En quelques mots
Un marathon en ligne, au départ de Cap Malo pour arriver dans Rennes après avoir traversé plusieurs communes de l’agglomération. Sans grosses difficultés mais quelques relances, c’est un parcours plutôt rapide et propice à la performance.
Au fil des kilomètres
Commençons par une précision d’ordre réglementaire : le marathon Vert présente un dénivelé négatif entre les points de départ et d’arrivée, avec -1.47m par kilomètre, ce qui, si le cas se présentait, ne lui permettrait pas d’homologuer des records nationaux (ou mondiaux évidemment). Les règlements stipulent en effet que pour l’homologation de performances, le dénivelé négatif doit être « inférieur à 0.1%, soit 1 mètre par kilomètre ». « C’est un peu notre marathon de Boston à nous », sourit Jean-Marie Grall.
Le départ s’effectue donc depuis la zone industrielle de Cap Malo. « Sur huit mètres de large, une belle ligne droite de 300 mètres » qui doit permettre d’assurer une relative fluidité du peloton sur ces premières foulées. Le premier kilomètre est franchi après avoir passé trois ronds-points. Dans un cadre plutôt champêtre, les coureurs entourés par les pommiers, le profil est plat, puis légèrement descendant jusqu’à l’approche du 5ème kilomètre.
Dans la Chapelle-des-Fougeretz, première commune traversée, se présente la première difficulté. « Un passage sinueux, et une petite côte ». Mais Jean-Marie Grall précise : « Globalement, après ces cinq premiers kilomètres, vous devez pouvoir signer un excellent chrono ».
Les participants replongent ensuite dans la campagne, avant de « visiter » Montgermont, puis Pacé, avec, à hauteur de 14ème kilomètre, une grande ligne droite de plus d’un kilomètre, en faux plat montant.
Le calme et la nature sont de nouveau au programme des prochains kilomètres, plats. Au passage au 20ème km, les marathoniens pourront jeter un œil sur leur gauche du côté d’une maison isolée, baptisée Le Petit Launay. « Le semi-marathon se situe juste à l’entrée de Rennes, vous apercevez au loin l’agglomération, tout en étant en pleine nature ».
S’en suit alors une zone commerciale, avec son lot de contournements de ronds points au milieu de plusieurs grandes enseignes de consommation. Une zone qui conduit le peloton jusqu’à Saint-Grégoire dont le centre-ville offre une grande descente d’un kilomètre et demi environ.
« Au 25ème kilomètre, c’est LE point photo du marathon, sourit Jean-Marie Grall, avec passage au-dessus du canal qui relie Rennes à Saint Malo. Vu le parcours jusqu’ici, vous devez a priori être en excellent état physique à ce niveau ».
De quoi vous permettre, si tout va bien, d’affronter au mieux la « petite côte au 26ème kilomètre, suivie d’une descente sur 500 mètres, puis à nouveau une côte, et une descente ». Tout cela pour vous mener sur un grand boulevard en faux plat montant jusqu’au kilomètre 28,5.
Après un léger faux plat descendant, les concurrents passeront le redouté 30ème kilomètre sur du plat, avant récupérer la route de Fougères, également plate, et large, pour entrer dans Cesson-Sévigné.
Après être passé au-dessus du centre universitaire, un faux plat descendant d’au moins 800 mètres permet de rejoindre une piste cyclable que le tracé emprunte pendant un kilomètre. « Juste avant de la quitter, prévient Jean-Marie Grall, il y a une côte, courte, mais qui fait mal aux jambes ». Vous êtes au 34ème km, et respirez ensuite sur du plat jusqu’au 35ème.
Ceux et celles qui en ont gardé sous le pied peuvent alors s’en donner à cœur joie sur les cinq prochains kilomètres. « Une grande ligne droite, en partie sur les quais de la Vilaine, jusqu’au 40ème. C’est là que le chrono se fera ».
Dernière côte ensuite pour faire un crochet vers le Parlement de Bretagne, avec une partie pavée mais moquettée, avant de redescendre sur les quais, pour enfin filer, sur du plat, vers l’arrivée sur l’esplanade du général De Gaulle, en plein centre-ville.