En voilà un cinquième ! Déjà détenteur des records d’Europe du 1 500 m (3’28″81), du 10 000 m (26’46″57), du 20 km (56’27) et du semi-marathon (59’32), Mo Farah a ajouté ce dimanche son nom au tablette du marathon.
En effet, vainqueur du marathon de Chicago en 2h05’11, après avoir lâché son compagnon d’aventure (l’Ethiopien Mosinet Geremew) dans le dernier kilomètre, le Britannique a retranché 37 secondes au record d’Europe du Norvégien Sondre Nordstad Moen (2h05’48 en 2017).
Troisième marathon de sa carrière
Un record sur lequel il s’était cassé les pattes en avril dernier à Londres (2h06’21) mais qui ne pouvait pas lui échapper hier, malgré des conditions climatiques difficiles (pluie). Pour son troisième essai sur la distance, après avoir raccroché les pointes après les Mondiaux de Londres l’année dernière, le Britannique s’est installé dans le groupe de tête (passage en 1h03’06) avant de faire parler son finish. « Je me sentais bien vers la fin de la course, a-t-il réagi. Je suis très heureux. »
A 35 ans, Mo Farah s’annonce donc comme un nouveau client sur le bitume, à distance encore lointaine de du vorace Eliud Kipchoge (lire l’analyse sur le recordman du monde), mais déjà parmi le gratin.
1 réaction à cet article
thomas
Si il est propre c’est super ! malheureusement son histoire contient autant de record d’esquive de contrôle anti dopage que de record. Entre l’ancien coach roi du cacheton – salazar – et usages thérapeutiques d’a peu pres toute la boite a pharmacie, perso ce n’est pas le genre d’athlete qui me fait rever