En quelques mots
Un tracé quasiment plat, dont la caractéristique principale est d’avoir, dès la ligne de départ, le Mont Saint Michel (synonyme d’arrivée) en vue.
Au fil des kilomètres
Rendez-vous sur le port de la Houle à Cancale avec donc, dès le départ, le Mont Saint-Michel en ligne de mire (hormis en cas de brouillard et par temps couvert).
Après quelques foulées, se présente la « seule côte du parcours », comme le souligne Jean-Paul Gouello, vice-président de l’association organisatrice. « Après ce que l’on pourrait plus qualifier de demi faux plat, vous êtes tranquille, le tracé est soit plat, soit en descente ». Cette inclinaison de la chaussée avalée sans souffrance (« c’est le début de la course, quasiment indolore »), les coureurs gardent le Mont en vue jusqu’aux alentours du kilomètre 2.5, puis entrent dans la Baie et quittent les hauteurs de Cancale au 4ème km. Au programme : plusieurs traversées de villages : Saint-Benoît-des-Ondes, Vildé-la-Marine et Hirel. Le relief n’offre ici aucune difficulté, seul le vent peut venir perturber la foulée sur ce secteur où l’on ne bénéficie d’aucune protection. En contrepartie : « vue parfaite sur le Mont Saint-Michel ».
Le 15ème kilomètre offre un passage charmant au Vivier-sur-Mer où les marathoniens effectuent un crochet par le port. Là, le ravitaillement, est judicieusement « planqué » juste avant un virage comme le souligne en souriant Jean-Paul Gouello : « Les coureurs cassent leur rythme pour deux bonnes raisons : la chicane et le ravito ».
Entre les 18ème et 19ème kilomètres, plusieurs moulins à vent se présentent sur le côté droit de la chaussée, offrant, avec la baie à gauche, des images de carte postale.
C’est au 20ème kilomètre, dans le Bourg de Cherrueix, que les participants au marathon duo effectuent leur passage de relais, devant l’église. Pleines de charme, les rues de cette commune qui a accueilli les championnats du monde de char à voile en 2012, sont généralement animées.
Au 24ème kilomètre, les coureurs entrent sur la digue de la Duchesse Anne, empruntant notamment une portion de GR. « Nous sommes alors dans les polders, il y a moins de monde sur cette partie du parcours ». A hauteur du 25ème kilomètre, les plus observateurs ou familiers des lieux remarqueront peut-être, sur le côté, la piste en terre battue qui sert d’entraînement pour les chevaux.
Le peloton atteint Les Quatre-Salines au 30ème km. Bon à savoir (même si peu de concurrents souhaitent en avoir besoin) : un poste d’abandon se situe au 33ème km avec possibilité pour les concurrents en souffrance de bénéficier d’une navette retour.
« Sur la suite du parcours, il y a de nouveau plus de public. C’est une sorte de marche en avant dans les quadrilatères des polders ». Un décor presque géométrique où « tout se ressemble ». Les participants restent sur le côté Ouest du Couesnon qu’ils longent avant d’aborder la ligne d’arrivée située au milieu du barrage (nouveau dispositif en 2013). « Il y a deux niveaux sur ce barrage : en haut pour les coureurs, en bas pour les spectateurs ». En guise de récompense, les marathoniens jouissent d’une vue imprenable sur le Mont. Et pour la petite histoire : la ligne d’arrivée est placée à hauteur du sixième pilier du barrage, preuve que vous êtes bien sûr la commune du Mont Saint-Michel. En effet, la « frontière » avec la commune voisine de Beauvoir est, elle, située à hauteur du deuxième pilier…