Nicolas Navarro : « Si je pouvais passer sous les 2h08 ce serait bien. »

Lepape-info : Nicolas, comment allez-vous depuis votre arrivée à Valence ?

Nicolas Navarro : Tout va bien, on est arrivé avec mon groupe mercredi en fin de journée. On a pris nos marques, on connait bien la ville, c’est toujours un plaisir d’être là. Fidèle depuis 2017 (sauf l’an passé en raison d’une blessure aux ischio-jambiers), ce sera la 5ème fois que je vais prendre le départ, le parcours est toujours aussi sympa.

Lepape-info : Beaucoup de Français seront au départ de ce marathon de plus en plus prisé

N.N : Lorsque nous sommes venus pour la première fois avec mon groupe en 2017, il n’était pas aussi réputé. Le parcours est vraiment top, les conditions sont toujours bonnes y compris pour la préparation qui se fait après la rentrée en automne.

Ce n’est pas comme Berlin que l’on prépare en plein été avec la chaleur ou comme un marathon au printemps que l’on prépare en hiver avec une météo plus compliquée.

Nicolas Navarro : « Les dernières séances m’ont rassuré sur mon état de forme, lors de ma préparation j’ai couru jusqu’à 250 km par semaine. Si je suis prêt à prendre le départ dimanche c’est que la forme est là comme je le souhaitais. »

Lepape-info : Quelles sont vos attentes pour dimanche ?

N.N : Si je peux battre mon record (2h08’30 à Séville le 20 février dernier) ce sera bien avec l’objectif de recourir un marathon vite cette année. J’ai fait Séville (Espagne) en mode rapide puis ensuite celui des Championnats d’Europe à Munich (Allemagne) qui n’était pas spécialement rapide, je veux reprendre mes marques sur un marathon rapide. Pour le chrono tout dépendra des groupes d’allure, si je pouvais passer sous les 2h08 ce serait bien.

Lepape-info : Au regard de vos dernières semaines, battre votre record est un objectif raisonnable ?

N.N : Les dernières séances m’ont rassuré sur mon état de forme, lors de ma préparation j’ai couru jusqu’à 250 km par semaine. Si je suis prêt à prendre le départ dimanche c’est que la forme est là comme je le souhaitais.

Nicolas Navarro : « Nous ne savons toujours pas si le marathon de Valence sera pris en compte pour la qualification, la réalisation des minima pour les Jeux, rien n’est encore écrit officiellement. Je vais courir comme s’il était qualificatif. »

Lepape-info : Cette semaine quel fut votre programme ?

N.N : Lundi j’ai couru 8×1000 à allure marathon, mardi 2 joggings tranquilles, un seul mercredi jour de mon arrivée à Valence. Hier un dernier petit fartlek avec 14×1′ avec 45″ de récupération et aujourd’hui 10 km très tranquille. Samedi ce sera un footing progressif et quelques lignes droites.

Lepape-info : Le marathon de Valence est clairement la première étape en vue des Jeux olympiques de Paris 2024 ?

N.N : Oui même si nous ne savons toujours pas si le marathon de Valence sera pris en compte pour la qualification, la réalisation des minima pour les Jeux, rien n’est encore écrit officiellement. Je vais courir comme s’il était qualificatif. Si c’est le cas et que je fais les minima tant mieux sinon cela me fera une nouvelle expérience, toute expérience est bonne à prendre sur marathon. Si je fais les minima cela me servira au moins pour les Mondiaux de Budapest en août prochain. Depuis que j’ai repris en septembre cela me trottait dans la tête de courir à Valence, c’est un marathon que j’adore, l’an dernier j’avais eu beaucoup de frustration de ne pas être au départ à 100%, j’avais envie de revenir en forme et de voir ce que cela pouvait donner.

Lepape-info : Le programme pour 2023 est-il déjà établi ?

N.N : Si je fais les minima à Valence et que ce marathon est qualificatif pour Paris 2024, je ne dis pas que je serai serein à 100% vu que je pense que l’on sera plus que 3 à faire les minima au bout du compte pendant la période qualificative, il faudra se battre jusqu’au bout mais je serai plus tranquille. Sinon j’ai prévu de courir à Séville en février avec un stage avant en janvier au Kenya comme cette année.

Lepape-info : Ce n’est pas gênant de ne pas savoir avant le départ du marathon de Valence à quoi s’en tenir ?

N.N : Un peu car les Jeux olympiques conditionnent une carrière en terme de sponsors, des aides financières que l’on peut avoir. De ne pas savoir à partir de quand on peut se qualifier c’est compliqué. C’est frustrant d’attendre autant de temps pour être fixé. Nous verrons dimanche.