En quelques mots
Un parcours plat, mais de grandes et longues lignes droites pas toujours faciles à négocier : voilà qui résume bien ce marathon qui traverse dix communes, avec un départ de Tigery et une arrivée à Combs-la-Ville.
Au fil des kilomètres
Après avoir quitté la petite place de Tigery d’où est donné le départ, les marathoniens franchissent la Francilienne (autoroute N104) au premier kilomètre et se dirigent vers Saint-Pierre-du-Peray où ils effectuent une petite boucle. Le premier ravitaillement, en musique, se situe sur une place après le 4ème kilomètre.
Direction ensuite le Carré Sénart que les coureurs traversent entre les 6ème et 8ème kilomètres. Hôtels, bureaux et commerces constituent le décor de cette partie du tracé, sans difficulté particulière.
A la sortie de Carré Sénart (km 8.5), direction Savigny le Temple où est situé le ravitaillement du 10ème kilomètre, devant le château. Les artères sont plutôt larges, les concurrents peuvent compter sur un peu de public pour les encourager, notamment devant la mairie de la ville, (12ème kilomètre) où est placé un stand d’épongeage.
Quatrième commune du parcours : Nandy où, après avoir passé un rond-point puis rejoint puis rejoint l’église, le peloton effectue un demi-tour. Conséquence : « Le 15ème et le 16ème kilomètres sont éloignés d’une dizaine de mètres seulement », explique Sylvain Aupetit, membre de l’organisation.
Entre-temps, les coureurs auront pu apercevoir le château de Nandy qui, pour l’anecdote, a notamment accueilli le tournage de l’émission « 4 mariages pour 1 lune de miel ».
Le 17ème kilomètre marque l’entrée, pour la deuxième fois, dans Savigny le Temple. « Cette fois, les coureurs passent dans le quartier ancien, avec de petites rues et des vieilles maisons ».
Ils apprécieront alors de voir la chaussée s’incliner pour une petite descente entre les 18ème et 19ème kilomètres… avant de remonter légèrement en arrivant à Cesson.
C’est précisément à hauteur du panneau indiquant la sortie de Cesson et l’entrée dans Vert-Saint-Denis que se situe la mi-parcours. Après avoir franchi l’ancienne Nationale 6 (entre les 22ème et 23ème kilomètres), les coureurs se lancent à l’assaut d’une ligne droite d’environ un kilomètre qui les mène au ravitaillement de Pouilly le Fort (25ème km).
« Après un virage à gauche, c’est le point délicat du tracé : la ligne droite de Réau », prévient Sylvain Aupetit. En clair : 3 kilomètres de ligne droite bordée par des champs de colza pour le plaisir des yeux mais où en fonction de la météo, « le vent peut venir gêner les coureurs ». Alors, conseil : « Mieux vaut perdre une minute à attendre quelqu’un pour se retrouver dans un petit groupe, plutôt que d’être seul dans cette portion du marathon ».
Le passage dans le village de Réau, généralement animé, avec un stand d’épongeage (27ème km), permet une belle respiration avant de se lancer dans une nouvelle ligne droite, cette fois sur deux kilomètres jusqu’à l’entrée dans Moissy Cramayel qui accueille le peloton avec un nouveau ravitaillement. « Juste avant le 30ème kilomètre, psychologiquement, ça aide ».
Après avoir sillonné à travers cette commune plutôt « ancienne et sympa », les marathoniens passent notamment devant la caserne (32ème) où les pompiers « se chargent de mettre en place quelques animations ».
La ville de Lieusaint offre ensuite un secteur pavé (33/34èmes km). « Ca fait un peu mal aux pieds, mais c’est emblématique. Sur cette partie, la chaussée n’est pas très large, il y a souvent du monde sur le bord de la route, ce qui donne une impression de foule ».
A la sortie de Lieusaint, nouveau passage sous la Francilienne (36ème km) puis le peloton longe la forêt de Sénart. Ce décor champêtre se poursuit sur deux kilomètres, jusqu’à Combs la Ville.
« La dernière petite difficulté du parcours arrive au 39ème kilomètre, avec le passage sur un pont qui permet de franchir la voie ferrée. Ensuite, c’est presque gagné car on est soit sur du plat, soit en descente ! »
Une flamme rouge indique aux participants qu’ils viennent de passer le 41ème kilomètre. Un virage à droite, et ils plongent alors vers le stade où est jugée l’arrivée, avec les 195 derniers mètres sur piste, sous les encouragements des spectateurs installés dans les tribunes…
Les informations pratiques sont sur la fiche du marathon de Sénart dans notre calendrier des courses