Amélie Mauresmo, 3h16mn49s : « C’est un temps inespéré ! On a fini vite ! A partir du 35ème kilomètre, c’était dur, et il y a un faux-plat montant sur la fin ! J’ai pris beaucoup de plaisir notamment sur le début de parcours. Les gens ont été super. Contrairement à New York où il y a un bruit incroyable tout le long, et où du coup cela reste assez impersonnel, là, j’ai vraiment été encouragée tout le temps. Aussi bien par les coureurs que par le public. C’est vraiment génial, ça booste. Avant le départ, je m’étais dit que ce serait surement mon dernier marathon, on verra. Ça a été moins dur musculairement qu’à New York, j’étais bien mieux préparée. Mais j’étais plus stressée, parce que là, je savais que j’allais en ch… ! Si tu lâches les chevaux, tu souffres vraiment… et je les ai lâchés ! Je ne pouvais pas aller plus vite ».
Philippe Marquer, St Malo (35), chef comptable, 3h03mn, dossard 23741 : « C’est mon 11ème marathon et mon deuxième à Paris. J’ai raté ma préparation car je suis tombé malade dans les semaines moins trois et moins quatre. Je savais que c’était foutu pour tenter 2h46 alors je suis parti sans pression. J’espérais 2h55 mais même ça ce ne fut pas possible. J’étais bien jusqu’au 33e km mais après j’ai diminué le rythme petit à petit. De ce fait, j’ai pris plus de plaisir car j’ai pu apprécier l’ambiance, le parcours, les spectateurs. C’est vraiment un beau marathon, il y a un peloton avec toutes sortes de nationalités, on s’encourage, on discute… C’est beau, c’est magnifique. A la Bastille, quelle ambiance ! Le temps était idéal. Ce matin on avait un peu froid mais on s’est vite réchauffé, c’est vraiment bien pour un marathon, le vent était un peu gênant mais ça allait. C’est la première fois que je marche sur un marathon mais je l’ai plutôt bien vécu, ça m’a permis de vraiment tout apprécier. »
Sébastien, Chateaubourg (35), 39 ans, magasinier, 3h22mn, dossard 8243 : « Yes ! C’est beau ! C’était mon deuxième marathon après celui du Mont Saint-Michel l’an dernier. J’avais terminé en 3h29, là je fais 3h22 or j’avais comme objectif 3h25mn. Je suis content, j’ai fait une bonne préparation, sur 10 semaines. Je me suis entraîné 4 fois par semaine. La course est géniale, le parcours très roulant. Il y a toujours du monde. Au 30ème kilomètre, j’ai senti que j’avais toujours les jambes, j’ai accéléré. J’ai pensé à mon entraînement, à ma famille. D’ailleurs, j’ai pu voir ma femme sur le parcours, deux fois : au 9ème kilomètre puis au 31ème. Il y avait du vent, ça m’a notamment gêné au niveau du semi, avec des bourrasques et le vent de face. Je garderai comme image le départ sur Les Champs Elysées. C’est un moment assez émouvant. Dans mon association, 3 ou 4 coureurs avaient déjà participé au marathon de Paris, et il ne m’en avait dit que du bien. Et en septembre, on s’est lancé le défi ».
Marie Hélène, Paris (75), 33 ans, coiffeuse, 3h18mn, dossard 13764 : « Je suis trop contente ! C’est un truc de fou ! C’est mon deuxième marathon, j’avais déjà couru à Paris l’an dernier. Mais j’avais fait 3h32. Là, 3h18, c’est fou ! En plus, j’avais pris 4 kilos, je me disais « oh m… , je ne vais pas pouvoir ». Je me suis entraînée 4 fois par semaine. Et il faut dire que des copains de mon club qui ne sont pas marathoniens m’ont accompagnée durant le deuxième semi. Et ça, ça vaut tout l’or du monde ! Je cours depuis trois ans. Je voulais perdre du poids, j’ai perdu 16 kilos. C’est très symbolique pour moi ce qui se passe aujourd’hui, c’est une belle histoire ! Je crois que je suis capable d’être amie avec tout le monde là ! Je vais aller prendre un bel apéritif pour fêter ça ! ».
Pascal, Mens (38), 31 ans, employé de mairie, 3h34, dossard 13919 : « Je suis très content ! J’avais comme objectif de faire moins de 4h, et je termine en 3h34, objectif pulvérisé ! C’était mon deuxième marathon. J’avais couru Nice-Cannes il y a deux ans, et j’avais terminé en 4h15. Ca a été impeccable pour moi aujourd’hui, avec une bonne ambiance. Au 30ème kilomètre, je me sentais bien, je n’ai pas du tout eu de mur. C’est vrai qu’il y avait du vent, mais ça ne m’a pas trop gêné. Je cours depuis environ 3 ans, en groupe, ça aide ! Maintenant, on va peut-être aller faire un marathon à l’étranger, on a notamment parlé d’Athènes, on verra ! »
Thierry, Lille (59), 53 ans, gérant d’une agence de voyage, 3h53, dossard 27589 : « Ca s’est très bien passé, il y avait une super ambiance et du coup, on ne voit pas le temps passer ! C’était la première fois que je courais le marathon de Paris, et je reviendrai ! Tout le monde m’avait dit que c’était super, je confirme, c’est génial. Je n’ai pas été gêné par la foule, à mon rythme il n’y avait pas de problème. J’avais déjà couru un marathon, la Route du Louvre l’an dernier. J’avais fini en 3h57, je me suis donc amélioré ! Je me suis entraîné pendant 3 mois, 4 fois par semaine, pour un total d’environ 60 à 70 kilomètres hebdomadaires. Autant dire qu’à mon âge c’est fatigant ! J’ai commencé à courir il y a 5 ans avec pour objectif de perdre du poids. Objectif atteint ! ».
Frédérique, Sceaux (92), 41 ans, enseignant chercheur, 4h05, dossard 36606 : « Je suis cuite ! Au 37ème kilomètre, je n’avais plus de jambes. J’ai terminé au mental, en me disant « je vais passer la ligne, je vais passer la ligne ! ». C’était mon premier marathon, je suis contente. Jusque-là, j’avais couru des 20 km, des semi-marathons. En mars dernier, j’ai terminé le semi de Paris en 1h45. Avec mon conjoint, on s’est dit qu’il fallait courir un marathon au moins une fois dans notre vie ! Ce sera peut-être le dernier… Ça demande beaucoup de préparation. On a commencé fin décembre, avec 4 entraînements par semaine. C’est long, il faut de l’organisation notamment quand on a des enfants. Or j’ai deux enfants, de 6 et 9 ans. Le matin, je ne pouvais pas aller courir car je devais les emmener à l’école. J’y allais le soir, et c’est vrai que c’est super après le travail. Ça déstresse. On fait le vide, on se ressource, on réfléchit sur soi… Je vais juste mettre un bémol à ce marathon de Paris : j’ai trouvé qu’il n’y avait pas assez de toilettes au départ. Ou alors, c’est que nous sommes arrivés trop tard… »
Sandra, Verrières-le-Buisson (91), 43 ans, kinésithérapeute ostéopathe, 4h28,dossard 53298 : « C’était dur ! Surtout physiquement, musculairement. Alors qu’au niveau du souffle, je me sentais bien, c’est frustrant. Ca a commencé à être difficile au 25ème kilomètre, mais pour un premier marathon, je suis très contente. C’était une super aventure, un super challenge. Je suis ravie. La course est sympa, même si dans le Bois de Boulogne il y a un peu moins de monde. Sinon, les gens nous appellent par notre prénom, c’est sympa, ça booste. Refaire un marathon ? Je me dis pourquoi pas ! En attendant, je pense que demain ça va être dur de retourner au travail ! »
A lire aussi