, il a surtout été l’apanage du haut-niveau.
Mais, depuis quelques années on constate un fort élan pour sa démocratisation chez des athlètes d’endurance de tous niveaux.
Il semble donc que ce soit le moment de faire le point sur cette technique de préparation avec notre sport scientist Anaël AUBRY qui a pris part à de très nombreux camps d’entraînement en altitude avec les équipes de France d’eau libre et de triathlon ou encore des cyclistes professionnels.



Comment connaitre ses besoins en fonction du dénivelé et de son sac à dos sur un trail ?

Sur un trail ou ultra-trail l’équation vers la performance sera double : se préparer musculairement énergétiquement et mentalement au contexte (durée, dénivelé + & - & type de terrain) et y associer un ravitaillement adapté au jour J.
Celui-ci sera donc fortement impacté par votre profil et le parcours à l’inverse d’une course sur route plus linéaire ou la durée renseignera en grande partie les besoins.
La science peut-elle nous apporter une réponse ?



Pourquoi tous les entraînements intermittents de haute intensité ne se valent pas ?

Dans les sports d’endurance nous associons souvent les entraînements intermittents de haute intensité autour de la VMA, comme un fourre-tout qui permettrait d’augmenter sa VO2max, la taille du moteur aérobie.
Pourtant, suivant la durée des efforts, des récupérations et de leurs intensités les adaptations physiologiques ne seront pas identiques.
Parfois même, vous augmenterez votre VO2max par des mécanismes différents qui auront plus ou moins d’intérêts suivant votre discipline, la période de votre planification ou votre profil. Suivez le guide ! 2 réactions



La récompense nous rendrait-elle plus performant ?

Dans les années 1980 des chercheurs avaient demandé à des volontaires de tenir un mur jusqu'à ce qu'ils s'effondrent de fatigue avec la récompense d’être payé en fonction de leur capacité à tenir dans le temps.
Le constat : plus la grille de prix était importante, plus les volontaires tenaient longtemps. Les limites de l'endurance musculaire seraient donc apparemment négociables !
Allons creuser cette question qui pourrait encore mettre en lumière le fait que le dépassement physique pourrait être maximisé par des dimensions mentales. 1 réaction

Respiration et course

Lorsque l’on commence la course à pied le néo coureur se pose souvent la question de la respiration.
Faut-il respirer profondément ou non ? Expirer plusieurs fois avant d’inspirer ? Caler sa respiration sur son cycle de foulée ?
Certain(e)s ont trouvé leur réponse, d’autres la cherchent encore, accompagné parfois d’un point de côté ou spasme de la musculature respiratoire. 1 réaction

Notre avis sur les lecteurs de glycémie

Depuis quelques années vous avez pu voir sur le bras de coureurs cyclistes professionnels ou plus récemment d’Eliud Kipchoge un patch blanc servant à lire leur glycémie en direct.
Nos champions étant les meilleurs commerciaux pour une marque, ces derniers se démocratisent auprès des amateurs.
Son utilité et son utilisation ne sont pourtant pas si simples. Ayant pu les utiliser auprès des cyclistes professionnels de B&B Hotels – KTM ou de l’équipe de France d’eau libre, voici mon avis.