Bernard Amsalem et Ghani Yalouz ont le sourire. Au moment de présenter leurs vœux aux médias, le président de la Fédération Française d’Athlétisme, réélu en novembre dernier pour un mandat de quatre ans (plus d’infos ici), et son Directeur Technique National, en ont profité pour regarder dans le rétroviseur des quatre années écoulées. Parce que 2012, avec les JO de Londres au mois d’août, a marqué la fin d’une olympiade à la saveur plus que satisfaisante. « C’est un des meilleurs bilans de la FFA, a ainsi souligné le président Amsalem. Tant sur le plan de la performance, que sur celui du nombre de licenciés. On a une équipe de France performante. Selon un classement de la Fédération Internationale, sur plus de 200 nations, nous sommes en sixième position. Le bilan des jeunes est également très satisfaisant. Tout cela confirme que le choix de nommer Ghani Yalouz à la Direction Technique Nationale était le bon. Quant au nombre de licenciés, il a augmenté de 31% sur cette olympiade. C’est la meilleure progression toutes Fédérations confondues en France. De plus, c’est une hausse qui s’inscrit dans la durée, de l’ordre de 7 à 8% par an depuis cinq ans ».
Et de compléter ces chiffres : « Nous avons aujourd’hui plus de 240 000 licenciés. Il y a cinq ans, aucun club ne dépassait la barre des 1 000 licenciés. Aujourd’hui, il y en a 25, et 160 qui en ont plus de 500….C’est le résultat d’un travail de fond qui a visé tant à optimiser la performance de l’élite – parce que c’est une vitrine – qu’à diversifier notre offre, notamment au travers de l’athlé santé loisirs ».
Amené à détailler la structure de la Direction Technique Nationale, Ghani Yalouz a présenté un organigramme resserré mais sans grande surprise. On notera que Renaud Longuevre devient « manager général », notamment en charge de la coordination entre les 8 managers olympiques (Gérald Baudoin pour les sauts, Djamel Boudebibah pour les relais, Laurence Bily pour le sprint court, Bruno Gajer pour le sprint long, Jean-Yves Cochand pour les épreuves combinées, Raphaël Piolanti pour les lancers, Pascal Chirat pour la marche et Philippe Dupont pour le demi-fond) et le manager hors stade, Jean-François Pontier.
Au-delà de l’objectif des Mondiaux 2013, le projet du duo Amsalem-Yalouz s’étale évidemment sur quatre ans, avec les Jeux Olympiques de Rio 2016 en point d’orgue. Une échéance pour laquelle le DTN promet déjà de faire « aussi bien » qu’à Londres (2 médailles : l’or à la perche pour Renaud Lavillenie et l’argent pour Mahiedine Mekhissi Benabbad sur 3 000m stepple, ndlr). Autre objectif : continuer de faire évoluer le nombre de licenciés avec l’ambition d’arriver à « 400 000 en 2016. Ce qui nous placerait dans les 5/6 grandes fédérations françaises », explique le président.
D’ici là, il y aura notamment, dans à peine plus d’un mois, les championnats d’Europe en salle à Göteborg (Suède, 1-3 mars). A l’échelle nationale, après les championnats de France Elite en salle d’Aubière (63, 16-17 février), la prochaine grosse échéance se déroulera à Lignières-en-Berry (18), petite ville de 1 500 habitants de la région Centre qui accueillera les championnats de France de cross-country (voir la fiche de l’événement). L’occasion de confirmer que deux nouveaux championnats de France verront le jour en 2013 : ceux de kilomètre vertical, organisés le 29 juin à Saint-Martin-Vésubie (06) (voir la fiche) et ceux de trail à Gap (05) le 6 octobre (voir la fiche).