Sous un soleil radieux mais une chaleur accablante, les quatre trails et la randonnée de ce week-end du 18 et 19 juillet 20154, ont donné à voir aux concurrents des paysages somptueux, entre les silhouettes de l’Obiou, du Mont Aiguille ou du Sénépy et les eaux turquoise du lac de Monteynard Avignonet. Avec, en point d’orgue de tous les parcours, le passage sur les vertigineuses passerelles himalayennes et, pour la Grande Course (55 km), la découverte d’un nouvel itinéraire riche en vues sur le lac et le barrage, de portions sur le petit chemin de fer de La Mure et dans les galeries de Mine Image.
Sur l’épreuve reine de la Grande Course (55 km), la performance la plus notable est venue de Laureline Gaussens, littéralement impériale de bout en bout. Pointant en 5e position au scratch dès
les premiers kilomètres, Laureline Gaussens remontait en fin de course pour franchir la ligne en 3e
position ex-aequo au scratch et première féminine en 6h27 avec 25 minutes d’avance sur sa
dauphine, Nathalie Henriques (6h52). Côté masculin, Estel Courtial l’emportait en 5h50 devant
Mathieu Boucherit (6h18) et Kevin Vermeulen (6h27).
Sur le Trail des Passerelles (35 km), Sandrine Motto-Ros faisait figure de grande favorite malgré
une douleur persistante cette saison au tendon d’Achille. La pensionnaire du team Tecnica allait
conserver la tête presque jusqu’au sommet de la redoutable montée de Côte Rouge où Christine
Denis-Billet allait la rejoindre, puis la distancer pour s’imposer en 4h07. Sandrine Motto-Ros
terminait deuxième en 4h11 devant Sylvie Cottet-Puinel.
Sur le Trail de l’Ebron (13 km), un trio issu de l’Entente Athlétique Grenoble trustait les trois
premières places avec Armand Drouin (1h06), Mathieu Jacquet (1h07) et Pierre Bauda (1h09) tandis
que, chez les filles, Prunelle Chassot l’emportait en 1h24.
La veille, sur la nouvelle épreuve du Trail de Côte Rouge (25 km), Olivier Soriano s’était adjugé
une victoire rendue difficile par la chaleur pesante (2h15) devant Mathieu Marillier (2h22) et Victor
Bastien-Thiry (2h30), alors que la spécialiste du 1 500 m Anne-Catherine Bernard gagnait en 2h39.
Le matin, la Rando des Passerelles avait réuni 350 marcheurs, ravis de fouler les itinéraires que les
trailers emprunteraient quelques heures plus tard.
Salués par tous les concurrents, les parcours exceptionnels et l’ambiance conviviale ont confirmé la
place de choix qu’occupe le TPM dans le paysage du trail français. La présence croissante d’athlètes
de haut vol témoigne également de l’intérêt non seulement esthétique mais aussi sportif d’une
course placée sous le signe de l’authenticité et de l’écoresponsabilité, dans un environnement
marqué par l’énergie propre (l’hydroélectricité du barrage du Monteynard Avignonet) et les liens
étroits unissant le Trièves et la Matheysine.