Depuis le 24 août, soit cinq semaines avant le départ, plus un seul dossard n’était disponible. C’est un record, jamais en 35 éditions, les inscriptions de Paris-Versailles n’avaient été bouclées aussi tôt.
La Grande Classique Parisienne se porte bien et retrouve ses chiffres de la fin des années 90 avec un nombre de partants entre 1995 et 1998, qui avoisinait les 25000 (record en 1995 avec 29 017 lors de la 20e édition).
Ils seront donc 24 805 dimanche matin 30 septembre au pied de la Tour Eiffel. Les départs s’échelonneront entre 10h… et 11h avec des vagues de 360 coureurs afin que chacun puisse courir à son rythme. Soit 60 vagues au total. Pas de sas (sauf une première vague réservée à l’Elite), les coureurs se placent dans la vague lorsqu’ils le souhaitent en fonction de leurs envies et/ou des retards des uns et des autres comparses de course. Donc pas de stress même s’il vaut mieux éviter que tout le monde arrive à 11 heures. La dernière vague partira de toute façon à cette heure-là, quel que soit le nombre de présents !
Mais avant de penser à tout cela, les inscrits devront se rendre à Issy-Les-Moulineaux au Palais des Sports Robert Charpentier afin de retirer leur dossard. Le village course ouvrira ses portes vendredi 28 septembre de 11 à 20 h et samedi de 9h à 19h. Attention c’est un passage obligé, aucun dossard ne sera remis le jour de la course !
Le jour de la course, il est fortement conseillé de prendre un peu de marge afin de pouvoir déposer son sac au stade Emile Antoine, à 300 mètres du départ sur l’avenue de Suffren. Vous devrez les mettre dans des camions mis à disposition, avant 9h30. Et ne perdez pas votre ticket, il sera exigé en retour à l’arrivée. Vos affaires seront transportées jusqu’à Versailles, où vous les retrouverez après la ligne d’arrivée (du côté droit face au château). Lors de votre passage au stade, vous pourrez profiter d’une des nouveautés 2012 avec des échauffements collectifs.
Au niveau du parcours, pas de changement. Le tracé emprunte les quais jusqu’à Issy-les-Moulineaux. De là, il bifurque en direction de Meudon via la redoutable « Côte des Gardes ». Première grande difficulté du parcours, elle est à la fois redoutée et attendue.
La côte des Gardes, longue de 2 kilomètres environ, vous mènera au coeur de la forêt de Meudon, puis vers Viroflay. Cette partie forestière sera dénuée de musique et tout a été mis en place pour la protection de l’environnement. Alors, lors de vos ravitaillements, pensez à mettre vos déchets dans les grandes bâches mises à votre disposition.
Et aussi une randonnée et des courses enfants La 5e édition de la « Rando-balade » se déroulera entre Chaville à Versailles sur les cinq derniers kilomètres du parcours de la course Paris-Versailles. Les marcheurs rallieront Versailles jusque dans le Parc Madame Elisabeth, à deux pas de la ligne d’arrivée. Départ à 10h. Les enfants de Viroflay auront aussi droit à leur course depuis la Place Louis XIV à Viroflay. Rendez vous à 10h20 pour 1,5 km sur la fin du parcours du Paris-Versailles. |
Après ce sera une petite suite de légères côtes et descentes afin de reprendre votre souffle avant d’affronter la 2e difficulté du parcours : la côte du cimetière de Viroflay. Courte, environ 300 mètres, elle fera mal aux jambes, alors gardez un peu d’énergie. Il sera alors temps de descendre vers Versailles et de s’élancer sur l’Avenue de Paris. Une ligne droite ? Non un léger faux plat montant fort sympathique qui vous mènera sur la ligne d’arrivée face au château de Versailles.
Pour cette 35e édition, Météo France annonce un temps clément avec 9 degrés le matin et 18 l’après midi, une météo idéale pour réaliser une bonne performance. Afin de vous aider dans l’effort des postes de musique ont été disposés sur les 16km. En plus des ravitaillements classiques (3 plus un à l’arrivée), un système d’arrosage a été mis en place à Meudon et à Viroflay.
Un dispositif que ne prendront pas le temps d’apprécier les coureurs e l’élite, Kényans et Éthiopiens seront au rendez-vous tout comme quelques Français avec Thierry Guilbault (récent vainqueur du marathon du Médoc), Abdellatif Meftah, Benoît Holzerny et Denis Mayaud chez les hommes et Séverine Hamel chez les femmes.
La victoire ne devrait pas échapper aux Africains.